Top 14 - Les 5 points à retenir de la finale entre Toulon et le Racing 92 (21-29)
Finale entre Toulon et le Racing 92 au Camp Nou.
La finale entre Toulon et le Racing 92 à Barcelone devant 99 124 spectateurs a accouché d'un superbe spectacle avec la victoire des Franciliens.

Le Racing succède au Stade Français

Le Racing a remporté le bouclier de Brennus et gâché la der de Bernard Laporte. Une victoire qu'ils sont allés chercher avec les tripes dans l'antre du Barça en jouant à 14 contre 15 et ménés 14-6 après le très bel essai de Mamuka Gorgogze à la demi-heure de jeu. 26 ans après le dernier titre, les Franciliens ont réalisé un match héroïque sans un vrai demi de mêlée mais avec du cœur. Une saison presque parfaite pour le Racing après la finale perdue en Champions Cup.

Le carton rouge de Maxime Machenaud

Les décisions arbitrales avaient tourné en faveur du Racing en demie face à Clermont. Cette fois-ci, ce sont les Franciliens qui ont contraint d'évoluer durant plus d'une heure en infériorité numérique suite à l'exclusion du demi de mêlée Maxime Machenaud pour un plaquage dangereux sur Matt Giteau. C'est l'ailier Juan Imhoff qui a assuré l'intérim sans faillir. Une sortie qui a eu l'effet inverse sur les Franciliens, les obligeant à se dédoubler.
VIDEO. Finale Top 14 : le plaquage dangereux de Maxime Machenaud sur Matt Giteau

Toulon déjoue

Avec un joueur de plus, Toulon avait toutes les cartes en main pour prendre le match à son compte et remporter un nouveau titre. Mais ils se sont compliqué la tâche en se montrant très indisciplinés avec des fautes au sol, en mêlée ou bien dans le jeu courant à l'image de cette obstruction de Gorgodze ou de ce hors-jeu de Tuisova. Une aubaine pour les buteurs de classe mondiale du Racing que sont Carter (homme du match) et Goosen. Impériaux face aux poteaux avec 8 pénalités à eux deux ils ont puni le RCT en deuxième mi-temps.

L'énorme coeur des Franciliens

Qui aurait parié sur le Racing face à des Toulonnais en tête au tableau d'affichage ? Sous l'impulsion d'un excellent Eddy Ben Arous, les Franciliens n'ont cependant rien lâché autant en défense qu'en attaque. Ils se sont montrés intraitables dans les rucks et n'ont pas hésité à envoyer du jeu en infériorité numérique à l'image de ce sublime essai de Joe Rokocoko à l'heure de jeu avec un petit par-dessus négocié en bord de touche.

Le réveil tardif des Toulonnais

Les Varois ont bien tenté de revenir dans la partie, mais en plus de buter sur une très belle défense, ils se sont montrés peu inspirés en attaque. Hormis Fernandez Lobbe, ou encore Gorgodze en première mi-temps, aucun joueur n'a vraiment pesé sur la rencontre. Bastareaud et Tuisova ont essayé mais ils ont été bien coffrés. Giteau a été transparent et Halfpenny n'a eu que peu de ballons à passer entre les perches. L'essai de Maxime Mermoz à la 71e ne fera que renforcer les regrets des Varois.

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  • Pianto
    54599 points
  • il y a 7 ans

après des barrages merdiques, on a eu des demis et finale de belle qualité quand même.

Pour la mêlée de la 77ème, je vous trouve durs. C'est une erreur parce que ça ne marche pas. C'est un tournant du match effectivement. Mais davantage que la décision, c'est la mêlée qui est le tournant du match.
S'ils passent 3 points puis qu'ils ne rentrent plus dans le camp parisien jusqu'à la fin, on serait en train de dire "quelle erreur d'avoir pris 3 points à 15 contre 14, une mêlée qu'ils ont dominé tout le match à 5m sous les poteaux, c'est l'évidence !"
Les bons choix après les matchs, je les fais tous.
Les deux options se défendaient, ça n'a pas marché, c'est ainsi, c'est le sport.

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