Champions Cup - Les 5 points à retenir de la finale entre le Leinster et le Racing 92
Champions Cup. Le Racing 92 a été battu par le Leinster en finale.
Ce qu'il faut retenir à chaud de la finale de la Champions Cup 2017-2018 entre Leinster et le Racing 92 à Bilbao en Espagne.

Teddy Iribaren, intérimaire de luxe

La blessure du demi de mêlée international Maxime Machenaud avait laissé planer un sérieux vent de doute sur cette finale côté racingman. Privé de son buteur et maître à jouer sur la pente ascendante depuis plusieurs mois, le Racing 92 avait-il les armes pour contrecarrer la province irlandaise ? Pour sa première finale européenne, Teddy Iribaren a fait preuve de beaucoup de lucidité et de sang-froid, avec notamment un jeu au pied précis qui a permis de soulager les siens. Il a fait preuve d'alternance et s'est montré précieux face aux perches après la blessure de Lambie. Seul point noir, ce moment à la 69e où, à quelques mètres de l'en-but, il n'a pas vu que le ballon était sorti du ruck pendant qu'il donnait des consignes.

Le Racing met les barbelés

Avant ce match, le Leinster c'était 31 essais marqués et des systèmes huilés capables de mettre à mal n'importe quelle défense. Celle du Racing a bien failli craquer au quart d'heure lorsqu'une redoublée initiée par Sexton a vu Nacewa échouer à quelques mètres de l'en-but. La meilleure défense du Top 14 et de la Champions Cup n'a pas failli, et ce, même sur cette pénalité rapidement jouée par Sexton, qui a feinté la touche pour jouer à la main, stoppée par un grattage de Chat. Les Franciliens ont construit leur match sur des plaquages incisifs et un replacement défensif ultra rapide. Et le tout, en se montrant discipliné. À l'inverse, celle du Leinster a concédé plusieurs pénalités. 

De l'intensité en pointillé

Conséquence de cette partie en mode attaque-défense - le Leinster ayant eu plus de 60 % de possession et d'occupation dans le premier acte - le match n'a guère offert sa plus belle publicité au rugby dans ce stade de football. Les Irlandais ont alterné le défi physique et jeu direct avec des lancements de jeu au large mais rien n'y a fait. Contraints de défendre durant une grande partie de la rencontre, les hommes du duo Travers/Labit ont fini par concéder des pénalités. Les Irlandais ont donc pris les points par Sexton jusqu'à égaliser avant l'heure de jeu (9-9). L'essentiel de l'action s'est ensuite cantonné entre les lignes des 10m avec un jeu de gagne terrain. 

Le tournant du match ? Une touche contrée puis concédée

Le Leinster a  attendre la 79e pour prendre l'avantage pour la première fois de la rencontre. Sexton ayant connu deux échecs à longue distance, c'est le capitaine Nacewa qui a pris ses responsabilités à deux reprises. L'ailier a permis aux Irlandais d'égaliser puis de passer devant (15-12). Une 13e pénalité qui est intervenue après une ultime attaque de Leinster consécutive à une touche concédée par Thomas. Le Racing peut nourrir des regrets puisque quelques instants plus tôt, Nakarawa avait contré l'alignement irlandais, mais l'ailier a été enfermé sur la touche et n'a pu dégager. Derrière, les Tricolores ont réussi à récupérer le cuir sur le renvoi, mais le drop de l'égalisation de Talès, aligné de dernière minute, a fui les perches. 

Le Leinster dans l'histoire

Le Leinster rejoint le Stade Toulousain en remportant son quatrième titre européen. Les Irlandais ont joué quatre finales et les ont toutes remportées. Sans être spectaculaire, à l'instar de la sélection irlandaise titrée récemment dans le Tournoi des 6 Nations, la province est allée au bout d'une saison parfaite où elle aura remporté tous ses matchs. Pour le Racing 92, c'est une nouvelle déception après la finale perdue de 2016. Mais ce revers devrait laisser plus de traces car les Franciliens ont tenu la dragée haute à leurs adversaires jusqu'à la 79e. Solides en défense, ils pourront regretter d'avoir été un peu trop minimalistes dans leur jeu d'attaque. À trop défendre, ils ont été punis.

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Le 6ème point, c'est le climax du bout du bout de l'ennui de nos yeux affamés, mis à la diète intégrale par cette purge de rugby teambuildé... 0 prises de risques, des colliers de ballons rendus au pied, 6 tentatives d'égorgement, rideaux de fer, mines et barbelés, des chandelles et des par-dessus comme des hallebardes, deux équipes de mèmes et des coup de pieds au but ratés à l'identique, 10,53 cm de biais dans le deep learning... Travers analysa sur le pouce en exigeant du "pragmatisme"... Et Talès conclut l'ébat préservatifisé d'un Droopy-drop dont il a le secret... Pour voir du jeu, il fallait regarder le barrage entre le FCG et Oyonnax, l'outsider grenoblois explosant les études de marché des books en envoyant par toutes ses lignes... Bravo à ces joueurs en liberté... Qui rêvent sans doute de finale de Champions Cup cadenassée...

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