Fédérale 3 : 11 victoires en 11 matchs, c'est le bilan de l'ACBB !
Fédérale 3 : 11 victoires en 11 matchs, c'est le bilan de l'ACBB !
L'ACBB survole sa poule de Fédérale 3. Avec 11 victoires en autant de matchs, l'équipe compte 9 points d'avance sur le second.

L’Athletic club de Boulogne-Billancourt, plus connu sous l’acronyme d’ACBB est un club fondé en 1943. La meilleure performance dans l’histoire du club ? Son accession en Fédérale 1, où il restera une saison, en 2011-2012. Près de dix ans plus tard, le club évolue en Fédérale 3. 

Meilleure attaque, meilleure défense : cette saison, la formation des Hauts-de-Seine connaît un départ en boulet de canon, et occupe la tête de sa poule. Respectivement trésorier et manager du club, M.Keraval et M.Gachen évoquent ce début d'année incroyable.


Ce début de saison est-il conforme à vos attentes ?

Keraval : Non, nous ne nous attendions pas à un début de saison comme cela. On sait qu'on ne va pas gagner tous nos matchs. Mais nous sommes dans une bonne dynamique installée en fin de saison dernière avec un changement d'encadrement sportif en cours de saison 2018/19. Le discours passe mieux, et les exigences des coachs sont mieux entendues.

Gachen : Être invaincus durant la phase aller, et aligner 11 victoire consécutives, non, bien évidemment... Notre équipe réserve est aussi dans le coup avec ses 9 victoires. Deux belles performances. Nous avons mis toutes les chances de notre côté à l’intersaison pour avoir une équipe compétitive afin d’accrocher une qualification, et là, c’est bien évidemment au-delà de nos espérances. La dynamique est enclenchée, c’est une excellente chose pour notre club.

Quelle est l’ambition du club à court et moyen terme ?

Keraval : L’ambition du club est de rester un club familial, et d'être compétitif à notre niveau. Avec ce début de saison, il serait facile de s'emballer, mais la fin de saison est loin, et il peut se passer beaucoup de choses. Sans comparaison aucune - car ils étaient beaucoup mieux armés que l'ACBB - nous avons vu Courbevoie également survoler leur championnat pendant plusieurs années, pour queuter lamentablement en phases finales.

Tant mieux pour eux, ils ont fini par monter, mais cela incite à avoir la tête froide. Sans compter que le budget moyen de la F2, c'est 150 000€ de plus que ce que nous avons. Sans augmentation de ce budget, c'est illusoire de prétendre figurer plus haut.

Gachen : Avant toute chose, l’ambition de notre club est de proposer à tous nos licenciés la pratique d’un rugby plaisir, d’un rugby éducatif basé sur les valeurs de respect, de convivialité et de fraternité - tout cela passe forcément par la formation. Nous voulons que dès le plus jeune âge, nos licenciés et nos bénévoles ainsi que leurs entourages se sentent « à la maison ». Aujourd’hui, la grande majorité de nos équipiers séniors sont issus de notre formation, la qualité du jeu produite par ces équipes (équipes 1 et 2, équipes de rugby à 5, et l'équipe des Paps) montrent que les nouvelles orientations prisent par le président Jean-Baptiste Alnot avec les membres de son bureau paient.

Si nous devions faire un focus sur nos séniors, notre ambition est bien évidemment de jouer en Fédérale 2 et de s’y installer, cependant, nous ne voulons pas brûler les étapes, nous avons aujourd’hui un collectif très compétitif en Fédérale 3 et nous envisageons cette solution mais il y a encore beaucoup de paramètres à prendre en compte et en particulier, la victoire sur le terrain. 

Quel est l’environnement économique de la région, l’attractivité du club?

Keraval : Le tissu économique est riche d'entreprises, mais nous avons beaucoup de mal à trouver de nouveaux sponsors. Nous sommes dans le département du Racing 92, et a quelques centaines de mètres du Stade Français. C'est trop proche pour l'attractivité d'un sponsor, et trop loin en termes de niveau de jeu. Nous remercions la mairie et surtout Pierre-Christophe Baguet pour avoir réussi et investi dans le complexe Le Gallo. Cela nous permet d'avoir un bel écrin, après que le Stade Français nous a pris notre stade du Saut du Loup.

C'est génial pour les familles boulonnaises qui peuvent de nouveau inscrire leurs enfants au rugby (on est resté cinq ans sans stade, à recevoir nos adversaires dans une tente aux quatre vents au Stade de la Marche sur un terrain couvert de crottes d'oies). Un stade au centre ville proche de métro nous apporte aussi des recrues issues de province, venues travailler sur Paris.

Gachen : Nous sommes implantés au centre de Boulogne-Billancourt, accessible en transport en commun, bien évidemment c’est un plus. Nous avons toujours eu un soutien très fort de la part de notre municipalité, et cela depuis de très nombreuses années. Notre maire, Pierre-Christophe Baguet, aime le rugby et soutient son développement dans la ville. Après le stade, la prochaine étape est la construction d’une tribune le long du terrain. 

L'ACBB est l’un des plus grands clubs omnisports de France et Boulogne-Billancourt doit être la 22ème commune de France avec de nombreuses entreprises et de nombreux sièges sociaux (TF1, Canal Plus, Henkel…). Si jamais certains lisent cet article, et qu’ils souhaitent contribuer à notre développement, qu’ils n’hésitent pas à nous contacter ! Nous avons à ce jour une poignée de partenaires qui nous accompagnent, mais il y a encore de la place.

Que pensez-vous de la poule ?

Keraval : Elle est sympa. Très Île-de-France proche, et là, c'est le trésorier qui parle, ça fait du bien. Il y a beaucoup de clubs qu'on connaît bien, beaucoup de gars bonnards, que ce soit côté dirigeants et côté joueurs.

Gachen : Nous avons un poule que nous connaissons bien, car elle correspond à 80% à celle de l’année dernière, nous prenons du plaisir à rencontrer nos homologues. Comme dit M.Keraval, nous éprouvons un réel plaisir à retrouver des gars bonnards tous les dimanches. Côté sportif, c’est une poule complexe à lire, car toutes les équipes sont compétitives.

Une anecdote cocasse ?

Keraval: Rien de bien différent que dans d'autres clubs de rugby, à savoir un mélange de sérieux et d'humour potache. On peut noter une tendance capillaire. Cela fait plusieurs fois qu'un joueur aux cheveux longs se fait une coupe mulet le jour du match, juste avant d'aller chez le coiffeur. Cela égaie le dimanche. Je pense a Arthur le capitaine de la 1, à Francois et Fabien... Il n'y a qu'un certain Thomas L. qui ne goûte pas cette mode. (Thomas est en fait aussi chauve que moi, et cela devrait déchaîner les commentaires.)

Contacter le club :

Pour les cadets et séniors : Nous nous entraînons le mardi et le jeudi et nous jouons le dimanche au stade Le Gallo (accessible en métro / bus / tram) 46 Quai Alphonse Le Gallo, 92100 Boulogne.
Pour les juniors : mercredi et vendredi au stade Le Gallo
Pour l’EDR : mercredi et samedi au stade Le Gallo ou en déplacement
Pour le rugby à 5 (dont équipe mixte): mercredi au stade Le Gallo 

Contact : [email protected]



Vous devez être connecté pour pouvoir participer aux commentaires

J'aime bien la notion de club familial mais je crois qu'on en a pas tous la même définition. Quand on est le plus grand club omnisports de France, en périphérie de la plus grande ville de France avec la plus grande population de France on a sans doute pas la même approche que le club d'une ville de 2 ou 3 milles habitants ou beaucoup moins qui transpire chaque année pour boucler son équipe et son budget.
Mais je suis content pour eux s'ils prennent du plaisirs, c'est là l'essentiel.

Derniers articles

News
News
News
News
News
Amateur
News
Amateur
News
Amateur
Amateur