INTERVIEW. Fédérale 1 - Blagnac. Bryan De Carvalho : ''en Nouvelle-Zélande, le rugby est toujours un sport d'évitement''
Bryan De Carvalho se souviendra toute sa vie de son séjour en Nouvelle-Zélande.
Bryan De Carvalho a toujours voulu partir jouer en Nouvelle-Zélande. Suite au décès de sa jeune soeur, il a franchi le pas et ne le regrette pas.

Peux-tu nous parler de ton parcours en France ?

J'ai commencé le Rugby à Tarascon sur Ariège, j'y ai joué 10 ans, de la catégorie poussins jusqu'en cadets. Après une très bonne dernière saison avec l'UST et notamment un tournoi de rugby à 7 qui m'a ouvert les portes des sélections départementales et régionales j'ai eu la chance d'être convoqué à des sélections de recrutement pour l'Aviron Bayonnais ou j'ai signé en Crabos. J'y suis resté 3 saisons jusqu'en Espoirs. J'ai ensuite pris la direction de Carcassonne pour intégrer le centre de formation en 2014. Deux saisons à l'USC, la première avec le groupe Espoirs et la deuxième avec le groupe professionnel qui m'a permis de jouer 20 matchs de Pro D2 durant la saison 2015/2016 au poste de talonneur. Une bonne entrée en matière à 20 ans.

C'est à la fin de cette saison la que les choses ont changés pour moi, dans un premier temps car à l'issu de mes 20 feuilles de matchs en Pro D2 avec Carcassonne, l'encadrement sportif n'a pas souhaité me conserver et ayant appris cela assez tard je n’ai pas pu retomber sur mes pattes rapidement avec les clubs qui s'intéressaient alors à moi à l'époque. À savoir que depuis des années, j’ai toujours eu le souhait de partir à l’étranger jouer au rugby, notamment dans un pays anglo-saxon pour apprendre l’anglais aussi, cela a toujours était dans un coin de ma tête.

Qu'est-ce qui t'a amené à partir en Nouvelle-Zélande ?

À l’intersaison, en août 2016 ma petite sœur nous a quittés… Elle avait 17 ans et était handicapée de naissance. Elle représentait pour moi une source de courage et de force inépuisable ! Je vous laisse donc imaginer la difficulté de la période pour ma famille et moi-même. C’est à ce moment-là que mon agent m'a appelé et m'a dit qu’il pouvait si je le souhaitais m’envoyer jouer en Nouvelle-Zélande, il m’a fallu deux petites heures pour me décider, le temps d’en discuter avec ma famille et ma compagne, et j’ai rappelé mon agent pour lui dire que je me lançais dans l’aventure avec ma copine alors photographe. Dans cette période de deuil, je me suis retrouvé totalement perdu malgré le soutien de mes proches, je me suis dit que s’était peut-être le bon moment pour partir car ma sœur aurait voulu que je parte jouer au rugby là-bas. Elle aurait été fière de moi. 

C’est donc par l’intermédiaire de Blair Stewart (ancien demi d’ouverture de Grenoble et Bayonne) que mon agent a pu me proposer cela. En effet Blair a commencé le rugby en Nouvelle-Zélande dans le club de Sydenham Rugby à Christchurch, il avait déjà envoyé Gillen Larrart avant moi, un très bon joueur qui joue à Anglet aujourd’hui et que j’ai côtoyé aussi à Bayonne, tenter l’expérience. D’ailleurs j’ai beaucoup échangé avec Gillen avant mon départ pour qu’il me donne son ressenti sur son aventure là-bas. Il m’a dit de ne pas hésiter une seconde et de foncer. Blair s’est occupé de tous : me mettre en contact avec Sydenham ; me trouver un logement et un emploi sur place car le rugby en Nouvelle-Zélande n’est pas rémunéré comme ici en France aux niveaux intermédiaires ; mais aussi l’ouverture d’un compte bancaire et même du taxi à mon arrivée à l’aéroport de Christchurch. 

Il y a eu évidemment une contrepartie à ce choix-là car la saison en Nouvelle-Zélande ne démarre qu’en novembre par des tournois de rugby à 7, suivis d’une préparation physique en décembre et un début de championnat à XV en Janvier. C’est pourquoi j’ai également fait le choix de travailler de juin 2016 à septembre 2016 dans une entreprise de travaux paysagers en Ariège près de chez mes parents pour me financer le voyage (billet d’avion, visa, budget voiture…ETC) mais également du coup de rejouer pour Tarascon le temps de quelques semaines et de 5 matchs de championnat honneur, tous simplement pour garder « le contact avec le ballon » et ne pas me retrouver manchot lors des premiers entraînements avec les Kiwis.Ce fut donc tout naturel pour moi de revenir jouer là où tout a commencé sans contrepartie financière. J’ai contacté Michel Audabram, aujourd’hui président de l’UST et anciennement mon entraîneur pour lui demander si je pouvais jouer avec eux le temps que je prenne l’avion, il a évidemment accepté. Cela a créé des tensions avec mes proches car passer d’une saison de Pro D2 avec Carcassonne au championnat honneur à Tarascon en quelques mois n’a pas été du goût de tous, mais j’en suis aujourd’hui très fier car comme on dit "quand tu ne sais pas où tu vas, regarde d’où tu viens", et rejouer au Moulin Neuf m'a procuré des sensations que j’avais oubliées. J’ai décollé de l’aéroport Toulouse-Blagnac le 10 octobre 2016 pour arriver à Christchurch le 13 octobre. J’ai commencé à travailler le 14 octobre, c’est dire l’organisation précise de Blair ! J’ai d’abord été déménageur, puis laveur de voiture, ensuite ouvrier sur des chantiers de construction en Full-time (CDI).

Comment s'est passée ton adaptation au pays au long nuage blanc ?

J’ai commencé les entraînements pour participer à des tournois à 7 début novembre, l’adaptation a été très rapide, les Kiwis sont formidables. De plus, je vivais avec un joueur de mon équipe donc j’ai été de suite très à l’aise. Nous avons fait deux tournois de rugby à 7 sur le mois de novembre, une bonne entrée en matière pour évaluer le niveau ! C’est incroyable le niveau des mecs là-bas, ils sont faits pour jouer au rugby. En janvier a commencé la préparation physique pour la saison à XV, j’étais « en cannes » après avoir fait du Seven, mais j’avais cependant du mal à enchaîner le boulot chaque jour et les entraînements 2 fois par semaine... J’ai rapidement perdu beaucoup de poids. Lors de la mise en place du groupe, j’ai commencé avec la « Div one » (équipe première), puis je suis descendu avec la « Div Two » (équipe réserve) car priorité aux Néo-Zélandais, et je ne vous cache pas que les deux talonneurs qu’il y avait devant moi étaient vraiment très fort, sans compter Codie Taylor retenu avec les Crusaders, mais qui pouvait à tout moment redescendre avec Sydenham. 

J’ai donc fait mes classes en Div 2, et même dans cette équipe réserviste j’ai franchement beaucoup appris ! Déjà humainement, car la mentalité des Néo-Zélandais est incroyable d’humilité, certains mecs ont un niveau tellement élevé, que je suis persuadé que s’ils avaient pris l’avion avec moi à mon retour, ils joueraient aujourd’hui en division professionnelle en France pour des salaires en conséquence. Mais non, ces mecs-là bossent la journée de 6h du matin à 16h, souvent dans des métiers manuels et physiques et s’entraînent comme des machines physiquement après le boulot, sans compter leur enthousiasme et leur énergie lorsqu’il s’agit de s’entraîner et de jouer au rugby. En termes de jeu, j’ai constaté rapidement que le rugby là-bas est toujours un sport « d’évitement » tandis qu’ici en France on est sur un sport de « contact ». Pour exemple, nous avons dû utiliser le bas les boucliers lors des entraînements qu’une paire de fois, ils s’avèrent inutiles. Priorité au jeu, au déplacement du ballon, à la technique individuelle, la continuité du jeu… D’ailleurs cela se remarque en match, offensivement c’est une orgie de rugby, les scores sont fous de part et d’autre et du coup c’est défensivement que les choses sont différentes. J’admets que notre organisation défensive ici en France est meilleure. 

Dans ce jeu mis en place, mon niveau a rapidement évolué car entouré de mecs aussi bon au rugby, je me suis retrouvé dans des conditions idéales pour progresser. Je n’ai jamais marqué autant d’essais en si peu de temps. Franchement, je ne peux pas vous expliquer avec des mots cette expérience sportive, humaine, c’est extraordinaire. Je ne vous parle même pas de la vie de groupe. Les entraîneurs ne sont pas là pour « diriger » mais pour apporter de l’aide techniquement s’il y a besoin, les entraînements sont souvent menés par les joueurs avec un sérieux et un respect absolu (bon évidemment ça chambre et ça rigole mais jamais dans le but de nuire à la qualité des entraînements). Les ateliers et les skills ne se terminent jamais sans qu’il y est un « check » général du groupe, un genre de congratulation d’équipe, on se tape tous dans la main pour se féliciter du sérieux et de la qualité mise en place sur les skills. À chaque water time, chacun échange avec l’autre de rugby et on s’entraide. Les tauliers du groupe viennent à la rencontre de ceux qui ont besoin d’évoluer techniquement pour leur donner des conseils, toujours dans le but de tirer les performances du groupe vers le haut ! 

Un cri de guerre est systématiquement entonné à la fin de chaque entraînement, on se retrouve en cercle et on chante le « Bus driver » de Sydenham. Du coup, cette vie de groupe absolument parfaite se reflète lors des matchs. Aucune prise de tête, on joue pour s’amuser, on tente des choses, si ça marche on pousse un cri de joie suivi de « check », si ça ne marche pas, on ne s’engueule pas, on va féliciter le coéquipier simplement pour avoir tenté et lui disant que la prochaine sera la bonne. Et c’est comme ça que l’on réalise des enchaînements de jeux absolument hallucinant conclu par des essais dont seul les Néo-Zélandais ont le secret !!!!!!! Ils jouent sans complexe.

Dirais-tu que cette expérience en Nouvelle-Zélande t'a changé ?

Si vous voulez mon avis, avec ce que j’ai vécu là-bas je pense que les Néo-Zélandais sont aujourd’hui les meilleurs car dans les niveaux intermédiaires ils jouent au rugby sans professionnalisme, sans argent, sans pression du résultat. D’où ma déclaration dans Rugby Amateur dans laquelle j’ai dit que j’avais beaucoup plus appris là-bas en 10 mois que lors de mon expérience professionnelle ici en France. Même si l’on prétend le contraire, lorsqu’un joueur « tente » quelque chose ici en France et qu’il est en échec, on va lui taper sur les doigts et le pénaliser dans les choix qui seront fait derrière, simplement car on est dans l’obligation de la performance et du résultat. Et les joueurs rémunérés ont évidemment une obligation de performance et de résultat. Je suis pour ma part un joueur très sujet à la pression, j’ai donc été beaucoup plus à l’aise et en réussite en Nouvelle-Zélande avec cet état d’esprit que lors de mes performances en France ou réussir est primordial pour jouer. Je pense donc que c’est pour ça que la formation néo-zélandaise a été plus efficace pour moi que mon expérience professionnelle en France.On obtient le meilleur des joueurs en les mettant dans des conditions idéales pour qu’ils aient confiance en eux. Voilà l’avis PERSONNEL que je me suis fait et que j’ai tiré de cette expérience. Je me trompe peut-être. Du coup, j’incite aujourd’hui tous joueurs de rugby à tenter la même aventure que moi et à se faire ça propre idée ! Que tu sois amateur, jeune sorti de centre de formation, ou même un joueur aguerri, je te conseille si tu as l’occasion de partir jouer au rugby en Nouvelle-Zélande comme je l’ai fait. Si t’es un amoureux du rugby tu ne peux pas refuser… Cela demande évidemment une remise en question et des concessions à faire, comme le fait de ne pas être rémunéré et de devoir travailler à côtés du rugby pour vivre. Mais c’est une expérience très enrichissante, sportive mais surtout humaine. Je regrette parfois d’être revenu en France, et il y a des matins  je me lève et je me dis que je vais reprendre l’avion et retourner jouer avec les « Bus Driver de Sydenham ».

En-dehors du rugby, qu'est-ce qui t'a le plus marqué ?

Les relations humaines tous simplement ! Les gens sont d’une gentillesse incroyable, ils ont une vie très saine et sont très respectueux, notamment de leurs législations et de leurs cultures. Ils sont avenants, tolérants et sont toujours là pour t’aider en cas de besoin, qu’ils te connaissent ou pas. Pour exemple, la personne qui nous a accueillis en collocation à notre arrivée ma copine et moi nous a payé notre voiture le temps que l’on transfère les fonds du compte en banque français à notre compte néo-zélandais, et nous ne le connaissions que depuis 7 jours à ce moment-là… Impossible en France ! J’ai aussi eu la chance de rencontrer des mecs extraordinaires dans mon équipe et dans la société pour laquelle je travaillais sur des chantiers de construction, des Kiwis, des Samoans, des Tongiens, des Fidjiens, des Philippins, des Irlandais, des Chiliens. Tous prêts chaque jour à me donner un peu de leur gamelle pour me faire goûter leurs plats typiques et à me venir en aide lorsque j’avais des problèmes. J’ai vraiment beaucoup travaillé pour pouvoir vivre là-bas, et je n’aurais sûrement pas aussi bien vécu mon aventure si ces relations humaines-là n’avaient pas étaient présentes.

Une anecdote à nous raconter pour nous donner encore plus envie de partir ?

Lorsque j’ai annoncé à mon équipe en juin 2017 que je devais rentrer en France pour des raisons familiales et professionnelles, j’ai eu droit à des mots et des gestes de sympathie qui m’ont réellement fait chaud au cœur de la part de mecs que je ne connaissais que depuis quelques mois. Ils ont bien compris que j’aurais aimé rester… Mais je ne pouvais pas. Du coup, lors de mon dernier match le 10 juin 2017 avec le maillot de Sydenham en DIV 2, nous avons reçu l’équipe de Sumner à domicile, j’ai joué 70 minutes, et lorsque je suis sorti pour laisser ma place à mon remplaçant, ils ont concrètement décidé de stopper le match quelques minutes simplement pour venir me checker à tour de rôle, comme si j’étais un grand joueur qui jouait son dernier match après avoir marqué l’histoire du club... Je me suis senti très gêné. L’un d’eux ma même dis qu’il ne voulait pas que je sorte et que je sois remplacé. « You have to score today bro, it’s your last game with us », c’est ce qu’il m'a dit, que je devais marquer un essai pour mon dernier match. 

Je n’ai malheureusement pas marqué pour ce dernier match, mais je remercie Tui (son prénom) pour ces mots-là. L'histoire ne s'arrête pas là puisque lors de la traditionnelle réception d’après-match au Cashmere club, j’ai comme d’habitude enfilé ma chemise et ma cravate du club pour aller boire une bière avec mon équipe et assister à l’élection des hommes du match de chaque catégorie, au discours de chacun d’entre eux et au mot du président. Je suis tombé de ma chaise lorsque mon nom a été cité en tant qu’homme du match de la catégorie DIV 2 ce jour-là contre Sumner, conscient d’avoir fait un bon match certes, mais pas de  à être homme du match. Car franchement j’ai joué avec des machines dans cette équipe ! J’ai alors dû monter sur scène, remercier tout le monde, et annoncer mon départ à l'ensemble du club, le tous en anglais évidemment. 

Déjà beaucoup d’émotion à ce moment, lorsque mon entraîneur et mon capitaine ont pris la parole pour vanter ma personne et me remettre le trophée, ainsi que le maillot du club avec mon numéro dans le dos, cela ne leur a pas suffi apparemment ce soir-là. Le 10 juin 2017 avait lieu à Christchurch la rencontre entre les Crusaders et les Lions britanniques, cerise sur le gâteau donc, ils m’ont offert une place pour aller voir le match par l’invitation de Codie Taylor, talonneur des Crusaders, des All Blacks et enfant du Sydenham rugby, rien que ça…. Le plus marrant est que je n’avais plus de téléphone à ce moment-là pour ramener des souvenirs (photos et vidéos). Absolument inoubliable comme cadeau.

Comment s'est passé le retour au pays ? As-tu retrouvé un club facilement ?

J’ai rapidement eu des contacts avec Blagnac et d’autres clubs lorsque j’ai annoncé mon retour en France, mais comme un signe, c’est à Toulouse-Blagnac que j’ai atterri le 12 juin. Benoit Trey, le président m'a alors convier à le rencontrer;  ainsi que Christophe Deylaud, et à me faire une proposition. Leur projet sportif m'a immédiatement conquis par son ambition. De plus, l’une de mes exigences était d'obtenir un emploi à côté du rugby, et j’ai en quelques jours signé un CDI dans une société de services en tant que commercial. Très satisfait qu’ils aient tenu leurs engagements, c’est donc naturellement que j’ai rejoint les rangs du BSCR.

En ce qui concerne la saison, il n’y a qu’à jeter un œil sur les résultats et le classement, nous sommes premiers de notre poule et nous avons même terminé premier national à l’issue de la phase aller de la Fédérale 1. Je joue ici avec des mecs adorables et compétents, qui arrivent à associer la performance et une bonne vie de groupe (évidemment on vit beaucoup mieux dans la victoire que dans la défaite). Personnellement, j’admets que c’est une saison difficile car je me suis engagé dans un championnat relevé ou la concurrence est rude. De plus, je ne suis pas épargné physiquement ces derniers temps. J’ai beaucoup maigri en Nouvelle-Zélande, je dois donc encore beaucoup travailler pour avoir ma place dans l’équipe. Les places sont chères. Mais je suis conscient de participer à quelque-chose d’important à Blagnac, alors je vais donner mon meilleur pour le club et aller le plus loin possible cette saison… La suite, on verra.

Rentrer en France a aussi été pour toi l'occasion de monter une association en souvenir de ta soeur. Peux-tu nous en dire un peu plus ?

L’une des raisons de mon retour en France était évidemment ma famille : mes parents mon frère et ma grande sœur. Au décès de Dayana, nous avions abordé en famille l’idée de créer une association en son nom pour conserver d’une part sa mémoire mais aussi pour venir en aide à ses camarades de classe du centre de l’Institut Médico Educatif de Saint Jean du Falga dans l’Ariège où elle était scolarisée. L’idée a muri durant plusieurs mois, et c’est à mon retour de Nouvelle-Zélande que nous avons « enclencher le pas ». Ma maman s’est occupée de l’administratif et est aujourd’hui la présidente. Mon père est en charge de la logistique, mon grand-frère s’occupe de la trésorerie, ma grande- sœur est la secrétaire, et pour ma part je suis le co-président.
L’association s’appelle « PRINCESS DAYANA 09 ». A ce jour nous n’avons qu’un seul événement à notre actif qui s’est déroulé sur le marché de noël de Les Cabannes (Ariège) le 17 décembre dernier. Nous y avons vendu des goodies, décorations de noël et friandises. Cet événement fut un franc succès pour une première et pour une jeune association comme la nôtre. A savoir que la finalité des fonds récoltés est d’investir dans l’amélioration du quotidien et des conditions de vie des enfants de l’IME de Saint Jean du Falga. Le projet actuel est le financement d’un bras de balnéothérapie articulé permettant aux enfants en fauteuil d’être transportés dans l’eau sans avoir à les porter. Cet aménagement nécessite aujourd’hui une enveloppe de 5000 euros... C’est donc notre premier objectif à travers nos actions, aider au mieux le centre à financer cela.

Du coup, j’ai depuis quelques mois de mon côté un projet de vente aux enchères de maillots de rugby de Top 14 et de Pro D2 dédicacés par les effectifs professionnels de la saison 2017/2018. Je suis actuellement en pleine « récolte » des maillots en faisant appel à des joueurs et dirigeants que j’ai eu la chance de rencontrer dans les clubs par lesquels je suis passés. Je dispose à ce jour de 15 maillots, je remercie d’ailleurs les joueurs ayant rapidement accepté de participer à mon projet et qui m’ont déjà fait part de leurs maillots. Une dizaine de maillot supplémentaire devrait arriver, dès leur acquisition, nous procèderons à la vente aux enchères. 
 Je fais donc appel à toutes les personnes (joueurs, dirigeants ou même supporters) pouvant m’aider à obtenir les maillots dédicacés des clubs suivants : Perpignan, Béziers, Narbonne, Massy, Agen, Montpellier, Pau et le Stade Français. Le rugby est un sport de valeurs et on dit souvent que c’est l’école de la vie. Je fait aujourd’hui appel à ces valeurs pour venir en aide aux enfants malades, pour soutenir notre association familiale et évidemment pour la mémoire de ma petite sœur Dayana.

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Beau témoignage et tous mes vœux de succès pour la suite de ses aventures!

Humilité et remise en cause, deux valeurs fondamentales qu'on ne sait pas cultiver en France... et pas qu'en Rugby.
Nous avons beaucoup à apprendre des autres, il serait temps de mettre notre orgueil dans notre poche.
"Savez-vous pourquoi les Français ont choisi le coq comme emblème ? C'est parce que c'est le seul oiseau qui arrive à chanter les pieds dans la merde! "

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