Pro D2. Le projet de la fusion entre l'Aviron Bayonnais et le Biarritz Olympique dévoilé
Pro D2. Le projet de la fusion entre l'Aviron Bayonnais et Biarritz dévoilé.
Le projet de la fusion entre l'Aviron Bayonnais et le Biarritz Olympique a été dévoilé ce mardi. Il prévoit la création d'une équipe pro mais pas seulement.
Comme on pouvait s’y attendre, la relégation de l’Aviron Bayonnais en Pro D2, ainsi que les finances dans le rouge des deux clubs basques a relancé le projet de fusion avec le Biarritz Olympique. Et ce, alors que le président bayonnais Manuel Mérin avait décidé de couper court aux discussions suite à des menaces envers sa personne. C’est cependant ce même Mérin, accompagné de son homologue biarrot Serge Blanco, qui a présenté un projet de rapprochement aux élus des deux villes ce mardi après-midi. Un projet qui aurait d'ores et déjà été accepté par les actionnaires et représentants des clubs de supporters de Biarritz. En sera-t-il de même de l’autre côté alors qu’une date limite a été fixée au 14 juin selon RMC Sport ? Rien n’est moins sûr. Réponse jeudi matin lors de la réunion du conseil de surveillance. Ce que l’on peut dire en revanche, c’est que l’on n'en est plus au stade des idées.

Une équipe pro et deux équipes en Fédérale

Le projet prévoit la création d’une équipe professionnelle avec l’objectif de retrouver le Top 14, puis à long terme de représenter le Pays basque au plus haut niveau européen. Pour ce faire, 15 joueurs de chaque équipe seraient conservés. Imanol Harinordoquy pourrait d’ailleurs faire son retour au pays alors que Vincent Etcheto, actuel entraîneur des arrières bordelais, est annoncé pour intégrer le staff. La fusion se ferait également au niveau des Espoirs et des centres de formation. Pour refaire du Pays basque une place forte du rugby, l’accent va d’ailleurs être mis sur ce dernier point puisque le projet prévoit également la création de l’Eskual Rugby Académie, avec l’objectif d’aider les clubs amateurs dans la formation et détecter de jeunes talents destinés à intégrer le centre de l’entité principale.

Cette dernière sera d’ailleurs dirigée sous la forme d’une coprésidence, avec un représentant des deux clubs (Manu Mérin – Nicolas Brusque, actuel président des Socios du BO). Lesquels ne vont bien évidemment pas disparaître. Ils conserveront leurs prérogatives en ce qui concerne leur école de rugby respective ainsi que chez les U16 et U18. Ils seront également représentés chez les Séniors via deux équipes qui devraient uniquement évoluer au niveau amateur. Elles ne pourront en effet dépasser la Fédérale 1. Selon toute vraisemblance, elles devraient au mieux être intégrées en Fédérale 3 ou au pire en 4e série.

Respecter une certaine équité

Pour fonctionner, cette nouvelle entité basque, qui n’a d’ailleurs toujours pas de nom officiel, pourra compter sur un budget de 15 millions. Capgemini s’engageant pour les quatre prochaines années. Si on ne connaît pas encore le nom des joueurs et des entraîneurs conservés, on sait cependant que 3,5 millions d’euros sont prévus pour les licenciements, les salariés des parties administratives n’étant pas concernés. Côté bayonnais, le troisième ligne Charles Ollivon et le talonneur Anthony Étrillard (22 ans tous les deux) se sont déjà engagés en faveur du RCT, mais beaucoup sont encore dans l'incertitude. En attendant la création d’un nouveau stade, les matchs devraient se dérouler en alternance entre Aguiléra et Jean Dauger afin de contenter tout le monde.

Ce qui ne sera pas une mince affaire. Fermement opposés au projet, les supporters bayonnais ont décidé de montrer une nouvelle fois leur mécontentement devant leur mairie ce mercredi soir. Selon Sud-Ouest, « les organisateurs de cette manifestation ont appelé les commerçants de la ville à tirer leur rideau en signe de solidarité » Du côté d’Aupa BO, on montre aussi des signes de colère, mais les Biarrots semblent plus résignés que leurs voisins.

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@Ced, bon c'est vrai que les 3 exemples que tu donnes ça ne fait pas trop envie 🙂 . Enfin, la politique de stars à Perpignan ça n'a pas été un franc succès non plus. Ceci dit, Bilbao avec cette politique "locale" n'a pas eu des résultats honteux, dans un sport et un championnat plutôt concurrentiels. Quelques titres, pas mal de places d'honneur, et des parcours honorables en coupe d'Europe (la petite, pas trop la grande, mais c'est déjà pas mal).Alors je sais bien qu'au Pays Basque on est un peu diminués intellectuellement, mais bon...

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