On sait (enfin) comment les Saracens ont dupé toute l'Europe
Les Saracens et leurs arrangements...
Les journalistes de Sky News ont réussi à se procurer le dossier des Saracens concernant leur manquement aux règles du Salary cap.

On sait enfin comment les Saracens ont triché avec le Salary cap. Dans un article de Sky News, les premières révélations du dossier ont été révélées. Pas de grande surprise sur la manière de contourner le Salary cap, mais plusieurs points démontrent encore une fois que les joueurs n'avaient pas d'autres choix que de savoir. Le Salary cap anglais est de 7 millions de livres sterling, soit environ 8,3 millions d'euros. Selon Sky News, le montant des trois dernières années où le dépassement du Salary cap a été constaté était de :

  • 2016-2017 : 1,1 M £ (1 301 850 euros)
  • 2017-2018 : 98 000 £ (115 973 euros)
  • 2018-2019 : 906 000  £ (1 072 341 euros)

Les co-entreprises

Nigel Wray, qui a démissionné il y a un mois, "aurait effectué des paiements d'un montant total de 1,3 millions de livres sterling en concluant des co-entreprises immobilières avec des joueurs", selon Sky News. Les joueurs impliqués sont notamment les frères Vunipola, qui ont profité d’un investissement de 450 000 £ (532 755 €). Les Vunipola ont acheté une maison via une société sous le nom de Vunprop, financée à 66 % par les deux frères et à 33 % par un "prêt sans intérêt" de l’ancien président. Mais une maison demande des rénovations. Rénovations financées également par un prêt sans intérêt de Wray. Richard Wigglesworth, au club depuis 2010, a également profité d'un co-investissement de 220 000 £ (260 000 €) et Maro Itoje a lui bénéficié de 250 000 £.

La défense de Wray : sur ce point, l’ancien président a déclaré qu’il considérait ces paiements comme une "participation" et que "les bénéfices et les pertes seraient partagés". Pour lui, ce n’était que "des transactions commerciales de bonne foi avec un certain nombre de joueurs en fonction du mérite de ces investissements, pas, comme le suggère PRL (Premiership Rugby Limited), afin de fournir une récompense supplémentaire aux joueurs pour avoir joué leur rugby au club", déclare Sky News.

Participation à des événements

L’autre astuce trouvée par les Saracens concernant Mari Itoje était de lui verser une somme forfaitaire pendant trois ans (deux fois 30 000 £ et une fois 35 000) pour participer à des événements du club. Cette société d’événementiel est tenue par… la fille du président, Lucy Wray.

La défense de Wray : les Saracens se sont défendus en déclarant qu’il s’agissait d’un accord commercial conclu par une société indépendante. Accords qu’ils ont avec d’autres joueurs, anciens ou actuels. Le problème est qu’aucune preuve démontre que l’international anglais a participé à des événements, et que s’il avait participé, il n’était pas payé à l'événement, mais bien sur un forfait. C’est donc considéré comme un avantage salarial et non un arrangement commercial.

Les maisons

Tout comme les frères Vunipola, Chris Ashton a profité d’un financement à hauteur de 20 % (319 600 £, soit 378 342 €) du président Wray, ainsi que d’un autre dirigeant, pour l’achat d’une maison d’une valeur de 1,4 millions de livres. La seule différence est que sur le cas Ashton, l'argent a été directement versé sous forme de "prêt", et non par un investissement dans une société. 

La défense de Wray : le président des Sarries a estimé que ce ne pouvait pas être considéré comme un avantage financier pour pouvoir jouer dans le club, mais d’une somme équivalente à un avantage en nature pour Chris Ashton, puisque le joueur a quitté le club peu de temps après l’achat.

Les droits à l’image 

Les dirigeants des Saracens ont gonflé l’investissement dans la société de droits à l’image de Maro Itoje. Un montant d’1,6 millions de livres (1 893 920 €), équivalent à 30 % de cette société a été constaté. Cependant, les actions ne valaient que 800 000 livres selon un cabinet indépendant, soit un dépassement de 871 000. Maro Itoje était sous payé, selon Sky News, pour pouvoir rentrer sous le plafond salarial du Salary cap. Tout cela nous pose une question. Comment les joueurs, bénéficiaires d’investissements, n'étaient-ils pas au courant ?

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ahhhhhh d'accooooooooooorddd......
non, rien compris en fait. L'économie et moi ça a tjrs fait deux. Enfin même trois, pasqu'on est Vendredi.

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