6 Nations 2017 - Les 5 points à retenir de la victoire de l'Irlande sur la France
L'Irlande a pris le dessus sur le XV de France et reste en course pour la victoire dans le 6 Nations.
Ce qu'il faut retenir du match entre l'Irlande et le XV de France (19-9) dans le cadre de la troisième journée du Tournoi des 6 Nations.

20 minutes...puis plus rien

"Au niveau pendant 25 minutes" selon Guy Novès au micro de France 2, la France, qui a vu l'essai de Rémi Lamerat refusé suite à un en-avant de Gaël Fickou, a ensuite clairement subi. Solidaires, les Tricolores ont pourtant concédé un essai par Murray, dans son style habituel au ras du ruck. À partir de là, elle n'a pas ou peu vu le ballon (82 plaquages contre 52 pour l'Irlande). En témoignent les 70 % d'occupation et les 66 % de possession à l'avantage de l'Irlande à la pause. Une domination qui s'est poursuivie jusqu'à l'heure de jeu et une tentative de réveil des Bleus.

Défendre ne suffit pas

Menée à la pause, la France n'a pourtant pas démérité en défense en première mi-temps face aux assauts irlandais, tout d'abord devant avant d'écarter au large avec des systèmes bien huilés. Les Bleus ont eu chaud à plusieurs reprises, notamment à partir de la demi-heure, suite à un jeu au pied de Sexton qui a mis le 3e rideau sous pression. Plusieurs fois, les Français ont également mis à défaut l'attaque adverse avec des grattages efficaces. Mais comme souvent, la France n'a fait que défendre. Elle a manqué de créativité sur le peu de ballons qu'elle a eu par la suite pour prendre de vitesse l'Irlande. 

L'Irlande a usé la France

La stratégie du Trèfle dans cette partie a été claire : pousser les Bleus dans leur retranchement pour exploiter les failles dans la défense. C'est en effet souvent en fin de match que les hommes de Guy Novès ont failli lors des précédents matchs face aux nations majeures. Une stratégie illustrée par les nombreux ballons portés proposés aux Français, qui ont bien défendu, mais surtout en choisissant de ne pas prendre les points au pied lorsqu'ils se présentaient. Des pénaltouches qui ont forcé les Bleus à dépenser énormément d'énergie et à faire des fautes de main.

Une meilleure gestion de la charnière irlandaise

Titularisée pour la troisième fois de rang, la charnière Serin/Lopez n'a pas autant pesé que celle composée par Murray et Sexton. La présence de ce dernier sur la feuille de match après une longue absence avait suscité beaucoup de questions. Mais l'ouvreur du Leinster a montré qu'il était au niveau, non seulement en passant des points au pied, mais en mettant la France sous pression. Dans ce domaine, Conor Murray a lui aussi pesé par son expérience en repoussant les Français dans leur camp en jouant juste.

La justesse de l'Irlande

Sans être forcément spectaculaire, l'Irlande s'est imposée face à la France. Si elle a parfois usé de lancements de jeu avec des croisées et des leurres, c'est dans le jeu direct qu'elle a fait le plus mal aux Tricolores. On a bien évidemment vu les avants faire le boulot dans ce domaine, mais les 3/4 ont aussi mis des coups de casque à l'instar de ses centres, Ringrose et Henshaw. Fickou a presque parcouru plus de mètres que les deux joueurs cités, et Lamerat mouillé le maillot en défense, mais leurs homologues irlandais ont surtout joué juste en arrivant souvent dans le bon timing pour mettre l'Irlande dans l'avancée.

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La grosse différence pour moi ce sont la réaction et l'intelligence de jeu : là où les irlandais ont le plus subit, rendu volontairement le plus de ballon, c'est dans leur 22m, et nous comme des cons on tape des renvois courts, on relance depuis notre camp...
Autre point, ils étaient super bien étalés et montaient comme flèches : au lieu d'avancer dans l'axe, comme ça a très bien marché sur certaines séquences, ou même taper un petit par-dessus, on s'obstine à faire des essuies glaces, en faisant des passes sous la pluie et en crevant nos gros...

J'ai quand même du mal à croire que personne n'a pensé à alterner, modifier quelque peu le sacro-saint plan de jeu de Gitou. Ce manque d'alternance, est-ce de la crainte de se faire virer ?

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