XV de France féminin. Vol à Montauban : Xavier Péméja explique, une enquête est en cours

1. Le Rugbynistère
2. News
Clément Suman
Publié le 04 mars 2015 à 09:30 - Mis à jour le 28 mars 2019 à 22:29
Temps de lecture : 2 minutes

XV de France féminin : suite de l'affaire de vol à Montauban. / Crédit Photo : Twitter : FFR_officiel

Le manager de l'US Montauban revient sur l'affaire de vol dans les vestiaires de Sapiac, à l'instar de Nathalie Janvier, la chef de délégation des Bleues.

Tout allait bien dans le rugby féminin, mais ça c'était avant. Ici, contrairement aux garçons, pas de problème de résultats. Les Bleues ont largement battu les Galloises vendredi sur la pelouse de Sapiac, à Montauban. Mais lundi, nous apprenions qu'une Tricolore aurait volé et communiqué les plans de jeu de l'équipe locale à son adversaire du week-end, l'USAP. Xavier Péméja, le manager de l'USM, avait reconnu l'information, avant qu'une association de supporters montalbanaise ne réagisse à l'affaire via un communiqué.

La révélation du vol devenue publique, que s'est-il passé depuis ? Xavier Péméja s'est exprimé sur les ondes de Sud Radio. S'il reconnaît que la victoire de l'USAP ne souffre d'aucune contestation (48-17, score final), il raconte comment il a eu vent de cette affaire :

Alain Hyardet (le manager de l'USAP) m'a averti parce qu'il a pensé qu'un joueur de chez moi avait trahi. Il m'a fait passer les photocopies qu'il avait en sa possession, que lui avaient données les dirigeants de Perpignan. Ça me paraissait impossible que quelqu'un ait trahi parce que j'avais beau réfléchir, je ne voyais personne qui aurait pu faire ça. Puis j’ai alors pensé à l’équipe de France féminine qui est passée dans les vestiaires le jeudi, alors qu’on avait enlevé les plans de jeu seulement le vendredi matin.

Une enquête actuellement en cours

S'il convient de rappeler le principe de présomption d'innocence, la Fédération Française de Rugby est bien à la recherche d'un coupable puisqu'une enquête interne est actuellement en cours. Toujours via Sud Radio, Nathalie Janvier, chef de délégation du XV de France féminin, avoue : « Il y a vingt-trois joueuses qui étaient présentes à Montauban, il y a neuf membres du staff. Tout le monde est entendu, on appelle tout le monde, on veut savoir ce qu'il s'est passé. Aujourd'hui, on parle aussi de présomption, on est sur des on-dit. On veut que la vérité soit faite. »

Janvier regrette surtout que cette histoire vienne ternir le séjour des Bleues à Montauban : « On a été reçu d'une façon extraordinaire. » Faut-il s'attendre à des sanctions ? Là aussi, elle répond, tout en s'excusant auprès du club de Montauban :

Je ne peux pas parler de sanctions tant que je n'ai pas tous les tenants et les aboutissants. Ce n'est pas une chose qu'on prend à la légère, c'est une chose importante et on ne peut pas se permettre de faire tout et n'importe quoi. Si tout cela s'avère vrai, il y aura une sanction à la hauteur de ce qu'elle doit être vis à vis du groupe.

Via L'Equipe, la chef de délégation précise et espère que « l'affaire sera réglée » d'ici mardi prochain et le prochain rassemblement des Bleues à Marcoussis pour préparer le match face à l'Italie.