Coupe du monde. Les 5 points à retenir du sacre de la Nouvelle-Zélande sur l'Australie en finale
Coupe du monde. Les 5 points à retenir du sacre de la Nouvelle-Zélande.
La Nouvelle-Zélande a conservé son titre de champion du monde aux dépens de l'Australie ce samedi soir à Twickenham. Troisième titre pour les All Blacks.
Coupe du monde - Finale Nouvelle-Zélande vs Australie (34-17) du 31-10-2015

Une finale de rêve

La Nouvelle-Zélande a conservé son titre de champion du monde aux dépens de l'Australie ce samedi soir à Twickenham. C'est également la première fois qu'une nation est sacrée pour la 3e fois. Un résultat logique qui récompense l'équipe la plus régulière depuis quatre ans. Et elle l'a prouvé sur cette rencontre en inscrivant trois essais aux Wallabies par Nehe Milner-Skudder (38e), Ma'a Nonu (41e) et Beauden Barrett (78e). Le résultat d'un match maîtrisé avec une première mi-temps de haute facture. Mais pour avoir une finale de rêve, il fallait aussi un adversaire à la hauteur dont les deux réalisations de David Pocock (52e) et Tevita Kuridrani (63e) ont relancé le suspense.

L'équipe qui a tenu le ballon a gagné

Si les Wallabies n'ont rien lâché dans cette partie, ils n'ont jamais vraiment réussi à faire douter Richie McCaw et ses coéquipiers. Lesquels ont mis la main sur le ballon dès l'entame avec plusieurs fulgurances de Nehe Milner-Skudder et Nonu, deux des hommes de ce match. On s'attendait à une féroce bataille dans les rucks, et elle a eu lieu, mais les Australiens n'ont pas réussi à prendre le dessus malgré la paire Pocock-Hooper et Fardy. Avec 71 % de possession et 79 % d'occupation, les All Blacks n'ont laissé que des miettes à leurs adversaires dans le premier acte.

Les Blacks remportent la bataille des centres

Outre la conquête, où ils ont été globalement souverains, notamment en mêlée à l'image cette énorme poussée à la 50e, les Néo-Zélandais ont également remporté la bataille des centres. Si Kuridrani a marqué, il n'a pas beaucoup pesé sur la défense adverse. La perte de Matt Giteau avant la demi-heure sur commotion aussi eu un énorme impact. À l'inverse Conrad Smith et Ma'a Nonu ont été impériaux, le premier en distillant une très belle passe sur le premier essai, le second en punissant la défense dès la reprise sur une superbe course après un offload de Sonny Bill Williams, tout juste entrée en jeu.

Dan Carter au sommet

On le disait sur le déclin, mais l'ouvreur, meilleur joueur du monde 2012, a prouvé sur ce match qu'il était encore au sommet de son art. Auteur de 19 des 34 points de son équipe grâce à quatre pénalités (7e, 26e, 35e, 74e), deux transformations et surtout à ce drop de 40 mètres claqué dans un mouchoir de poche alors que les Wallabies étaient revenus à quelques longueurs. Une prestation remarquable à l'image de sa Coupe du monde où il a toujours eu le geste juste, au pied comme à la main.

Qui peut les battre ?

On pensait que les Australiens avaient les armes pour les faire douter avec une troisième ligne solide et des arrières en cannes. On avait entrevu des All Blacks parfois indisciplinés lors des matchs de poules puis au moment de la phase finale. Et s'ils ont été bousculés par l'Argentine puis ont peiné contre les Springboks, ils ont montré une fois de plus à la face du monde qu'ils étaient intouchables. Même réduits à 14 après le carton jaune de Ben Smith, ils ont répondu au défi physique des Wallabies et leur ont imposé leur vitesse et leur agressivité. Si leurs adversaires ont progressé, eux semblent toujours avoir une longueur d'avance. Un constat qui n'est pas prêt de changer.

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Aux experts du décryptage "taqueutique", j'ai vraiment l'impression que les centres étaient beaucoup moins utilisés (moins dominants dans le jeu) chez les sudistes que chez les équipes européennes.

Me trompe-je ?

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