Découvrez les confessions de Malakai Fekitoa​ sur Boudjellal et son avenir à Toulon
Top 14 - RCT. Malakai Fekitoa avoue avoir progressé à Toulon.
Le centre international néo-zélandais de Toulon Malakai Fekitoa évoque sa relation avec son président Mourad Boudjellal et son possible retour au pays.

"Pour lui, c'est que du business ici. C'est pourquoi j'ai réalisé que je devais me préoccuper de ce qui est bon pour moi. Lui, il fait ce qui est bon pour lui." On l'a compris, Malakai Fekitoa ne passera pas ses vacances de fin d'année avec Mourad Boudjellal. L'ancien All Black entame sa deuxième saison à Toulon et il a appris à connaître le président tout-puissant du Rugby Club Toulonnais. "Il est assez direct. S'il n'est pas content, il te le dira face à face qu'il ne t'aime pas. Un jour, il m'a convoqué pour me dire que je n'avais pas fait un bon match. Le match suivant, j'ai été bon alors il m'a serré la main. C'est comme ça qu'il est", explique le centre au New-Zealand Herald. 

Habitué au rugby familial en Nouvelle-Zélande du côté des Hurricanes, Fekitoa, 26 sélections, a découvert le côté (obscure) du rugby professionnel en débarquant en France. Salaire revalorisé à la clé. Si Boudjellal l'a fait venir sur la Rade, ce n'est pas pour enfiler des perles. "Il veut simplement gagner. La plupart du temps, il ne te parle pas, sauf s'il n'est pas content. Le rugby est différent ici. À la maison, c'est plus comme une famille. Il est plus question des joueurs et de l'équipe. Tout le monde s'entraide, peu importe ce que vous traversez. Ici, il faut faire son boulot et gagner". Il ne crache pas non plus dans la soupe. À Toulon, il profite du temps estival, mais il a surtout découvert la ferveur des supporters, certains attendant parfois trois heures aux portes du stade avant les matchs. Quand les enceintes de Super Rugby peinent à faire le plein malgré le spectacle sur le pré.VIDÉO. Top 14 - Admirez le geste décisif de Fekitoa dans l'en-butLe genre de soutien qui donne envie de se dépasser. "En Nouvelle-Zélande, vous vous concentrez trop sur le rugby, et vous êtes trop dur avec vous-même la plupart du temps. C'est ce que j'ai appris en venant ici, c'est profiter à nouveau du rugby." Titulaires à 14 reprises en 15 matchs l'an passé, et auteur de 7 essais, il estime avoir progressé et être meilleur. "Avant je jouais avec des œillères. J'ai appris de nouvelles choses sur la manière de gérer les courses et comment me donner le temps de prendre des décisions." Et ce qui aussi bien sur la pelouse qu'en-dehors. Son prochain choix va être de savoir s'il reste à Toulon ou bien s'il rentre au pays pour pourquoi pas postuler pour les All Blacks. A 26 ans, il se dit trop jeune pour abandonner le rêve de joueur au plus haut niveau. Avec la Nouvelle-Zélande ou bien pourquoi pas avec les Tonga en passant par le Seven.COUPE DU MONDE 2019 : les Tonga passent à l'attaque et veulent rapatrier des All Blacks et des Wallabies 

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S'il enchaine les matches comme ceux qu'on l'a vu dérouler en duo avec Tuisova, je pense qu'il ne voudra pas repartir.

Après, ce qu'il dit de Boudjellal, il pourrait le dire de tout le rugby pro français. Ici, on ne joue pas, on lutte pour la survie sportive et financière. On n'est pas dans le Super Rugby.

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