Super Rugby 2019 : les franchises néo-zélandaises de nouveau au pouvoir ?
Super Rugby 2019 : les franchises néo-zélandaises de nouveau au pouvoir ?
Présentation des 5 franchises néo-zélandaises avant le coup d'envoi du Super Rugby 2019, donné ce vendredi.

Le Super Rugby, championnat préféré de ton championnat préféré, reprend ce week-end. L'occasion de se régaler avec la compétition majeure de l'hémisphère sud, dont la formule n'a pas évolué depuis l'année dernière et l'énième sacre des Crusaders. Déjà un premier exploit...

Super Rugby : retour sur les formules d'une compétition en perpétuelle évolutionÀ quelques mois de la Coupe du monde, et avant un Rugby Championship plus court que d'habitude, l'édition 2019 du Super Rugby va surtout permettre à certains joueurs de se mettre en évidence. Et nous faire voir où en sont les Néo-Zélandais, les Sud-Africains, les Argentins, les Australiens, voire les Japonais, même si les Sunwolves continuent de faire la part belle aux étrangers. Notons que cette année, face à l'absence de la tradtionnelle tournée du mois de juin, la compétition ne sera pas coupée en deux.

Premier épisode de ce tour d'horizon avec les cinq franchises néo-zélandaises.

Rebelote pour les Crusaders ?

Les saisons se suivent et se ressemblent pour les joueurs de Canterbury. Battus seulement deux fois l'an passé, les Crusaders ont remporté le titre pour la seconde année d'affilée. Trop facile ? Le pack des Rouge et Noir est monstrueux, et nul doute que l'ancien joueur de l'Usap Scott Robertson - le coach de la franchise - va continuer de s'appuyer sur celui-ci. La 2ème-ligne Whitelock - Barrett est régulièrement sur la feuille des Blacks. Idem pour la première ligne où Codie Taylor a pris du galon en sélection après la saison galère de Dane Coles. En 3ème-ligne, on ne présente plus Kieran Read. Le duo Taufua / Todd va vouloir se montrer en vue du Mondial.

VIDÉO. Super Rugby : Richie Mo'unga récite sa partition et emmène les Crusaders en finaleSeulement, attention : en cette saison pré-Coupe du monde, les internationaux seront protégés, devront manquer deux matchs au minimum, et ne pas jouer plus de cinq matchs à la suite. En 2015, les Crusaders avaient pâti de cette politique, en manquant les phases finales. Mais ils semblent largement armés pour voir les 1/4. Si les lignes arrières ont perdu le néo-Bordelais Seta Tamanivalu, elles comptent toujours les Crotty, Goodhue, Bridge et Havili dans leurs rangs. Pas les plus médiatique des internationaux, mais des joueurs de grand talent. Sans oublier Richie Mo'Unga. L'ouvreur a marché sur l'eau l'an passé. Sopoaga parti en Europe, il est la doublure officielle de Barrett chez les Blacks. Mais peut aspirer à mieux... 

L'énième saison de transition des Blues...

Les Blues, c'est comme ce meilleur pote que tu prends comme binôme pour ton exposé d'histoire/géo : tu fondes beaucoup d'espoir en lui, mais il finit par te décevoir. Des espoirs, les Blues en donnent. Mais la franchise basée à Auckland continuent de piétiner ceux de leurs supporters, terminant à l'avant-dernière place du classement général l'an passé ! Décrocher seulement 4 victoires avec des joueurs comme Rieko et Akira Ioane, Sonny Bill Williams, Jerome Kaino, George Moala voire Patrick Tuipulotu, c'est la vie qu'ont choisi les Blues en 2018. Résultat : la Fédération a pris en main la formation, rétrogradé Tana Umaga comme adjoint, et l'a remplacé par un autre ancien, Leon McDonald.

Pourquoi la Fédération néo-zélandaise a-t-elle racheté les Auckland Blues ?Côté recrutement, difficile de ne pas évoquer Ma'a Nonu. Le vétéran fait son retour au pays, et remplace numériquement Moala, parti à Clermont. Les Blues ont également fait venir Karl Tu’inukuafe, devenu régulier chez les Blacks au poste de pilier gauche. La concurrence dans la conférence kiwie reste rude. Une qualification pour les playoff n'est plus arrivée depuis 2011. Et comme avec ton pote qui te promet de bosser pour le prochain exposé, on finit par ne plus trop y croire. 

Les Hurricanes pour le plaisir des yeux

C'est probablement l'équipe la plus spectaculaire du Super Rugby. Des frères Barrett à TJ Perenara, en passant par Ngani Laumape, Ardie Savea, Dane Coles ou Nehe Milner-Skudder, le public de Wellington ne peut que se régaler. Battus 30 à 12 en demi-finale l'an passé par les Crusaders, les Canes font partie des favoris légitimes pour le titre en fin de saison. Et ce, malgré le départ du manager Chris Boyd vers Northampton. Le Kiwi a été remplacé par son adjoint, John Plumtree.

Pas de révolution, donc : le départ de Julian Savea ne va pas forcément laissé de trace, le Kiwi n'étant plus un titulaire régulier. Toujours pas sélectionné avec la sélection, Ben Lam va vouloir confirmer sa saison monstre de l'an passé. L'ailier avait fini meilleur marqueur de la compétition, et symbolise l'incroyable réservoir d'ailier au pays du long nuage blanc. On connaît un sélectionneur moustachu qui aimerait pouvoir en dire autant.

VIDÉO. Super Rugby - Hurricanes : Ben Lam, l'âme d'un All Black ?Le départ notable, c'est celui de Brad Shields, devenu international anglais. Ardie Savea, qui a récemment prolongé et refusé de venir à Pau, devrait être replacé en n°8. 

La vie sans Sopoaga pour les Highlanders

La province d'Otago n'a remporté le Super Rugby qu'à une seule reprise : c'était en 2015, avec une victoire 21 à 14 face aux Hurricanes. Seulement 4ème de la conférence néo-Z l'an dernier, elle s'est tout de même qualifiée pour les quarts de finale en terminant à la 6ème place du général : c'est dire si les franchises kiwies dominent le Super Rugby... Las, les coéquipiers d'Aaron Smith sont finalement tombés face aux Waratahs.

Chez les Highlanders, les ambitions sont légitimes. Si on voudra offrir une belle sortie à Ben Smith, il va surtout falloir se remettre du départ de Lima Sopoaga. Deux options pour le poste de n°10. Le revenant Marty Banks, d'abord. Parti à Trévise, puis au Japon, il peut aussi jouer à l'arrière. L'autre ouvreur évoluait aux Blues l'an passé, il s'agit de Bryn Gatland. La concurrence de Perefota et Black à Auckland est derrière lui, il faut maintenant saisir sa chance.

S'il est annoncé aux London Irish pour 2019/2020, Waisake Naholo voudra sûrement se montrer en vue de la Coupe du monde à un poste d'ailier très concurrentiel. Les 3ème-lignes Hemopo, Fritzell et Hunt, internationaux depuis 2018, sont dans le même cas.

Les Chiefs ont perdu gros

32-31, c'est le score du dernier 1/4 de finale perdu par les Chiefs l'an passé, contre les Hurricanes dans un choc 100% kiwi. Des cinq franchises du pays, celle de Waikato est probablement celle qui a le plus perdu sur le marché des transferts : Ngatai (LOU), Bird (Racing 92), Nanai-Williams (Clermont), Messam (Toulon)... Merci le Top 14 !

Si les Chiefs sont réguliers, ils n'ont d'ailleurs que peu de "vedettes" dans l'effectif, un sentiment renforcé par les départs des internationaux vers la France. Devant, le duo Cane / Retallick est tout de même titulaire chez les Blacks. Et derrière, difficile de ne pas mentionner Damian McKenzie. Replacé l'an passé à l'ouverture, The smiling assassin voit arriver la concurrence de Jack Debreczeni, qui évoluait aux Rebels l'an passé. Pas le joueur de l'année, mais un recrutement qui pourrait permettre à McKenzie d'évoluer plus souvent à l'arrière ? On l'espère. 

Super Rugby 2019 : le Top 10 des plus beaux maillots !

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Je comprend toujours pas comment le public peut se désintéresser d'un championnat aussi spectaculaire et aussi beau à voir...

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