RÉSEAUX SOCIAUX. Aviron Bayonnais. Quand Vincent Etcheto règle ses comptes sur Twitter...
Aviron Bayonnais. Quand Vincent Etcheto règle ses comptes sur Twitter...

Vous le savez, Vincent Etcheto n’est pas un entraîneur comme les autres. Que ce soit devant les micros ou sur les réseaux sociaux, le technicien basque ne connait visiblement pas le concept de langue de bois. Il l’a encore démontré hier, après la défaite de l’Aviron Bayonnais sur la pelouse de la Section Paloise (25-9).

Frustré par cette défaite, Etcheto n’a pas hésité à fustiger l’arbitrage après le coup de sifflet final, d’abord de façon plus ou moins subtile, en affirmant « qu'il y a un acteur qui ne méritait pas d'être titulaire ce samedi soir. Mais je ne dis pas qui ». Des propos qui ciblaient évidemment l’arbitre de la rencontre, Laurent Cardona, et sa décision d’infliger un carton rouge au pilier Jérome Schuster pour un déblayage à l’épaule sur Pierrick Gunther. Décision sur laquelle Etcheto est revenu un peu plus tard en conférence de presse :

Pau a gagné avec le bonus mais est-ce qu’il le mérite ? Je n’en suis pas sûr (...) Bien sûr que le carton rouge a faussé la rencontre parce que c’est toujours plus dur de jouer à 14 contre 15 même si certaines équipes arrivent à s’en sortir. Il y a une faute. Est-ce qu’elle mérite le rouge ou le jaune ? Il y a débat. La seule chose qui me gêne, c’est qu’il y a la même action en fin de match faite par un blanc et qu’elle n’est pas sifflée du tout. C’est le même déblayage à l’épaule dans le dos d’un joueur… C’est tout. C’est le seul truc qui me gêne. Après bien sûr qu’on aurait préféré jouer à 15 contre 15. Déjà que selon vous et selon quelques observateurs, on partait avec une équipe bis… alors si en plus on joue avec une équipe bis à 14, c’est moins facile »




Quelques heures plus tard, l’ancien entraîneur des arrières de l’Union Bordeaux-Bègles n’était pas calmé, et a souhaité régler ses comptes sur le réseau social Twitter, en répondant à une mystérieuse personne l’ayant qualifié de « pleureuse ».







On vous laisse également le soin d’apprécier son sens de la répartie…


Sur le site internet de l'Équipe, Laurent Cardona est revenu sur l'incident qui a amené l'expulsion de Schuster et a expliqué sa décision. Une décision qui s'imposait selon lui, au vu du caractère gratuit et violent de son déblayage :

Le 26 juillet à Toulouse, on a été sensibilisés sur tout ce qui nuit à l’intégrité physique des joueurs. C’était une réunion avec les entraîneurs de Top 14 et Pro D2. Ils sont prévenus, ils le savent. Vraiment là, c’est une faute totalement hors contexte, et d’ailleurs, c’est pour cela que je ne vois pas la faute, en direct. Le ballon est sorti. Il y a vraiment intention de nuire à la santé du joueur. (...) On voit des coups d’épaule qui méritent pénalité ou carton jaune. Mais coup d’épaule avec de l’élan comme ça… le joueur (Schuster), dans sa position initiale, il est à trois mètres, ça fait beaucoup d’élan. Quand il vient, le ballon n’est même plus dans le ruck. Il vient dans le dos du joueur au sol. Donc il y a vraiment l’intention de faire mal, plus que de perturber la sortie du ballon. Des fois, on voit des joueurs qui viennent taper pour gêner le 9, perturber la libération. Là, on n’était plus dans le jeu.


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Bon la faute elle y est, hein... Maintenant, 14°, un rouge pénalise les 14 autres qui n'ont pas atteint, ou cherché à atteindre, à l'intégrité physique du joueur... Donc un jaune suffisait... Cardona ne fait pas la bonne analyse : il masque l'exemplarité de la sanction en décidant de pénaliser toute une équipe sur la durée... Il pèse sur le jeu au lieu d'en être le garant... Amen

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