Le Japon veut faire comme l'Argentine
Le XV du Japon progresse à vitesse grand V
Au Japon le rugby rentre peu à peu dans les mœurs et dans le cœur des Japonais. La Top League attire de plus en plus de stars internationales.
Au Japon le rugby rentre peu à peu dans les mœurs et dans le cœur des Japonais. La Top League attire de plus en plus de stars internationales (Sonny Bill Williams, Mils Muliaina, Jerôme Kaino,…) et l’équipe nationale commence à viser petit à petit le plus haut niveau.
 
En recrutant Eddie Jones pour mener les Brave Blossoms, les dirigeants de la fédération japonaise se sont ainsi dotés d’un entraîneur au CV impressionnant (finaliste du mondial 2003 avec l’Australie, champion du Monde 2007 avec l’Afrique du Sud pour laquelle il jouait un rôle de consultant et vainqueur du Super 12 en 2001 avec les Brumbies). Ce dernier livre une analyse sans concession sur l’état de santé du rugby japonais et évoque l’avenir dans les colonnes du New Zealand Herald. Arrivé au chevet de l’équipe en 2011 pour remplacer la légende Black John Kirwan, l’Australien a mesuré depuis l’étendu des chantiers : « ll y a beaucoup de choses à faire ici. Les faits sont là, le Japon n’avait pas remporté le moindre match de coupe du Monde pendant 20 longues années. Nous étions alors en seconde division mondiale. Il y a tout une histoire de contre-performances ».

Bâtir sur la formation

Pour progresser le Japon se fixe désormais des modèles bien définis, ceux de l’Espagne en football ou celui plus réaliste de l’Argentine en rugby. Ces deux pays ont ainsi réussi à bâtir sur la formation pour aller de succès en succès. « L’Argentine a mis 12 ans pour rentrer dans le Top 10 mondial, affirme Eddie Jones. Nous souhaitons parvenir à ce niveau de performances en seulement trois ans. C’est très dur mais nous avons certains avantages par rapport à d’autres nations. Ici plus de 500 universités pratiquent le rugby et le championnat est assez relevé. De grosses multinationales investissent dans les clubs. Je pense que nos performances ne sont pas encore le reflet de l’étendue de nos infrastructures. ».
 
En ligne de mire du manager australien, le fond de jeu. Pour faire partie des meilleures nations mondiales, le Japon doit s’étalonner mais surtout trouver un style qui fonctionne. « Les Néo-Zélandais ont une grande influence ici et nous apportent énormément de choses. Mais le problème c’est que les Japonais tentent de les imiter constamment, et ça c’est simplement impossible. La seule équipe capable de jouer comme la Nouvelle-Zélande c’est la Nouvelle-Zélande, c’est comme ça. Nous devons trouver notre propre chemin. Par exemple nous devons nous inspirer de la France dans le domaine de la mêlée car ils jouent également avec de petits gabarits en première ligne, comme nous. »
 
Actuellement 15ème au classement IRB le Japon a pu se rassurer lors des Tests de novembre, malgré deux défaites face aux Barbarians français, en battant la Roumanie 34 à 23.
 

 
Le Japon est donc en progrès et garde en ligne de mire le mondial 2019, qui sera organisé au pays du soleil levant.

Merci à Arthur Bourdeau pour cet article ! Vous pouvez vous aussi nous soumettre des textes, pour ce faire, contactez-nous !

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  • Dadrixx
  • il y a 11 ans

C'est tout le mal qu'on leur souhaite ! Je trouve dommage qu'il n'y ai que quelques équipes qui fassent la loi au niveau international, ça donnerai un peu d'intérêt aux matches de poules de coupe du Monde par exemple.

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