Fédérale 1 : la grosse frayeur du pilier du CA Périgueux Xavier Naulleau à l'entraînement

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Thibault Perrin
Publié le 16 janvier 2014 à 16:00 - Mis à jour le 28 mars 2019 à 22:35
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Fédérale 1 : la grosse frayeur du pilier de Périgueux Xavier Naulleau.

Le pilier du CA Périgueux Xavier Naulleau s'est grièvement blessé aux cervicales à l'entraînement mardi soir. Il a retrouvé sa motricité dès le lendemain.

Sud Ouest nous apprend que le pilier du CA Périgueux Xavier Naulleau (33 ans, 1m89, 136 kg), s'est grièvement blessé à l'entraînement mardi soir. C'est lors d'une mêlée que l'ancien joueur de l'UBB et du CAB aurait « glissé, emportant avec lui les autres joueurs du huit de devant qui lui sont tous retombés dessus. » Une chute qui aurait provoqué une blessure aux cervicales et qui n'est pas sans rappeler celle d'Alexandre Barozzi, passé également pas le CAB. Immédiatement transporté à l'hôpital de Périgueux au service de réanimation et de soins intensifs, « il est resté paralysé durant quelques heures ». Sa motricité est finalement revenue dans la nuit puis dans la journée de mercredi. Beaucoup de peur et certainement un peu de mal pour celui qui pensait mettre un terme à sa carrière à la fin de la saison en cours. Pour le moment, seule sa saison est terminée et « il devrait pouvoir rentrer chez lui dans la soirée (de mercredi) avec toutes les précautions d'usage » comme le précise le quotidien régional.

Une absence qui devrait à n’en pas douter pénaliser le CAP, actuel quatrième de la poule 3. Joueur d’expérience, Naulleau avait choisi de ne pas se faire opérer du ménisque durant la trêve de décembre pour terminer la saison, et ce malgré la douleur. Opéré des mollets lorsqu’il évoluait avec l’UBB, il avait contracté un staphylocoque doré. « J'ai eu beaucoup de mal à revenir après ça. Entre huit et neuf mois avant de pouvoir rejouer. Pas question de retomber là-dedans. » Une preuve supplémentaire de la volonté du bonhomme né à Bora-Bora et de son attachement pour ce club qu’il a rejoint en 2011 au moment même où il pensait, à 30 ans, raccrocher les crampons une bonne fois pour toute. « Après douze ans de rugby, j'en avais un peu marre » indiquait-il à Sud Ouest au moment de sa signature. C’est sa femme qui l’avait convaincu de faire une année de plus alors qu’il avait « envie de [se] retrouver dans une bande de potes [et] de retrouver un esprit de famille. »

Aujourd'hui, cette famille est avec lui dans ces moments difficiles. « Il est hors de question de le laisser tomber. Nous serons quoi qu'il arrive avec lui », confie Nicolas Coûte, directeur général du CAP. À noter que des T-shirts « seront édités et une collecte sera faite en sa faveur » à l'occasion de la réception de Lavaur ce samedi.

Le Rugbynistère lui souhaite bien évidemment un prompt rétablissement.