Jouer dans le championnat néo-zélandais pour se relancer. Un choix viable ?
L'ITM Cup offre une chance aux joueurs méconnus. / Crédit Photo : BigBadaboom0 (licence
De plus en plus de joueurs essaient de donner un second souffle à leurs carrières en tentant l'aventure en Nouvelle-Zélande. Un choix payant pour certains.
La question peut paraître loufoque surtout que ces dernières années c’est plutôt la France et son championnat qui ont fait figure de terre d’accueil pour les joueurs étrangers en quête de rédemption ou de temps de jeu. Si le Top 14 a la cote depuis de nombreuses années, une autre tendance se dégage aujourd’hui : partir pour la Nouvelle-Zélande pour donner un second souffle à une carrière en perte de vitesse. Ce choix, c’est celui qu’a fait le Français Regis Lespinas, ancien joueur du LOU, avant l’été. A 28 ans, et sans réels débouchés avec le club lyonnais, Lespinas a en effet rejoint l'équipe des Napier Old Boys Marist avec l’objectif de se faire repérer par une province et ainsi jouer l’ITM Cup puis à long terme le Super 15. Un pari osé et presque réussi puisque celui qui a été formé à Brive, a remporté le trophée le plus emblématique du rugby néo-Z : le Ranfurly Shield.

Mais le Tricolore n’est pas le seul à avoir tenté l’aventure néo-zélandaise. Avant lui, l’Anglais Matt Symons, ancien joueur du club d’Esher en seconde division anglaise, avait rejoint la province de Canterburry. C’est d’ailleurs sur les conseils de son petit frère, qui lui-même évolue en ITM Cup avec Tasman, qu’il a décidé de se relancer. A l’inverse de Regis Lespinas, qui a tout de même été signé par les Hawke's Bay Magpies pour participer à l’ITM Cup, Symons est en passe de réussir son pari puisque le site ESPN Scrum nous apprend que le joueur Anglais a été recruté par les Chiefs pour jouer en Super 15 l’année prochaine. Le rêve néo-zélandais se poursuit donc pour lui alors que les Blues et les Crusaders, avec qui il avait notamment joué en amical contre les Hurricanes, étaient également intéressés.

Une success-story qui pourrait en inspirer d’autres. Si bien évidemment le cas de Matt Symons est assez exceptionnel, partir à l’étranger c’est avant tout une formidable occasion de découvrir une nouvelle culture, que ce soit sur un plan sportif ou de la vie quotidienne. Mais c’est également un moyen de faire parler de soi avant un éventuel retour à la maison. Ce que ne semble pas du tout avoir envisagé le Français, qui, en à croire les dernières photos publiées sur son compte Twitter, se plaît de l’autre côté du monde. On a presque envie de tout laisser tomber pour le rejoindre.


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  • Grisou
    17632 points
  • il y a 10 ans

Il faut vraiment en avoir pour faire ca ! Chapeau à lui ! Et en meme temps qu'est-ce que je l'envie...

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