6 Nations 2016. Que se passe-t-il chez nos adversaires du Tournoi ? #1
Tournoi des 6 Nations : que se passe-t-il chez nos adversaires ? / Crédit Photo : Instagram : @englandrugby
Tournoi des 6 Nations 2016 : découvrez ce qu'il se passe chez nos adversaires, à deux jours de l'ouverture de la compétition.
« Et c'est parti pour le show, et c'est parti tout le monde est chaud ! » Non, rassurez-vous, Nadiya n'est pas revenu avec un nouvel album, mais s'il y a bien quelque chose qui est de retour, c'est ce bon vieux Tournoi des 6 Nations ! L'édition 2016 débute ce week-end avec le LATINICO © entre le XV de France et l'Italie. Tout au long de la compétition, nous reviendrons sur l'actualité de nos adversaires européens : compositions, déclarations, analyses de la presse locale...

Alors, que se passe-t-il chez nos adversaires ? C'est parti pour l'épisode n°1.

Italie (vs. France)

Déjà de nombreux absents...

Que les supporters de la Squadra Azzurra se rassurent : Sergio Parisse sera bien là face au XV de France, lui qui avait fait défaut lors des premiers matchs de la dernière Coupe du monde. Les Italiens restent sur un Mondial franchement raté, avec deux victoires poussives face à la Roumanie et au Canada, quand les Bleus et l'Irlande les avaient vaincus sans rencontrer de problèmes. Quid du 6 Nations 2016 ? Jacques Brunel est toujours en place et dispute son dernier Tournoi, avant d'être remplacé par Conor O'Shea (Harlequins). Seulement, l'ancien coach de l'USAP, dont le bilan a été défendu par Parisse dans la presse, doit faire face à l'absence de nombreux cadres : Tommaso Allan, Michele Rizzo, Quintin Geldenhuys ou encore Luca Morisi...

… et beaucoup de nouveaux

Dix, c'est le nombre de joueurs encore vierges au niveau international. Parmi eux, deux « étrangers », les Sud-Africains Andries van Schalkwyk et Abraham Steyn. En revanche, toujours pas de n°10 de haut niveau pour notre voisin. En l'absence d'Allan, c'est Carlo Canna (Zebre) qui devrait s'y coller. De quoi éviter la cuillère de bois ? Pas sûr.

Irlande (vs. Pays de Galles)

Un nouveau capitaine

Le XV de Trèfle, sorti par l'Argentine en ¼ de finale de la Coupe du monde, n'a pas beaucoup changé. Il faut dire que Joe Schmidt n'a pas un énorme réservoir. Un joueur emblématique a tout de même pris sa retraite : Paul O'Connell, sans doute l'un des meilleurs joueurs de l'histoire du rugby irlandais. Son successeur pour le capitanat ? L'expérimenté talonneur de l'Ulster, Rory Best, déjà âgé de 33 ans. Le reste ? L'attraction sera CJ Stander, flanker d'origine sudaf'. Mais l'équipe reste la même, malgré plusieurs absents sur blessures, comme Tommy Bowe, Peter O'Mahony, Iain Henderson ou Luke Fitzgerald. Les piliers Cian Healy et Mike Ross sont out pour le début de la compétition, mais devraient revenir. Enfin, plus de peur que de mal pour Sexton.

Les provinces déçoivent en Coupe d'Europe.

Le Munster, l'Ulster et le Leinster ont déjà terminé leur saison européenne. Au contraire du Connacht... qui doit se contenter de la Challenge Cup. Bref, le rugby irlandais ne brille pas depuis six mois.6 Nations 2016. Que se passe-t-il chez nos adversaires du Tournoi ? #1VIDEO. Le Leinster terrassé par les Wasps, le rugby irlandais en crise avant le 6 NationsPour remporter la bataille des airs face aux Gallois – qui peuvent compter sur le pied de Dan Biggar – le XV du Trèfle a fait appel à des experts... du football gaélique. La bonne solution ?


Pays de Galles (vs. Irlande)

Une nouvelle identité de jeu ?

Au Pays de Galles, on a retenu une chose de la dernière Coupe du monde. Cette incapacité à marquer un essai face à l'Australie quand les Wallabies étaient réduits à 13 contre 15... Résultat, les Wallabies l'ont emporté, envoyant les hommes de Warren Gatland affronter l'Afrique du Sud. Pour une défaite cruelle, synonyme d'élimination... Rob Howley, le coach assistant, le concède : « On doit apprendre de ce qu'il s'est passé. On veut se faire des passes, se créer des intervalles... » Et faire rêver les supporters ?

Quelques absents majeurs

Comme toute les équipes, les Gallois seront amputés de certains cadres. Le plus important, c'est bien sûr Leigh Halfpenny. Scott Williams va également manquer, mais le retour de Jonathan Davies le compense. Enfin, Rhys Webb, blessé au pied avant le Mondial, n'a toujours pas repris la compétition...

La compo contre l'Irlande :

Gareth Anscombe
George North - Jonathan Davies Jamie Roberts - Tom James
Dan Biggar - Gareth Davies
Justin Tipuric - Taulupe Faletau - Sam Warburton
Alun-Wyn Jones - Luke Charteris
Samson Lee Scott - Baldwin Rob - Evans.
Remplaçants : Ken Owens Gethin Jenkins Tomas Francis Bradley Davies Dan Lydiate Lloyd Williams Rhys Priestland Alex Cuthbert

Écosse (vs. Angleterre)

Les supporters au rendez-vous

Sensation de la dernière Coupe du monde – ah, ce quart contre l'Australie... - l’Écosse peut-elle confirmer sur la scène européenne ? Saison après saison, le XV du Chardon envoie du jeu mais termine à l'une des deux dernières places. La défaite de l'an passé contre l'Italie est encore dans les mémoires. À Vern Cotter d'inverser la tendance ! Une chose est sûre : les supporters seront présents, eux qui boudaient la sélection depuis quelques années. Le Telegraph révèle que les matchs contre l'Angleterre et la France se disputeront à guichets fermés. Le XV de la Rose est particulièrement attendu pour l'ouverture de la compétition.

De nouvelles têtes dans le staff

Vern Cotter est entouré de deux nouveaux entraîneurs : Jason O'Halloran pour les ¾, venu de Manawatu, en Nouvelle-Zélande, et Richie Gray pour les avants, passé par le staff des Springboks. Les Scots devraient être au rendez-vous dans les rucks. Quid des joueurs ? L'un d'eux est assuré de débuter : Sean Maitland. Néo-Zélandais d'origine mais sélectionnable grâce à ses grands-parents, l'ancien ailier des Crusaders confie « avoir été élevé en détestant les Anglais ». En voilà un qui sera motivé du côté de Murrayfield !

Angleterre (vs. Écosse)

Vague de changements

Au sein du XV de la Rose, tout a changé. Lancaster parti, c'est Eddie Jones qui a pris la tête de l'équipe... et l'Australien a déjà tranché dans le vif, laissant sur le côté les Wood, T. Youngs, Morgan, Barritt ou Cipriani. Un nouveau capitaine a été désigné : Dylan Hartley, l'amoureux des commissions de discipline. Sera-t-il à la hauteur ? À voir, mais Jones lui fait confiance. L'ancien sélectionneur du Japon s'est entouré de Steve Borthwick, Paul Gustard et Ian Peel, mais aussi de Jonny Wilkinson et George Smith comme consultants. Du très lourd.

Owen Farrell au centre

Les absences de Slade et Tuilagi, le départ de Sam Burgess, les non-sélections d'Eastmond, de Daly ou de Barritt offrent un boulevard à Owen Farrell en n°12. Excellent avec les Sarries cette saison, il voit donc George Ford lui passer devant pour le premier match du tournoi. À l'arrivée, une équipe expérimentée avec le retour de MIKE BROWN LE COURAGEUX. Danny Care est préféré à Ben Youngs à la mêlée et Jack Nowell profite de la blessure de Jonny May. Sur le banc, on compte trois nouveaux : Paul Hill, Jack Clifford et Ollie Devoto.

La compo d'équipe :

Mike Brown
Anthony Watson - Jonathan Joseph Owen Farrell - Jack Nowell
George Ford - Danny Care
James Haskell - Billy Vunipola - Chris Robshaw
George Kruis - Joe Launchbury
Dan Cole - Dylan Hartley (c) - Joe Marler
Remplaçants : Jamie George Mako Vunipola Paul Hill Courtney Lawes Jack Clifford Ben Youngs Alex Goode Ollie Devoto

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Vu que les perfs des Equipes Nationales tendent à ètre inversement proportionnelles à celles des Clubs sur la scène européenne....Les Anglais dans le dur...Les Francais vers le mieux...Allez, je verrais bien un Celte en haut....PDG à l'expérience ou Scots au mérite....

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