Labit / Boudjellal, round 3
Labit réplique à la réplique de Boudjellal... ou le clash qui n'en finit pas ! Nouvelle passe d'armes entre les deux hommes dans les pages de La Provence...
Labit / Boudjellal, round 3
Il y a d'abord eu la première pique de Laurent Labit, puis la réponse grandiloquente de Mourad Boudjellal. Aujourd'hui troisième round : Laurent Labit revient à la charge dans La Provence. L'entraîneur du CO défend sa conception du rugby, et critique le grand nombre d'étrangers présent au sein de l'effectif du RCT...

« Mourad Boudjellal prétend qu'il a parlé d'enfer en référence au groupe AC/DC et il dit que ma culture puise dans le bal musette. Eh bien, je le revendique. Effectivement, je me sens plus proche de cela et d'un rugby parfaitement bien retranscrit notamment dans le film 'Le fils à Jo'. C'est ma conception du rugby.

Quant à AC/DC, je peux comprendre qu'il s'agisse de la musique préférée de Mourad Boudjellal. Il faut bien qu'il s'adresse en anglais à tous ses joueurs anglo-saxons. Attention, je n'ai rien contre les joueurs du RCT et le staff actuel. J'ai toujours respecté ce club et son public, mais pour moi, le RCT, c'est d'abord Eric Champ, Jérome Gallion et tant d'autres. Mourad Boudjellal peut empiler toutes les stars mondiales qu'il veut, le RCT, ce n'est pas cela. Ce club a existé bien avant lui. »


Labit revient également sur les propos de Boudjellal, qui affirmait qu'il avait songé à recruter le duo castrais avant d'engager Philippe Saint André puis Bernard Laporte.

« C'est complètement faux. A chaque fois, c'est lui qui nous a appelés et aucun contact précis n'avait été établi. La seconde fois, nous étions sous contrat avec Castres, de toute façon. On n'a pas besoin de Mourad Boudjellal pour exister. Il balance également des chiffres faux sur nos salaires. C'est honteux ! Ce président n'a pas de classe. Il n'a rien à voir avec un Paul Goze ou un René Bouscatel, par exemple. Oui, il ne véhicule pas les valeurs du rugby parce qu'il ne vient pas du rugby ».

Toujours dans la Provence, la réponse de Mourad Boudjellal, qui n'a pas tardé...

« Je n’ai rien contre Labit et Travers. S’ils estiment qu’ils ont des valeurs, tant mieux pour eux. Mais on n’a pas besoin de le dire pour défendre ses valeurs. Je n’ai donc pas besoin ni envie de dire que j’en ai plus qu’eux. Je ne trouve pas cela très intelligent. Maintenant, si Labit peut me donner des cours de classe, je suis preneur, car j’ai beaucoup de choses à apprendre. S’il a un peu de temps de disponible et s’il ne me les facture pas trop cher, je suis prêt à prendre des cours de classe de sa part. Il n’y a aucun problème. En revanche, ce même Labit fait référence au film ‘Le fils à Jo’ pour défendre ses propres valeurs, mais il n’a dû voir que la bande-annonce, car c’est bien un entraineur néo-zélandais qui fait gagner l’équipe du village à la fin… »

On imagine que pour la prochaine étape, un des deux protagonistes exigera l'organisation de trois débats.
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  • pupu09
    2349 points
  • il y a 12 ans

laurent il ne faut JAMAIS répondre aux cons car ça les instruit

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