Les 5 points à retenir du match de barrage entre le Stade Toulousain et Oyonnax (20-19)
Stade Toulousain - Oyonnax : Les 5 points à retenir
Le Stade Toulousain s'est qualifié pour les demi-finales du Top 14 au bout du suspense, en venant à bout d'une redoutable équipe d'Ouonnax (20-19). Les 5 points à retenir, à chaud.
Le Stade Toulousain va retrouver les demi-finales du Top 14. Un an après avoir été éliminé en match de barrage par le Racing Métro 92 à Ernest-Wallon, les Rouge et Noir ont cette fois réussi à triompher d'Oyonnax sur leur terrain. Mais que ce fut dur... à chaud, les 5 points à retenir de la rencontre.

Oyonnax à la hauteur du rendez-vous

Oyonnax était l'invité surprise de ces phases finales de Top 14. Sur la pelouse du stade Ernest-Wallon, les hommes de Christophe Urios ont démontré qu'ils y avaient parfaitement leur place. Fidèle à sa réputation d'équipe « pénible », l'USO est passé à deux doigts de réaliser un petit exploit. Malgré un premier quart d'heure difficile, les Oyonnaxiens ont pris l'avantage au score juste avant la mi-temps, et ont même compté jusqu'à 7 points d'avance à la 50ème minute de jeu. Malheureusement pour eux, ils n'auront pas tenu la distance...

La mêlée toulousaine toujours problématique

En l'absence de Census Johnston (suspendu) ou de Vasil Kakovin (blessé depuis des mois), on savait que le pack toulousain serait en difficultés sur ce match. Ca n'a pas manqué. Neemia Tialata a été largement dominé par Antoine Tichit, aussi puissant que roublard dans l'exercice de la mêlée. Un secteur qui s'est néanmoins amélioré en seconde période grâce aux rentrées de Dorian Aldegheri et Cyril Baille. Mais face à Clermont qui dispose de plus de profondeur de banc qu'Oyonnax en premire ligne, ces problèmes récurrents pourraient coûter cher...

Le banc toulousain fait la différence

Les « Oyomen », comme on les surnomme parfois, ont sans doute vu ce qui différencie une très bonne équipe d'un vrai challenger au Bouclier de Brennus : un très gros banc. La puissance de Iosefa Tekori, Gillian Galan ou Yann David ont fait mal dans les 30 dernières minutes du match, et c'est au bout d'une action de jeu interminable que le jeune Cyril Baille a pu inscrire l'essai de la victoire. Les Haut-Bugistes avaient les armes, mais ils n'avaient pas la caisse.

Un turnover qui fait très mal

À la 72ème minute de jeu, les Oyonnaxiens ont encore 4 points d'avance squattent les 22 mètres toulousains. Avec un peu plus de patience, peut-être auraient-ils pu provoquer la pénalité qui leur aurait permis de plier le match. Las, le puissant troisième ligne centre Viliami Ma'afu a commis un en-avant qui a coûté cher, puisque derrière, Toulouse s'est lancé dans une offensive qui a duré plus de deux minutes. Avec la conclusion que l'on sait : un essai de Baille.

De beaux adieux pour Guy Novès

Guy Novès sera très probablement le successeur de Philippe Saint-André au poste de sélectionneur du XV de France. La Fédération Française de rugby devrait officialiser la nouvelle demain. Le manager toulousain a donc sans doute disputé son dernier match à Ernest-Wallon, et ses supporters l'ont bien compris, en lui rendant un hommage chaleureux avant et après la rencontre.

Novès terminera t-il sa longue carrière en Rouge et Noir sur un 11ème Bouclier de Brennus en tant qu'entraîneur ? Certes, les Toulousains impressionnent beaucoup moins que Clermont, Toulon, voire même le Stade Français. Mais il ne faut jamais enterrer les grandes équipes...

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@Minotop
De toute façon il y a toujours une équipe espoir et un centre de formation. C'est obligatoire. La question c'est est ce qu'à partir d'un certain âge on les vire ou on les fait jouer en équipe 1.
Après c'est pas faux pour le coup des équipes nationales. Mais c'est pas le cas en PorD2. C'est même le contraire, c'est les étrangers qui partent en équipe nationales.

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