Top 14 - Des arbitres plus cléments avec l'équipe en attaque la saison prochaine
Top 14 – Vers moins de pénalités en mêlée ?
Le Top 14 tourne souvent à la purge. Pour favoriser le spectacle, les arbitres devront faire preuve de plus de souplesse avec l'équipe qui attaque.
Considéré par beaucoup, comme le meilleur championnat du monde, le Top 14 tourne souvent à la purge, notamment au moment des phases finales. Il faut dire que les enjeux sportifs et financiers sont énormes dans un système qui ne pardonne que très rarement les erreurs. Les arbitres sont d'ailleurs très bien placés pour en parler. Les polémiques autour de l'arbitrage ont rythmé la saison dès les premières journées jusqu'à atteindre un point de non-retour avec la sortie médiatique de Bernard Laporte envers Laurent Cardona suite à la rencontre remportée par Grenoble face au RCT à Mayol. C'est pour éviter de nouvelles dérives et pour faire évoluer les choses, que des mesures ont été prises à l'occasion d'une réunion "Entraîneurs-Arbitres" organisée par la FFR le 10 juillet dernier à Toulouse. Face à différents entraîneurs de Top 14 et de Pro D2, les membres de la Commission Centrale des Arbitres présents, dont Didier Mené (président de la CCA) et Pascal Gaüzère (arbitre professionnel), ont promis de « joueur le jeu ».

Alors que la LNR cherche à accélérer le jeu via de nouvelles mesures lancées dans son New Deal, comme le chronométrage du temps pour buter (1 minutes pour les pénalités, 1 minute 30 pour les transformations), le Midi Olympique rapporte ce lundi que la CCA va ordonner à ses arbitres de « se montrer un peu plus cléments avec l'équipe qui attaque, en laissant davantage de temps au soutien offensif pour permettre la libération du ballon. » Didier Mené prévient cependant qu'accorder plus de souplesse aux officiels, c'est également laisser plus de place à la subjectivité, ce qui « peut nuire à la cohérence de l'arbitrage ». On peut donc s'attendre à de nouvelles polémiques. Néanmoins, et pour dissuader ceux qui voudraient élever la voix, la Ligue a annoncé que les sanctions seront plus fermes en cas de contestation. Pour faciliter le dialogue entre les différentes parties, « chaque formation professionnelle disposera d'un arbitre référent », issu de son comité, qui le l'arbitrera pas.

Lors de cette réunion, l'accent a également été mis sur les mêlées. Sujet très sensible lors des premiers mois de compétition fin 2013, la mêlée a posé de nombreux problèmes avant de se stabiliser. Néanmoins, il apparaît que tout n'est pas encore réglé. Désormais, cet exercice technique ne sert plus à lancer le jeu, Dider Mené soulignant « que 45 % des mêlées du Top 14 débouchaient sur des ballons exploitables, contre 70 % lors de la dernière Coupe du monde des moins de 20 ans », mais à pousser l'adversaire à la faute pour obtenir une pénalité. Ce qui hache d'autant plus le jeu. On ne sait cependant pas quelles mesures vont être prises à ce sujet. L'arbitre va-t-il aussi se montrer plus clément avec l'équipe en possession du cuir, en laissant celui-ci sortir même si la mêlée s'est écroulée ? La stabilité de cette dernière dès la fin des commandements reste cependant l'un des objectifs du corps arbitral. Les premières lignes ont encore du pain sur la planche.
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@Chicobay Je pense que cette difference de 30sec s'explique par le fait que lors d'une pénalité, le buteur est a priori proche de là où il doit buter (l'endroit de la faute), alors que lors d'une transformation, il peut être assez loin (surtout lors des essais en coin, où les buteurs prennent pas mal de recul pour les transformer)

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