RESUME VIDEO. 1986. Le fameux match face aux All Blacks où les Français se seraient dopés aux amphétamines
En 1986, les Français se seraient dopés aux amphétamines.
Retour en vidéo sur le match de 1986 où les Bleus se seraient dopés aux amphétamines avec une victoire 16 à 3 grâce aux essais de Charvet et de Lorieux.
Connue sous le nom de « La bataille de Nantes », la rencontre entre le XV de France et la Nouvelle-Zélande le 15 novembre 1986 à Nantes est au centre de toutes les discussions depuis la parution des extraits du livre du journaliste sportif Pierre Ballester intitulé « Rugby à charges. L’enquête choc ». Dans cet ouvrage, le médecin du XV de France de l’époque Jacques Mombet y avance en effet qu’avant cette rencontre, certains joueurs français auraient eu recours aux amphétamines afin de prendre leur revanche sur les All Blacks qui les avaient battus une semaine plutôt à Toulouse (7-19).


Crédit vidéo : France 3

Ce jour-là au Stade de La Beaujoire à Nantes, les Bleus n'ont pas fait leur meilleur match, les futurs champions du monde non plus à vrai dire. La rencontre a été heurtée, hachée par les pénalités, les fautes de main et les mêlées. Sans oublier les coups de pied presque systématiques sur chaque lancement de jeu. Néanmoins, les Tricolores, en place défensivement malgré un John Kirwan en jambes, l'avaient emporté 16 à 3 grâce à des essais du centre Denis Charvet (58e) puis du deuxième ligne Alain Lorieux (80e). Une victoire qui aurait d'ailleurs pu être plus large sans les nombreux échecs face aux perches de Philippe Bérot ou de Mesnel et Blanco sur drop. L'ailier Éric Bonneval a également eu de belles chances de marquer mais il n'a pu les concrétiser.


Crédit vidéo : Da Undaground Mane

Malgré tout, ce match est resté dans les mémoires. D'une part parce qu'il s'agit d'une des rares victoires françaises face aux Blacks, qui plus est sur le sol français. D'autre part, parce que l'engagement avait été total de la part des deux équipes, mais surtout chez les Bleus, remontés comme jamais par le sélectionneur de l'époque Jacques Fouroux. Ils n'avaient d'ailleurs pas été tendres avec leurs adversaires. Wayne Shelford, ancien troisième ligne centre et capitaine des Blacks entre 87 et 90, avait en effet eu quatre dents cassées et le scrotum déchiré après seulement 20 minutes de jeu suite à la visite surprise du pilier Pascal Ondarts à ses bijoux de famille. « Buck » Shelford avait définitivement quitté la pelouse en seconde mi-temps à la suite d'une commotion cérébrale. Il n'a pourtant pas oublié le regard des Français avant le match via Rugby365 : « Quand je suis sorti du tunnel et que je les ai vus, j'ai regardé les yeux des joueurs et leurs yeux ne disaient pas qu'ils allaient disputer un match contre les All Blacks. Leurs yeux disaient qu'ils avaient pris quelque chose et je ne pouvais pas le prouver ».

Côté tricolore, on nie en bloc la prise de produits interdits. Denis Charvet trouve honteux la manière dont ses anciens coéquipiers et lui sont présentés dans l'ouvrage. Quant à Philippe Sella, il n'a « rien à se reprocher ». Eric Champ se souvient via La Provence : « Dès ce match, je me souviens que les Blacks avaient mal digéré cette défaite. La rencontre avait également été tendue et nos adversaires s’étaient plaints. Battus, ils pensaient réellement que nous étions drogués. » L'emblématique 3 ligne du RCT de s'interroger : « En fait, je me demande si le journaliste (Pierre Ballester) et le docteur Mombet n’étaient pas sous influence de la drogue quand ils ont collaboré pour ce livre !»
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Ça existait pas en 86 les lignes de hors-jeu?… Les mecs se jettent sur le ballon de n'importe quelle position, des en-avant au sol en pagaille, des rucks façon garçons-bouchers et des mandales en face-à-face à l'arrache… Un beau bordel !… Et la signalétique de l'arbitre, ça sent les erreurs d'aiguillage!… Bon, les 3/4, ça trottait !… Et ça se faisait des passes on dirait...

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