Vers une extension du rôle de l'arbitre vidéo ?
Patrick Péchambert évoque une étourderie
Greg Peters, le patron de la Sanzar, a évoqué une possible extension du rôle de l'arbitre vidéo. De son côté Patrick Péchambert revient avec humour sur une de ses boulettes
Le rôle d’arbitre de rugby est en perpétuelle évolution. C’est ce qui fait sa difficulté mais c’est aussi ce qui permet au jeu de se moderniser. Après avoir testé la caméra portative le weekend dernier en Angleterre, un sujet revient avec insistance sur la table, celui du rôle de l’arbitre vidéo. C’est Greg Peters, le président de la Sanzar (consortium de l’hémisphère Sud) qui a évoqué cette question-là cette semaine.

Selon lui il est peu probable que le rôle de l’arbitre vidéo ne s’étende durant cette nouvelle saison de Super Rugby. Si Peters a évoqué le sujet, c’est que dans les coulisses on parle de plus en plus de donner davantage de responsabilités à l’arbitre vidéo. Sollicité sur les actions d’essais près de la ligne d’en-but ou sur les brutalités (dans certains championnats), le TMO (Television Match Official) pourrait intervenir sur les actions jugées litigieuses par l’arbitre de champ. Seulement tout le monde n’est pas fondamentalement d’accord avec une telle avancée.

Les problèmes sont nombreux. Jusqu’où pourrait remonter l’arbitre vidéo ? Si un en avant est commis sur les 40m et que l’action va au bout, pourrait-il revenir à ce point en arrière ? Et avec quels angles jugerait-il l’en-avant mieux que les arbitres de touches ? De plus le vœu de Greg Peters est aussi d’assurer la continuité du jeu. Plus de participation du TMO hacherait le déroulement de la partie et déresponsabiliserait les hommes de touche (c’est déjà un peu le cas dans l’en-but). La question est épineuse car il faudrait également savoir si les capitaines pourraient éventuellement demander une vérification ou si seul l’arbitre aurait ce pouvoir-là. Toutes ces questions devraient être traitées dans les prochains mois mais à trop faire de place à l’outil vidéo, ne risque-t-on pas de dénaturer l’essence même de notre jeu ?

Un des charmes de notre sport c’est justement ce petit droit à l’erreur qui est encore laissé aux arbitres. Un des exemples les plus criant et les plus anecdotiques c’est ce qui est arrivé à Patrick Péchambert lors de ToulonGrenoble cette saison. Persuadé que la sirène allait sonner, l’arbitre a sifflé la fin de la partie à la 77ème minute, provoquant l’incompréhension du public de Mayol. C’est un épisode qu’il retrace avec ses collègues dans les Brèves de comptoir :

Merci à Arthur Bourdeau pour cet article ! Vous pouvez vous aussi nous soumettre des textes, pour ce faire, contactez-nous !

Vous devez être connecté pour pouvoir participer aux commentaires

Peut-être l'assistance vidéo en jeu sur les fautes ou actions dangeureuses signalées par l'un des trois arbitres, ou dans tous les cas avant de mettre ou pas le carton jaune ou rouge. Et pourquoi pas un droit à vidéo par équipe une fois par match à demander par le capitaine dans le jeu dès que l'action se termine ...

Derniers articles

News
News
News
News
News
News
News
News
News
Transferts
News