Michalak demande conseil à Wilkinson pour battre les Anglais
Michalak sera sur le banc face à l'Angleterre. Il a appris à relativiser.
Aux cotés de l'ouvreur anglais depuis le début de la saison, Frédéric Michalak a appris à ne plus regarder en arrière et à se concentrer sur le futur pour progresser.
Samedi lors du coup d’envoi d’un Crunch toujours aussi électrique, Frédéric Michalak sera sur le banc. Philippe Saint-André lui a en effet préféré François Trinh-Duc pour mener l’attaque des Bleus sur la pelouse hostile de Twickenham. Raisons invoquées : un manque de « vivacité » et de « fraîcheur physique et mentale ». « Fred le sait, il a enchaîné une saison dans l’Hémisphère Sud et dans le Top 14 » justifie PSA. Hué avec tous ses coéquipiers lors de la défaite à domicile contre le Pays de Galles, Michalak aura certainement l’occasion de rentrer en cours de la rencontre : « On risque de finir le match avec une charnière Michalak-Machenaud. » Trinh-Duc terminant à l’arrière comme lors des deux premiers matchs du XV de France.

Saint-André exclu d’ailleurs toute sanction à l’encontre du joueur du RCT. On doute également que ce dernier le prenne mal. Aux côtés du plus français des Anglais à l’heure actuelle, Jonny Wilkinson, Fred a appris à avancer et à ne pas laisser le passé prendre le pas sur le présent. « Il m’a dit : « Ici vous parlez beaucoup trop. Je lui ai répondu « bienvenue en France ». Il m'a conseillé de ne jamais regarder en arrière et que la clé, c’est de travailler dur peu importe ce qui a pu arriver. » Si Michalak a pris conseil auprès du métronome anglais, c’est qu’il espérait aussi avoir quelques tips pour battre ses compatriotes.

« Nous avons besoin de penser comme eux. En France, on réfléchit trop. Même à la veille d’une rencontre, nous sommes toujours en train de ressasser les erreurs du passé. » Le temps des remords semble désormais terminé pour lui. A trente ans, l’ouvreur polyvalent a pas mal roulé sa bosse et relativise beaucoup. Il connaît aussi l’importance de la rencontre qui s’annonce. Lui qui, avec quatre autres Bleus présents sur la feuille de match, a déjà battu les Anglais. « Il y a eu de bons et de mauvais moments. Mais le passé reste le passé. Aujourd’hui les Anglais impressionnent. S’ils nous battent, ils remporteront le Grand Chelem car ils ont l’équipe pour » a confié l'international à The Telegrah. Bien que relégué sur le banc, Frédéric Michalak n’a pas l’intention de n’être qu’un simple spectateur de la victoire anglaise.
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  • Yonolan
    183413 points
  • il y a 4 ans

Bon l'histoire a prouvé que Sir Johnny a bien conservé ses secrets

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