On a testé pour vous... Rugby 18, le nouveau jeu vidéo sur le ballon ovale !
On a testé pour vous... Rugby 18.
À l’occasion de la Bigben Week, le Rugbynistère a eu l’opportunité de tester Rugby 18, nouveau jeu vidéo centré sur le ballon ovale. Récit.

Quand on m’a dit que j’allais tester le nouveau Rugby 18, j’étais assez partagé. D’un côté, comment ne pas penser à Rugby 08 - aka le meilleur jeu vidéo de tous les temps - qui a bercé toute mon adolescence ? De l’autre, difficile de ne pas être échaudé par les derniers essais en matière de jeu de rugby sur console… Tel un fidèle supporter clermontois, j’espère que “cette fois-ci, c’est la bonne.” Allez, c’est parti !

  • 9h45

L’invitation en poche, je me dirige Avenue Hoche (Paris), à deux pas des Champs-Elysées. L’hôtel particulier est classe, tout le monde est sapé comme jaja : ça me change des clubs house de Fédérale ou d’Honneur que j’ai pu connaître dans le passé.

  • 9h46

Après un rapide brief de l’hôtesse, je me rends vite compte du changement. Ici, les bières ont été remplacées par du jus d’orange, et le saucisson par des tartelettes aux pommes. Un vrai banquet, j’ai l’impression de faire partie de la FFR ! Mais conscience professionnelle oblige, je ne touche pas au petit-déjeuner : aujourd’hui, c’est boulot boulot (les patrons, si vous me lisez…)

  • 9h47

Si Bigben sort un jeu vidéo de rugby, l’événement sert à mettre en-avant tous les produits de la marque, avec des objets connectés en tout genre, des réveils, des enceintes, des télévisions et même un lecteur vinyle. La moitié du personnel parlant anglais, je regarde discrètement si l’un d’eux ressemble à Owen Farrell, histoire de mettre un petit bouchon des familles.

D’autres jeux sont à l’honneur : Outcast, Hunting Simulator, Isle of Man ou WRC 5. Enfin, je tombe sur Rugby 18, disponible sur PC, PS4 et Xbox One.

  • 9h50

Un peu plus loin, c’est l’heure de la démonstration. Plusieurs curieux sont amassés autour de la Playstation et deux d’entre eux ont la chance de tester le jeu en avant-première. J’apprends que c’est la première fois que le développeur se lance dans l’ovale : ouf, car BigBen Interactive était à l'origine du Rugby World Cup 2015 sorti l’an passé, qui m’avait presque fait passer chez l’ennemi du ballon rond.

  • 9h51

Visuellement, c’est aussi franchement mieux. Le match test oppose Leicester à Exeter. J’apprends que les créateurs travaillent sur le jeu depuis deux ans et demi, et qu’il reste environ trois mois de travail pour le finaliser : “on peaufine les détails : des joueurs qui se salissent, qui transpirent, m’explique un responsable. Visuellement, on veut être crédible, c’est pour ça qu’on travaille sur le déplacement des joueurs, pour ne pas créer des trous béants dans la défense, ce qui rendrait l’attaque trop facile.” Un point positif pour ceux qui ont joué aux derniers Jonah Lomu Rugby, où un pilier géorgien pouvait faire des passes de 30 mètres et mettre un ailier fidjien dans le vent.

  • 9h55

Et au niveau du gameplay, comment ça se passe ? Rugby 18 veut faire dans la simplicité. “C’est vraiment l’objectif de ce jeu, c’est que les fans reprochent aux derniers sortis. On a mis de côté la grammaire des jeux type FIFA. Ce qu'on ne veut pas, c'est que les joueurs soient obligés d'aller dans un tutoriel pour se faire la main.

  • 10h15

Ca y est, c’est mon tour ! Impossible de changer les équipes, je demande quand même si on pourra jouer avec d’autres formations à la sortie du jeu. Bilan ? Les licences du Top 14, de la Pro D2 et de la Premiership ont été achetées, d’autres vont suivre, dont les équipes nationales : en tout, plus de 60 équipes et 2000 joueurs. Les stats de ces derniers sont recensées par OPTA. Pas mal.

  • 10h16

J’ai hérité des Tigers, qui portent déjà leur maillot de la saison prochaine (spoil : il est vert !). Je galère à plaquer et à disputer des ballons dans les rucks : ça sent la branlée, déjà 7 à 0 pour mon adversaire, qui n’est autre que le responsable de Bigben sur le jeu. Il est blond, et même s'il est Français, appelons-le Owen.

  • 10h18

Très vite, les vieux réflexes refont surface. Une passe, deux passes… On peut même faire des offloads et des chistéras en appuyant en même temps sur R1 et L1 : alléluia, mon entraîneur pourra pas m'engueuler ! ET BIM JE REVIENS, 5 à 7 !

  • 10h19

Place à la transformation. Ici, pas de jauge de puissance à l’ancienne : tout se fait avec le joystick, on peut même rajouter des effets. Je la loupe, mais à ma décharge (enfin, à celle de Freddie Burns!), j’avais aplati en coin.

  • 10h22

Brendon O'Connor se blesse, Tom Croft rentre. Petit à petit, je me fais la main dans les rucks, ça devient même plaisant. Bon par contre, je continue de m’échapper terrible en défense et Owen m’a mis un magnifique drop.

  • 10h24

Le match s’enchaîne et je m’en sors plutôt pas mal, Ben Youngs régale comme d’habitude. Je demande à Owen pourquoi les jeux de rugby ne sont-ils pas plus présents sur le marché, donnant l’exemple de la réussite de Rugby 08 : “à moins d'un million d'exemplaires vendus, EA (l’entreprise à l’origine du jeu et donc concurrent de Bigben, NDLR) ne continue pas. C’était les équipes de FIFA qui travaillaient dessus, mais il nous manque deux zéro sur le chèque par rapport à eux." Le constat est logique : même avec un jeu de qualité, le succès (commercial) n’est pas au rendez-vous.

  • 10h30

Croyez-le ou pas, je m’impose 26 à 22 sur la dernière action grâce à un rush de Mike Williams, le tout transformé par Burns. Owen m’aurait-il laissé gagner ? Pas sûr, vu sa tête quand son collègue le chambre gentiment. C’EST QUI LE PATRON ?

  • 10h32

Comme après un vrai match, je salue mon adversaire qui m’explique, avant de partir en interview pour NRJ : “on a fait deux jeux de handball, qui, honnêtement, n’étaient pas exceptionnels. Mais ça nous a permis d'apprendre de nos erreurs.”

  • 10h35

J’avoue que de mon côté, j’ai passé un bon moment. Rugby 18 reste perfectible, mais c’est de bon augure pour la suite et Bigben pourrait bien réconcilier les fans de rugby et de jeux vidéos.


Les plus

  • les nombreuses licences à jour
  • les graphiques des joueurs : on reconnaît bien un Dan Cole ou un Logovi’i Mulipola
  • les passes après-contact qui donnent du rythme à la partie

Les moins :

  • même si je n’ai joué qu’un seul match, la zone de ruck est difficile à assimiler
  • soit c’est très dur de défendre, soit l’attaque est vraiment trop facilitée
  • après une percée, le joueur se crame vite et n’a plus de jus pour terminer les actions : c’est frustrant !
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J'espère que les blessures ne seront pas réalistes, parce-que les fans du MHR ne pourrons jamais jouer avec Benjamin.
Et finir le championnat 2017-2018 avec un effectif de 45 joueurs ne sera pas crédible, vu le taux de KO et de cartons rouges de cette année.

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