Carter : « J'ai beaucoup souffert »
Ce sourire cache une profonde blessure. / Crédit Photo : geoftheref (licence
Le 23 octobre 2011 à l'Eden Park d’Auckland, la Nouvelle-Zélande remporte pour la deuxième fois la Coupe du monde de rugby face à la France sur la plus petite des marges (7-8). Dans les tribunes, l’ouvreur néo-zélandais Daniel Carter se morfond. Touché aux adducteurs lors des matchs de poules, il ne peut participer à la victoire de son équipe à domicile. Une « déception » qu’il n’a pas non plus vécu comme une « injustice » même si cela reste à une « cicatrice qui ne s’est pas encore refermée ». Malgré un second titre de meilleur joueur du monde (après 2005) décerné par l’IRB quelques mois après la finale, l’ouvreur des Crusaders a vécu des instants difficiles : « 2012 est une année extrêmement triste. J’ai beaucoup souffert ».

Extrêmement marqué par le tremblement de terre qui a touché la Nouvelle-Zélande et plus particulièrement Christchurch fin 2011, Carter, « focalisé sur le positif », a tout de même « trouvé la motivation pour rebondir après cette grave blessure ». Revenu aujourd’hui à son « meilleur niveau », le Black n’a qu’une idée en tête, la Coupe du monde 2015 en Angleterre. A 31 ans, l’ouvreur a mûri et voit « les choses beaucoup plus justement et beaucoup plus tôt qu’avant. » C’est pourquoi il commence d’ores et déjà à envisager son futur afin d’être au maximum de sa forme en vue de l’échéance mondial tout en cherchant à conserver un équilibre entre sa passion pour le rugby, sa famille et son pays avec la volonté de rendre à ce sport ce qu’il lui a apporté depuis son enfance.

« J’ai eu quelques blessures qui m’ont rappelé que je devais ménager mon corps » rappelle-t-il dans l’Equipe. Plusieurs options s’offrent aujourd'hui à lui : prendre ses congés sabbatiques comme le permet une clause dans son contrat avec la Fédération néo-zélandaise ou effectuer une pige en Top League japonaise durant trois mois. Un retour même furtif en France semble ne plus avoir les faveurs de l’ouvreur, et ce même si des discussions sont engagées avec des clubs français. « Le Top 14 [est] est une compétition très dure et physique. Plus éprouvante. C’est en fonction de tous ces éléments que je prendrai ma décision. »
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