Afrique du Sud - Gurthrö Steenkamp annonce sa retraite internationale

Après Juan Smith ou encore Bakkies Botha, c'est au tour d'un autre Springbok du Top 14 de prendre sa retraite internationale. Ce vendredi via un communiqué de presse, Gurthrö Steenkamp (33 ans) a annoncé après une longue réflexion qu'il était temps pour lui de dire au revoir au maillot de la nation arc-en-ciel. Une décision surprenante à quelques mois de la Coupe du monde. « J'ai eu une grande carrière sous le maillot des Springboks. Cela a été un immense privilège et un honneur de représenter mon pays. » Le pilier a joué son premier match en sélection 27 novembre 2004 en Écosse, remporté le mondial en 2007 et trois titres en Super Rugby. Dix ans et 53 sélections plus tard, il a honoré ce qui est désormais sa dernière cape face à l'Italie le 22 novembre 2014.

OFFICIAL : @gurthro Steenkamp retires from international rugby with immediate effect. #pressrelease pic.twitter.com/7TB26m6R2H

— D.A. MANAGEMENT (@d_a_management) 13 Mars 2015

« Il est temps pour moi de me retirer et de laisser la place aux jeunes. » On pense notamment à Tendai Mtawarira alias The Beast, Trevor Nyakane ou encore à Coenie Oosthuizen. « Je suis arrivé à un point dans ma carrière où je dois surtout penser à mon futur ». Celui-ci s'inscrit désormais pleinement avec le Stade Toulousain où le Sud-Africain évolue depuis 2011 après de nombreuses années passées chez les Bulls. Après avoir prolongé de deux ans en 2013, Steenkamp a récemment rempilé jusqu'en 2016 avec une saison optionnelle jusqu'en juin 2017.

Des choix qui s'expliquent avant tout par sa volonté d'être proche de sa famille comme il le confie à L'Equipe : « Quand j’ai choisi de venir en Europe, je savais que j’étais absent de la maison pour deux ou trois jours autour des matches de championnat ou de Coupe d'Europe à l’extérieur, contrairement au format de l’hémisphère sud où l’on part six semaines de chez soi. » Sélectionné pour les mondiaux 2007 et 2011, il aurait très bien pu poursuivre l'aventure un peu plus. « C’est vraiment compliqué de vivre en France et de faire des voyages entre l’Afrique du Sud et ici en permanence. Avec le Four Nations, j’ai passé deux mois loin de Toulouse! Ce fut très dur pour ma famille. » Aujourd'hui, il se sent très bien en France et envisage même de rester quand il raccrochera définitivement les crampons même si « la famille restée au pays nous manque, mais [surtout] les barbecues sud-africains. »