Top 14 - Stade Français. Thomas Savare prêt à vendre pour un euro symbolique ?
A partir de juin, Thomas Savare redeviendra un simple supporter du Stade Français.
Thomas Savare veut vendre. L'avenir du Stade Français doit être fixé avant le passage du club parisien devant la DNACG.

L'histoire va-t-elle se répéter pour le Stade Français. Petit cours d'histoire rugbystique : en 2011, le club parisien fait face à un déficit de plus de 5 millions d'euros. Finalement maintenu en Top 14 par la DNACG, le Stade Français est alors cédé pour un euro symbolique par Max Guazzini, le président de l'époque, à Thomas Savare, PDG de la société Oberthur. Six saisons plus tard, ce dernier pourrait imiter son prédécesseur alors que la formation parisienne fait face à un nouveau trou compris entre 6 et 8 millions. Après avoir investi entre 30 et 40 millions d'euros selon le courrier-picard, Savare a décidé d'arrêter les frais après avoir une dernière fois mis la main à la poche. 

Il souhaite vendre coûte que coûte avant que les choses se gâtent encore plus pour le champion de France 2015. Le 11 mai, la DNACG va mettre son nez dans les comptes. Avant cette date, un projet de reprise devra être validé par Savare lui-même sous peine de voir Paris déposer le bilan et relégué à l'échelon amateur. Une éventualité qui a moins de crédit que celle d'une vente à prix cassé. "Un club, ça vaut ce que quelqu'un est prêt à le payer. Un euro symbolique ? C'est un prix. C'est une option. Pour faciliter la vente, je pourrais arriver à ce prix", confie Thomas Savare à L'Équipe. Il sait pertinemment qu'il ne récupérera pas sa mise. Ce qu'il cherche avant tout c'est un "repreneur solide et viable". Mais le temps presse. Dernièrement, un milliardaire allemand a montré son intérêt pour le Stade Français. 
TOP 14 : un milliardaire allemand en lice pour reprendre le Stade Français Paris ?L'Équipe d'évoquer le nom d'un fonds d'investissement (Colony Capital). "Je travaille avec un certain nombre de repreneurs". Ce qui lui aurait facilité la vie, c'est que la fusion avec le Racing 92 aille jusqu'à son terme. "Ce n'était pas la solution du cœur, c'était la solution de la raison", commente-t-il en ajoutant que la fusion reviendra car le voisin francilien fait aussi face à un déficit. En dehors de la très mauvaise communication, plusieurs choses ont fait capoter le projet. À commencer par une grève de ses joueurs à laquelle il n'était pas préparé. "On ne peut pas vouloir un esprit de groupe sur le terrain et le déplorer dans ses circonstances". Ce qu'il déplore en revanche, c'est l'intervention de personnes extérieures comme Serge Simon. Il estime que le vice-président de la FFR, et ancien joueur du Stade Français, "a joué un rôle néfaste. J'avais l'impression qu'il était président de Provale." Aux dernières nouvelles, il ne fait pas partie du groupe d'anciens de la maison parisienne (Blin, Lombard, Dominici, Rabadan, etc.) qui a monté un projet pour sauver le club.Les anciens du Stade Français montent au créneau contre la fusion

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Donc on est d'accord qu'à l'ère du salary cap, du fair play financier et des mises à mort de clubs ultra formateurs historiquement pour l'équipe de France par la DNACG...
Bourgoin a vraiment pas de bol d'etre à Bourgoin.

Un club vit avec un modèle économique en déficit de plusieurs millions tous les ans, masqué par la générosité/ l'envie de devenir Pygmallion d'un seul millionnaire.
Vous me direz que l'ASM c'est Michelin, mais le pourcentage qui repose sur eux est bien moindre.
Vous me direz que Toulouse arrive au bout de son modèle, mais ils ont tenu 30 ans avec, et ont pris du retard pour évoluer, comme tous les grands prédateurs qui sont touchés par les bouleversements climatiques.
Vous me direz que le RCT c'était Mourad et Soleil, mais il a su le faire évoluer. Pour un clermontois, ça me coute un peu de dire du bien de lui mais... Finalement, Mourad passait pour un fou, mais il a vraiment une excellente intelligence situationnelle et une grande réactivité de développer des projets pérennes et non monocentrés.


Un président de club du plus beau championnat du monde (sic) DOIT mettre de ses fonds perso 8 millions d'euros à chaque fin de saison depuis 6 ans...
Sinon, son club crève.
Et ce club peut etre champion, battre des équipes à projet viable, jouer des finales, sans que ça choque personne.
L'équipe gagne des matches avec des joueurs qu'elle n'a pas les moyens d'avoir, et à la fin, papa rattrape l'addition.

En fait, l'équité, c'est vraiment une belle farce.



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