VIDÉO - La tentative de pénalité la plus WTF de l'histoire

On a tous un "tee humain" dans notre club. Soit parce que "Boulon" a oublié de démarrer au sifflet, soit parce que notre buteur ne veut pas buter avec autre chose que son tee réglable sur 9 niveaux, climatisé, siège baquet et allume-cigare, soit parce que tout simplement: "on n'a pas de tee aujourd'hui les gars !" 

Tout le monde, une fois sa dans carrière rugbystique, a tenu le ballon pour son buteur. Et si tu ne l'as jamais fait, revois la définition de l'amitié avec ton boteur. Généralement désigné, le "tee humain" est celui qui a cette connextion particulière avec le buteur. Connexion qu'il s'est lui-même attribué, certes. Faisons un tour d'horizon de ces "tee humain" :

• Le centre : il s'allonge et encourage le buteur par des petites phrases. Comme Hitch ou un coach love pour trentenaire travaillant à la Défense. Même l'arbitre lui demande de se taire. Il pense que si elle passe, c'est grâce à lui ! Et il n'oubliera pas d'aller taper sur la tête du buteur à la fin du match, "tu vois ? Je te l'avais dit".
• Le seconde ligne : quand il arrive, il enfonce le ballon dans la terre en le tenant à pleine main par le haut, laissant une fenêtre de manoœuvre où même American Sniper ne prendrait la décision de tirer. Si le buteur a le malheur de le corriger, il lui lance un "Tape ! Et fort !" Comme un test de confiance qu'il lui lance. Tête dans le sol, il ne regarde pas le buteur, comme si c'était la pénalité de la victoire en finale championnat de France. Il faut savoir que lui, il voulait aller en touche.
• L'arrière lui... Non l'arrière ne s'allonge pas. Quand l'arbitre siffle une pénalité, on le retrouve près des tribunes, à la cahute, à faire semblant d'écouter l'entraîneur.
• L'ailier est toujours enthousiaste à l'idée de toucher un ballon. Donc dès qu'il en a l'occasion, il s'y jette. Il tient le ballon comme un enfant, et découvre la forme d'un ballon de rugby ainsi que ce qu'il y a de marqué dessus.
• Le talonneur est Monsieur Tee, il adore faire ça. Il bute à la fin de chaque entraînement donc il sait ce que ressent un buteur au moment de frapper. Il s'est désigné et tape un sprint pour aller tenir la gonfle. Il s'allonge, place parfaitement ses doigts, son corps à 68° perpendiculairement au ballon, main gauche près du menton (le premier, pas le deuxième...), jambes écartées pour l'équilibre, et regard amoureux vers le buteur... Jusqu'à ce que le boteur lui lance : "Je suis gaucher Rémi."
• Et puis il y a elle. Lancée dans le grand bain des responsabilités sûrement par un coach qui prend le "tee humain" pour un détail. Sachez Monsieur que ce rôle est indispensable, ne le prenez pas à la légère !

Oh dear ???? pic.twitter.com/CWjnvb3W8N

— Hugo souto (@01Souto) 5 novembre 2018

P.S : Merci monsieur l'arbitre de nous éviter une catastrophe.