Les 31 effets positifs de la Chloroquine sur le monde du rugby

A part détourner le nom d un médicament je ne trouve aucun humour déplacé.
Mais bon ça ne reste que mon avis.

L'humour est le plus beau bras d'honneur qu'on puisse faire à la psychose engendrée par ce genre de situation!
Exemple par Pierre Desproges:
"Quand j'ai appris que j'avais un cancer, je suis allé au restaurant et j'ai commandé un crabe en me disant: en voilà un qui ne m'aura pas!"

@AKA
l 'humour est aussi une forme d'intelligence du désespoir : on en fait quand il n'y a pas grand chose à faire
Alors oui faisons de l'humour sur tous les sujets

La psychose est une maladie mentale qui s'accompagne d'une perte de contact avec la réalité, ici il s'agit de bien autre chose.
Ceci juste pour information, car le sens de ton message est clair et la précision anecdotique.

Je pense justement que cette situation peut ouvrir la porte à certains "troubles" chez des personnes fragiles ou trop sensibles.
Ca c'est la version "psy". L'autre version (qui me débecte), c'est de dire "ce n'est pas moral de rire de ça".
Or, le rire est un moyen de défier la maladie (donc la mort) qui agit comme une soupape de sécurité nécessaire à affronter nos angoisses légitimes. Bref un allié indispensable pour pas péter les plombs!!!
Autre citation de Desproges pour illustrer: «Il vaut mieux rire d'Auschwitz avec un Juif que de jouer au Scrabble avec Klaus Barbie.»

@Ahma

Le crabe m'a bouffé un rein il y a quatre ans et je sais qu'il a quelque part un petit frère qui attend de monter sur scène. Pour autant ça ne m'empêche pas de faire mon petit Desproges, de m'en moquer, et de rire aux plaisanteries sur le sujet. Mais je ne ferais jamais moi-même aucune plaisanterie publique sur le sujet, non parce que je considérerais cela comme un tabou moral mais simplement parce que pour la plupart des gens qui sont dans cette situation et pour leurs proches c'est vécu comme une tragédie et que plaisanter sur ce sujet serait par eux vécu comme un déni de leurs souffrances, et ça, c'est trop cher payé pour avoir le plaisir de faire un bon mot. Desproges avait raison, mais il restait dans son personnage public de provocateur et cela atténuait grandement l'impact de son propos. Pour monsieur Untel il est préférable de s'abstenir, du moins c'est mon opinion.

Mon meilleur ami s'est battu pendant des mois contre un méchant cancer (pléonasme). Il n'est pas encore tiré d'affaire, mais juste avant le confinement, il a pu venir passer quelques jours à la maison. Je l'ai culinairement dorloté et un jour, je lui ai fait un crabe, rien que pour lui, en lui rappelant la blague de Desproges. Ca l'a beaucoup faire rire et il m'a dit que ça lui faisait du bien, que ça l'aidait.
Alors pardon si je t'ai blessé, mais je crois que certaines personnes ont besoin du rire pour lutter (contre la maladie ou autre chose). D'autres préfèrent se battre autrement...
Bon courage à toi et je croise sincèrement les doigts pour que ton second rognon te laisse en paix (on connait ça dans la famille...)

Et tiens, pis qu'on est dans le lége, ton "pléonasme" est le parfait anagramme de "néoplasme".Comme dirait Cyclopède "Étonnant, non ?".

En parlant d'anagramme, et pour revenir au rugby, connais-tu ce lui de Serge Simon? Et de Laporte?
Ca donne "grosse mine" et "parlote". "Etonnant, non?"

Blessé, diable, pourquoi ? J'ai ma propre version de Cyrano :
Je me les sers moi-même avec assez de verve
Mais je permets aussi qu'un autre me les serve...
Pour rabâchée qu'elle soit la citation de Desproges " On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde" n'en reste pas moins vraie.

Tu parles à un bergeracois (Bergerac, où le seul Cyrano jamais vu est en pierre blanche)! Le vrai n'y a jamais fourré son ... nez!

On raconte qu'on vit Brel, lors d'une des séances d'enregistrement de son dernier album, ramper sous le piano, et répondre à ceux qui s'étonnaient qu'il était en train de chercher son poumon. Une telle capacité à rire de sa propre maladie n'est pas donnée à tout le monde.

Merci pour l'anecdote, je ne la connaissais pas.Libre à chacun de rire de son cancer ou de son handicap s'il en est capable, rire de celui des autres me parait se situer dans un tout autre registre, a fortiori s'il s'agit d'un individu précis.

Oui, si on ne peut pas parler de psychose au sens médical quant à l'état d'esprit de la population en général (car le danger est réel et la crainte légitime), le climat est hélas propice à l'exacerbation des troubles de certaines personnes.
Sur l'opportunité de faire de l'humour dans une telle situation, il convient de respecter la sensibilité de chacun. Le jugement moral n'est effectivement pas justifié, mais on peut comprendre que tout le monde n'ait pas envie de plaisanter sur le sujet.

Dans tous les épisodes les plus douloureux de notre histoire, l’humour a eu sa place. C’est même une arme pour garder le moral. On le voit avec la « joie », les chants joyeux des italiens. Il est plus grave de ne pas respecter les règles de confinement ou les règles d’hygiène vis à vis des autres.

Donne des tocs, comme donner des coups de coude ou de poing.
Te fais croire qu’un match est fini et te fais dégager en touche alors qu’il reste une minutes (un S à minute car la minute fut très longue).
Soigne les bobos causés par la collision avec une table de chevet.

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