TOP 14. Le pronostic d'Ovale Masqué pour la saison 2016/2017 (1/3)
TOP 14. Le pronostic d'Ovale Masqué pour la saison 2016/2017 (1/3)

Le Top 14 est de retour ! Et ça tombe bien, Ovale Masqué aussi. Cela fait d’ailleurs plusieurs semaines que le super-héros le plus imbibé de l’Ovalie a entamé sa préparation physique à grands coups de whisky, afin de pouvoir supporter une nouvelle saison de mêlées effondrées, de matchs sans essais, de polémiques arbitrales inutiles et déclarations d’après-matchs idiotes.


Surtout, notre héros a pris le temps de retaper la Delorean de David Marty McFly, qui ne s’est pas montrée extrêmement précise dans ses prophéties ces derniers temps (et non, l’équipe de France de rugby à 7 n’a malheureusement pas remporté la médaille d’or à Rio). Après avoir effectué quelques réglages, le voilà donc reparti dans le futur, cette fois pour prédire ce qui va (peut-être) se passer pour chaque club de Top 14 lors de la saison 2016/2017.

On commence avec l'Aviron Bayonnais, le LOU, le Stade Français et la Section Paloise !



Aviron Bayonnais :


Le retour de l’Aviron Bayonnais en Top 14 est une bonne nouvelle pour tous les amateurs d’Ovalie. Et aussi pour Canal +, qui va pouvoir abuser des interviews de bord de touche avec Vincent Etcheto. Entre deux déclarations auto-satisfaite où il n’hésite pas à affirmer que Steve Hansen s’est inspiré de son travail pour élaborer le plan de jeu des All Blacks, l’ancien entraîneur de l’UBB fait le show et prouve qu’il est définitivement le « Guy Novès rigolo ».

Sur le plan sportif, la saison est nettement moins marrante pour les Basques, qui font chier leur monde à domicile, mais qui peinent à aller chercher des points à l’extérieur. Au moins, le public de Jean-Dauger nous fait frissonner de temps en temps et nous rappelle qu’on peut jouer avec les couleurs Ciel et Blanc et avoir de vrais supporters.

Le tournant de la saison : Au mois de janvier 2017, les sourcils de Martin Bustos Moyano décident de prendre leur indépendance et signent un contrat de joker médical avec le Biarritz Olympique. La trahison est très mal vécue par l’Argentin, qui sans ses poils, ne passe plus un coup de pied entre les perches.

Pronostic : 14ème et relégué. Mais le bilan final est positif malgré tout : au moins, cette saison, il n’y a pas eu de rumeur de fusion avec le BO.



LOU :



Comme tous les deux ans, le LOU est de retour en Top 14. Et comme tous les deux ans, personne n’en a rien à foutre. À part peut-être les Toulonnais, qui sont heureux d’apprendre qu’ils ont désormais une équipe B engagée en première division. Malgré un recrutement clinquant, les Lyonnais peinent à assurer en dehors du Matmut Stadium. Certains connaissent même une saison noire : Delon Armitage est suspendu 6 mois pour s’être pris en photo en train de manger une quenelle sur instagram, ce que la commission de discipline a interprété comme un geste de soutien à un célèbre comique antisémite. Quant à Frédéric Michalak, comme à son habitude, il alterne les coups de génie, les matchs de merde et les allers-retours à l’infirmerie.

Le tournant de la saison : Lors d’un déplacement à Brive, la moitié des joueurs du LOU restent bloqués dans l’ascenseur de leur hôtel pendant 24h. COMME UN SYMBOLE. La feuille de match est invalidée par la LNR et les Lyonnais perdent 5 points sur tapis vert. À la fin de la saison, ils n’auront qu’un point de retard sur le premier relégable. Pas de chance.

Pronostic : 13ème et relégué. Mais comme Freddy, Jason ou Alain Juppé, le LOU reviendra. Et on en aura toujours rien à foutre.



Stade Français :



Un an après, les Parisiens se réveillent à peine de l’after le plus long du monde. Ils se retrouvent à poil en plein milieu d’une boîte de nuit désertée, et ils n’ont même plus de Bouclier de Brennus pour cacher leur virilité : il a été volé par leurs voisins, ces racailles de la banlieue défavorisée des Hauts-de-Seine.

Soucieux de retrouver leur dignité, les Parisiens attaquent la saison avec la dalle. Ils retrouvent le jeu d’attaque flamboyant qui a fait leur succès en 2015, et en défense, même Jules Plisson se décide enfin à plaquer les joueurs adverses. Les hommes de Gonzalo Quesada signent une belle série de victoires et se retrouvent dans les 3 premières places du championnat à mi-championnat.

Le tournant de la saison : Ce bon début de saison aidant, Guy Novès décide de sélectionner 10 joueurs parisiens pour le Tournoi des VI Nations. Mais pendant que Djibril Camara inscrit un essai de 100 mètres à Twickenham, devenant ainsi la nouvelle star du rugby français, le Stade Français sombre dans les profondeurs du classement. Des tensions éclatent rapidement dans le groupe. Pascal Papé devient la risée du vestiaire lorsque son autobiographie, où il confesse avoir toujours détesté la violence physique, obtient le Prix Goncourt. Alipate Ratini joue la plupart de ses matchs bourré, ce qu’on n’avait plus vu au Stade Français depuis le bref passage de Byron Kelleher. Jules Plisson ne veut plus plaquer et Sergio Parisse tente des drops de 40 mètres à tous les matchs. Finalement, les Soldats Roses terminent la saison dans le ventre mou du classement.

Le pronostic : 8ème. Malgré un évident problème de profondeur d’effectif, Thomas Savare déclare à l'issue de la saison qu’il ne recrutera pas plus de joueurs, parce que « quand même ça coûte cher, je suis pas milliardaire non plus ».



Section Paloise


Après une bonne première saison dans l’élite réalisée dans l’anonymat le plus complet, ceux qu’on surnomme désormais « Les Crusaders du Béarn » attaquent ce nouvel exercice avec de grandes ambitions : passer au moins une fois sur Canal + un samedi après-midi. Pour ce faire, l’entraîneur en chef de la Section, Simon Mannix, s’appuie sur le schéma de jeu qui a fait ses preuves en 2015/2016 : donner le ballon à Colin Slade et Conrad Smith, et attendre de voir ce qu’il se passe.

Les deux anciens All Blacks encadrent un effectif rajeuni, surtout grâce aux retraites de Jean Bouilhou et Damien Traille cet été, qui ont fait chuter la moyenne d’âge de l’effectif de 54 à 29 ans. Au niveau des recrues, l’apport de Steffon Armitage -  pour qui signer à Pau était la seule solution pour qu’on cesse enfin de le confondre avec Mathieu Bastareaud - se fait vite sentir. Injouable, le troisième ligne anglais gratte environ 16 ballons à chaque match. Pau étonne les observateurs et flirte avec les 6 premières places lors de la première partie de championnat.

Le tournant de la saison : Le sélectionneur du XV de la Rose, Eddie Jones, a toujours affirmé qu’il ne sélectionnerait pas les joueurs anglais évoluant en France. Il finit néanmoins par changer d’avis au sujet d’Armitage, prétextant que « de toute façon, personne ne sait si Pau est vraiment en France ». Malheureusement, l’ancien toulonnais se blesse lors du tournoi des VI Nations. Les espoirs de Top 6 de la Section Paloise s’effondrent comme les rêves de présidentielles de François Bayrou.

Le pronostic : 11ème et toujours pas de diffusion sur Canal +. Pour remédier à cela, le partenaire principal du club, Total, décide d’augmenter son apport financier et de recruter 7 nouveaux anciens All Blacks. En même temps, ils s’y connaissent particulièrement bien en matière de marée noire.



À venir dans la 2ème partie : Grenoble, la Rochelle, Brive, UBB.

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  • etche
    12705 points
  • il y a 7 ans

Etcheto = le Guy Noves rigolo .... j'adore !!!!

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