VIDEO. 6 Nations. Pays de Galles - France. Les Bleus n'ont plus peur de se faire des passes et de parler
6 Nations. Pays de Galles - France. De la décontraction chez les Bleus.
Ce qui attend le XV de France à Cardiff vendredi soir dans le cadre du 6 Nations n'est pas une partie de plaisir. Mais les Bleus abordent ce match sereinement.
Ce qui attend le XV de France à Cardiff vendredi soir dans le cadre de la troisième journée du 6 Nations n'est certainement pas une partie de plaisir. Sur la pelouse du Principality Stadium, les Bleus peuvent s'attendre à un accueil particulier à l'image de celui qu'ils avaient reçu il y a presque deux ans jour pour jour. Ce 21 février 2014, après un avant-match tronqué en raison des bouchons, ils avaient poireauté seuls sur la pelouse pendant que Sam Warburton et ses coéquipiers patientaient tranquillement dans le tunnel. Après deux victoires initiales dans le Tournoi (sur l'Angleterre et l'Italie), les Tricolores avaient été punis 27-6. Un scénario que l'on espère différent ce vendredi. Maxime Médard n'avait pas joué ce jour-là, mais il sait à quoi s'attendre.

Pour préparer ce premier match à l'extérieur, le XV de France n'a disposé que deux trois jours. Ce qui est loin d'être idéal quand on sait également que 23 internationaux ont foulé les pelouses de Top 14 ce week-end, dont 6 pendant 80 minutes. Malgré tout, l'ambiance au sein du groupe est sereine. Après quatre années difficiles, les Bleus semblent d'épanouir sous les ordres de Guy Novès. "Aujourd'hui, on prend vraiment le projet de jeu à notre compte. On n'attend pas qu'on nous donne tout sur un plateau", confie Maxime Médard à L'Équipe. Désormais, les joueurs osent parler et dire quand ça ne va pas, ou au contraire quand tout va bien. Les effets de la méthode Novès diront certains. Mais pas que.

"Les joueurs n'ont pas peur de se faire des passes"

Le renouvellement de l'effectif y est aussi pour beaucoup. Une grande partie des joueurs se connaît déjà pour avoir évolué dans les sélections de jeunes. Si les entraînements sont studieux, il y a aussi de la décontraction. Ce qui n'était pas forcément le cas lorsque certains cadres (Papé, Mas, Dusautoir, etc) étaient encore là. "Auparavant, on hésitait toujours avant de faire quelque chose, car on ne savait pas comment les anciens allaient réagir", indique un joueur dont le nom n'a pas été révélé. Si certains approchent de la trentaine comme Chouly ou Guirado, l'homogénéité du groupe en terme d'âge est un plus (près de la moitié du groupe a 25 ans ou moins). L'intégration de nouveaux est facilitée et il leur est plus facile de s'imposer et d'oser. "Les joueurs n'ont pas peur de se faire des passes", lance Jules Plisson. Ni de chanter "Les Lacs du Conemara" autour d'une mousse lors du repas d'après match. Pourvu que ça dure.

Notez que le troisième ligne Bernard Le Roux figure dans le groupe du Racing 92 qui doit recevoir Castres en Top 14 samedi. Ce qui laisse penser qu'il ne sera pas du voyage au Pays de Galles. Il n'avait pas été retenu pour les deux premiers matchs des Bleus.

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Ceci contribue à la bonne marche d'une équipe mais il y a aussi d'autres ingrédients...Une certaine équipe qui domina le Rugby Français, les mecs étaient loin d'être copains comme cochons....Mais ils avaient trouvé Objectif commun et surtout moyens Sportifs pour y parvenir...J'attends à l'épreuve des Matchs à contexte difficile, mais c'est déjà un bon postulat de départ, reste à confirmer le reste...

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