Pro D2. Quel avenir pour les clubs basques après l'échec de l'union ?
Pro D2. Quel avenir pour les clubs basques après l'échec de l'union ?
Quel avenir pour le Biarritz olympique et l'Aviron bayonnais après l'échec de l'union. Les deux clubs basques font face à des sérieuses difficultés financières.
Jamais l’union basque n’avait été aussi proche de voir le jour malgré les réticences des supporters bayonnais. On s’attendait d’ailleurs à ce que les problèmes viennent principalement de l’Aviron alors que se profilait le vote décisif de la section amateur ce vendredi. Celui de son pendant biarrot ce mardi soir devait être une formalité. Mais il n’en fut rien au grand dam du président du Biarritz olympique Serge Blanco. Pour que le BO Omnisports valide le projet de rapprochement, les statuts du club exigeaient un vote à la majorité des deux tiers. Or le non a recueilli 107 voix, soit 27 de plus que le maximum. Un camouflet pour Blanco qui a réagi en annonçant sa démission. Difficile de savoir si cette dernière sera officialisée ou s’il s’agit de simplement faire réagir ceux qui ont voté par la négative. Toujours est-il qu’à l’heure actuelle, l’union basque semble bel et bien morte.Pro D2. Quel avenir pour les clubs basques après l'échec de l'union ?Pro D2 - Biarritz olympique. Serge Blanco démissionne après l'échec de l'union avec l'Aviron bayonnaisUn échec qui pourrait avoir de sérieuses conséquences pour le BO comme pour l’Aviron. L’un comme l’autre sont en proie à de grosses difficultés financières. Du côté de Biarritz, la mairie avait voté une subvention de 1,5 million d’euros pour combler une partie du déficit pour la saison 2014-2015. Mais on imagine que la DNACG va sérieusement étudier les comptes du club en vue de la saison prochaine. Seront-ils à l’équilibre ? Un désengagement du sponsor historique du club, Cap Gemini, n’est pas exclu puisque ce dernier, par l’intermédiaire du grand ami de Blanco Serge Kampf, avait promis de soutenir le club qu’en cas d’union. Si l’argent venait à manquer, le Biarritz olympique pourrait très bien être relégué administrativement en Fédérale.

Quid de Bayonne ? Le président de l’Aviron Manuel Mérin était en pleine réunion avec les supporters pour tenter de mettre les choses au clair lorsqu’il a appris la nouvelle. « C’est une énorme déception. On prend un gros coup sur la tête. On a enterré le rugby basque », a-t-il confié à Sud-Ouest. Il est vrai que la situation des deux clubs ne présage pas d’un avenir radieux. Comme Biarritz, Bayonne va devoir trouver des fonds (1 millions d’euros minimum) en vue de la prochaine saison, et ce, avant le début du mois de juillet. Autant dire que le compte à rebours est lancé. Même Jack Bauer aurait des sueurs froides. D’autant plus que l’Aviron n’est pas certain de pouvoir aligner une équipe compétitive. 15 joueurs sont déjà partis. Les survivants de la relégation avaient donné leur accord pour évoluer avec l’entité basque. Vont-ils confirmer en acceptant une baisse de salaire pour éventuellement jouer le maintien ou bien céder aux sirènes des autres clubs ?
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Cette histoire concerne que les basques, mais putain , si mon club décide de fusionner avec le stade toulousain, ça me foutrait franchement les boules (d'ailleurs je participerai à la création d'un vrai club columérin en 4ème série). Je préfère voir mon club en 4ème série plutôt que mangé par un gros club voisin.

M'enfin heureusement on en est pas là chez nous...

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