IRB : Bernard Lapasset réélu
Fin du suspense. Bernard Lapasset a été rééelu à la tête de l'IRB pour quatre années supplémentaires. Le Français a collecté 14 voix contre 12 pour Bill Beaumont.
IRB : Bernard Lapasset réélu
IRB
Fin du suspense. Bernard Lapasset a été réélu à la tête de l'IRB pour quatre années supplémentaires. Le Français a collecté 14 voix contre 12 pour Bill Beaumont, vice-président de l'institution mondiale, lors du vote à Los Angeles ce lundi 12 décembre 2011. Malgré le support des nations britanniques et de la Nouvelle-Zélande, l'Anglais n'a pas réussi à atteindre le poste suprême face à celui qui a réintégré le rugby aux Jeux Olympiques.

La victoire de l'ouverture

Deux projets bien distincts s'opposaient. Bernard Lapasset prônait clairement l'ouverture de l'ovalie au monde entier. L'entrée du rugby aux JO et l'organisation d'une Coupe du Monde au Japon sont les « deux éléments majeurs qui ont été à (son) avis déterminants pour (sa) reconduction ». Le Tarbais continuera aussi à placer une grande partie des recettes du Mondial dans le développement du rugby dans les pays du monde entier.

Bill Beaumont avait une vision totalement contraire. Il souhaitait notamment que la majorité des recettes du Mondial revienne aux pays du premiers tiers. Une idée que soutenaient les nations britanniques et la Nouvelle-Zélande qui sont au bord du gouffre financièrement. En atteste l'exode des joueurs locaux vers les championnats plus riches.

Le Rugby à VII au centre des débats

Le candidat anglais reproche également à Bernard Lapasset sa vision d'ouverture à travers le rugby à VII. Un proche de l'ancien président de la FFR s'est confié au Midol : « Les Britanniques ont vu l’intégration du rugby aux JO comme un crime de lèse-majesté. Ils pensent que, à moyen terme, le rugby à VII dévorera la forme de jeu originelle ». Un membre de l'IRB a ajouté : « Et au-delà de ça, l’Irlande, les Gallois, l’Ecosse et l’Angleterre combattent l’idée même d’olympisme parce que la segmentation des JO, qui les placera dans une seule et même entité à Rio, à savoir la Grande-Bretagne, ne leur convient pas ».

Une crainte légitime puisque certains gouvernements ont accordé l'intégrité des subventions au développement du Seven. C'est le cas au Kenya, en Ouganda ou encore en Russie. Le clan Lapasset n'est pas dupe et se doit de réagir pour ne pas galvauder le Rugby à XV : « Nous avons planché sur le sujet, propose un membre du clan. On va trouver des alternatives pour éviter de ne pas bouleverser totalement la hiérarchie du rugby mondial. On devrait, par exemple, exiger de chaque équipe qualifiée pour le tournoi olympique de Rio qu’elle dispose aussi d’une équipe nationale à XV, remplissant un certain cahier des charges ». De nombreux défis attendent Bernard Lapasset qui pourrait également intégrer le CIO à terme.
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