VIDEO. Dopage. « Rugby à charges. L'enquête choc », le monde du rugby réagit vivement
Dopage - « Rugby à charges. L’enquête choc », le monde du rugby réagit.
En dévoilant son livre intitulé « Rugby à charges. L’enquête choc », Pierre Ballester savait que les réactions seraient vives au sein du rugby français.
En dévoilant une infime partie de son livre intitulé « Rugby à charges. L’enquête choc » avant sa sortie le 5 mars prochain, le journaliste sportif Pierre Ballester savait très bien que les réactions seraient vives au sein du rugby français. Il s'attendait à ce que les anciens joueurs mentionnés et associés au dopage dans les années 70-80 par l’ancien médecin du XV de France Jacques Mombet allaient monter au créneau pour se défendre. Il faut dire que ce qu’avance Pierre Ballester après presque deux ans d’enquête et plus de 60 personnes interrogées, à savoir la prise par certains internationaux français d'amphétamines ainsi qu’un recours parfois organisé à des produits interdits, ne fait pas plaisir à tout le monde.

Crédit vidéo : France Info

Les anciens joueurs :

Denis Charvet, centre du XV de France entre 1986 et 1991 :

Via RMC Sport, il s'est dit vexé, humilié est choqué par les allégations de ce livre. « Ce monsieur veut faire du sensationnel à tout prix et vendre son livre. C'est honteux. Il n'y a jamais eu une pilule, ni une proposition de quoi que ce soit. Il n'y a jamais eu de dopage comme il peut en parler. Si on s'était vraiment dopé, on aurait été champions du monde. On ne l'a pas été, on a même été ridiculisé en finale (de la Coupe du monde 1987) contre les All Blacks (29-9) ». Malgré les nombreuses sources dont dispose le journaliste, Denis Charvet estime que « c'est honteux de dire des choses sans preuve ». Il faisait d'ailleurs partie de l'équipe qui a battu les All Blacks en 1986 à Nantes (16-3) en 1986. Il se souvient avoir eu très peur avant le match, mais réfute le recours à des produits illégaux : « Notre seul dopage c'était le rêve. » « À l'époque, le seul truc que l'on prenait, c'était du Guronsan (antiasthénique contenant de la vitamine C et de la caféine), et encore, on en prenait pour se rassurer mais on n'en avait pas besoin, » confie le consultant sportif dans Le Parisien.


Crédit vidéo : RMC

Philippe Sella, centre du XV de France entre 1982 et 1995 :

Nommé par l'une des sources du journaliste sportif, à savoir l'ancien médecin des Bleus entre 1975 et 1995 Jacques Mombet, l'actuel directeur du rugby à Agen trouve l'ouvrage « vraiment grotesque » via L'Équipe. « Il y a davantage que de la suspicion, car on parle de prise exceptionnelle. Une prise d'amphétamine, ça ne me concerne pas. Il doit y avoir quiproquo. En tout cas, c'est malvenu de citer mon nom. Je sais comment je me suis préparé. Je n'ai absolument rien à me reprocher. » Selon le quotidien sportif, il pourrait engager des poursuites pour diffamation.

Les Bleus actuels :

Bernard Le Roux, troisième ligne du XV de France :

Comme ses coéquipiers, le joueur du Racing-Métro a été surpris par le contenu du livre car il considère qu'il n'y a pas matière à débat. « Ça va faire cinq pages, non ? ». Les actuels joueurs sont aujourd'hui très loin de cette époque et des produits (amphétamines, Ventoline, corticoïdes, les anabolisants, hormones de croissance) mentionnés par Pierre Ballester. « On prend parfois de la créatine, de la protéine mais c'est pour la récupération », indique le joueur via RMC.

Jules Plisson, ouvreur du XV de France :

Le Parisien estime qu'à l'heure actuelle, il n'y a pas de dopage dans le rugby en France car « tous les produits, tous les compléments alimentaires que l'on peut prendre sont contrôlés. » Plisson d'évoquer via Rugbyrama une surveillance de tous les instants de la part des agences antidopage. « Je ne vois pas comment on peut passer à travers. Je pense que si des mecs étaient dopés, le lendemain ils pourraient rejouer ». Or, il faut plusieurs jours aux rugbymen pour récupérer après un match. « Si j'étais dopé, je ne serais pas comme ça physiquement. J'appelle le docteur avant même de prendre un Aspégic ».

Sofiane Guitoune, ailier du XV de France :

Le joueur de l'UBB préfère lui aussi en rire : « Je suis à dix mille lieues de voir qu'il y a du dopage dans le rugby. Ou alors ça n'a rien à voir avec le rugby pro. Je mange normalement, je vais au McDo, je bois des bières après les matchs, je prends du Nutella. Il n'y a pas besoin de se doper pour être professionnel. » Il précise qu'on ne lui a jamais proposé des produits dopants dans sa carrière, tout en évoquant les nombreux contrôles dont les joueurs font l'objet. « Tu sais très bien que si tu te dopes, tu vas te faire prendre. Ça sert à quoi de briller trois mois pour se faire griller ? ».

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C'est bien connu que tous les écrivains sont des toxicos donc pas crédibles... Encore un roman à la con type Tryerothveiller 😉

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