Top 14 - Stade Toulousain. René Bouscatel : « Nous avons identifié les problèmes dans l'organisation et dans l'effectif »
Top 14 - Stade Toulousain. René Bouscatel évoque l'avenir.
Stade Toulousain - René Bouscatel évoque les changements à venir après les résultats décevants de ces deux dernières années en Top 14 et Coupe d'Europe.
Personne n'enlèvera au Stade Toulousain ses 19 titres de champion de France ni ses quatre Coupes d'Europe. Sauf qu'à l'heure actuelle, ce n'est plus le palmarès qui compte, mais les résultats immédiats. Et depuis deux ans, le club haut-garonnais n'en a plus. Deux années, ce n'est pas non plus une éternité. D'autres formations de l'élite attendent en effet un titre depuis plus de 50 ans. Mais c'est justement parce que le Stade a tant gagné qu'il n'a plus vraiment le droit à l'erreur. Il en va de même dans d'autres disciplines comme en tennis où l'on s'attend par exemple à ce que Rafaël Nadal remporte Roland-Garros chaque année. Un échec dans son jardin, et qui plus est lors des premiers tours, serait vécu comme un sérieux coup d'arrêt. Avec le Stade toulousain, c'est un peu pareil. Pendant des années, le club rouge et noir a dominé son monde en ayant une longueur d'avance sur la concurrence, incapable de trouver la solution face aux attaques toulousaines à l'instar de Roger Federer face au lift de l'Espagnol. Mais à l'image d'un Novak Djokovic, les adversaires ont continué à travailler et à s'étoffer jusqu'à passer devant. Nombreux sont ceux qui se demandent aujourd'hui si le Stade n'est pas arrivé à la fin d'un cycle.

Positiver malgré la désillusion

Champion de France en 2012, Toulouse a ensuite échoué en demi-finale l'année suivante face à Toulon avant de subir une défaite historique à Ernest Wallon en 2014 lors du match de barrage contre le Racing-Métro. Septièmes à l'heure actuelle, les Toulousains sont loin d'avoir assuré leur place dans les six à l'orée de la 17e journée alors que des équipes comme l'UBB ou le FCG se mêlent à la fête. Sans parler du fait que le Stade vient de quitter la Coupe d'Europe avant même les quarts de finale pour la deuxième année consécutive, suite à ses revers concédés à domicile contre Bath puis à Montpellier. « C'est une grande désillusion, confiait René Bouscatel, le président du Stade toulousain à Sud Radio ce lundi. Il y a beaucoup d'amertume parce que le début de la compétition s'était bien déroulé avec quatre victoires d'affilée. Les deux derniers résultats ont annihilé ces résultats positifs ». Une saison européenne qui ressemble fortement à la tournure prise par certains matchs de Toulouse en Top 14. Le premier qui vient à l'esprit est le plus récent face à La Rochelle. Une rencontre marquée par une deuxième mi-temps mal négociée qui a vu le Stade s'en sortir de justesse (29-26) après avoir compté une avance de 16 points à la 47e.

Des changements à venir dans l'effectif...et le staff ?

Face à ces résultats, la question de la pertinence des choix du Stade Toulousain se pose. Il y a tout d'abord les choix de jeu. Mais ceux-ci dépendent surtout des entraîneurs et des joueurs en place. À ce titre, René Bouscatel confie à demi-mot que le recrutement n'a pas été à la hauteur des espérances tout en renouvelant sa confiance dans le staff technique :

On ne va pas oublier pour deux saisons un peu manquées, les résultats de ces 23 dernières années. Nous avons identifié les problèmes que nous avons tant dans l'organisation que dans l'effectif. De par la durée de certains contrats, les problèmes ont persisté durant ces deux dernières années. Il y a des ajustements à faire. Il faut positiver les moments difficiles pour rebondir dès la saison prochaine de manière ciblée, ponctuelle et reprendre ce que nous avons toujours fait, à savoir de l'anticipation. Ce que nous n'avons pas pu faire à cause de mauvais choix ou de blessures et cela nous a coûté très cher. »

Si Guy Novès semble partie pour rester, rien ne dit que William Servat en fera de même. «Sur le plan personnel, pas d'évolution, mais de toute manière, l'évolution personnelle ne passera que par les résultats. Je suis Toulousain et la priorité aujourd'hui, c'est mon club. Après on verra un petit peu comment ça évoluera.» De plus, la rumeur selon laquelle Yannick Nyanga va partir se fait également de plus en plus pressante. Notez cependant que si le Stade Toulousain se projette déjà sur le prochain exercice, rien n'est encore joué en ce qui concerne celui en cours. La bande à Guy Novès pourrait bien refaire le coup de 2001 avec un titre de champion de France après une élimination précoce en H Cup. On évoquait alors la fin d'un cycle, mais de très jeunes joueurs comme Jean Bouilhou, Clément Poitrenaud ou encore Frédéric Michalak, auteur de trois pénalités lointaines face à Clermont en finale, avaient éclot et relancé la machine.

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à la grande époque, le ST avait le + gros budget (ce qui est encore le cas) et les meilleurs joueurs français voulaient tous y aller jouer (ce qui n'est + le cas).
Le problème est identifié depuis longtemps: il faut virer Bouscatel et Noves qui ne comprennent plus rien au rugby moderne et vivent dans le passé...(je vais me faire des copains là 😉 ).

Envoyez les pouces rouges, prêt, partez...

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