Les aventures de Serge ''le mytho'' Simon - Episode 1 : La douche écossaise
Attention, reproduire ce montage chez vous pourrait s'avérer dangereux.
C’est l’histoire d’un mec qui raconte des histoires. Pour les plus érudits d’entre vous, vous aurez reconnu la référence à l’excellente série de Canal + et de son génie Jonathan Cohen, aka Serge le mytho.
Toujours en quête d'exclusivité, l'équipe de Rugbynistère s'est intéressée à l'affaire qui secoue actuellement le XV de France. Cette fiction est inspirée d'un véritable phénomène de la chaine cryptée. Non, nous ne parlons pas du premier samedi du mois, ni des Hachoirs d'or de la Boucherie Ovalie, mais bien de Serge le Mytho. Ce qui était au départ une fiction s’est personnifiée au sein même de la fédé. Et nous voici aujourd’hui face à Serge Simon, dans le rôle principal de la série.

Pour planter le décor, on retrouve notre Serge (le médecin, pas la star de Canal) au sein de la FFR en train de s’adresser à des passionnés de tous horizons. Sponsors, publicitaires, gestionnaires en marketing. Que des mecs cravatés dont l’intérêt pour le rugby équivaut à mon propre intérêt pour le patinage artistique (Spoiler : Je n’aime pas beaucoup). Il leur raconte les rudiments du rougby, celui d’antan quand il terrifiait les équipes de France et de Navarre et celui d’aujourd’hui un peu moins rudoyant. Aujourd’hui Il essaie aussi d’expliquer pourquoi des joueurs de l’équipe de France se sont retrouvés coincés en Ecosse.

Après tout ce charivari médiatique, vous devez avoir ma version des choses les mecs. Faut pas forcément croire ce qui est balancé à droite à gauche dans les papelards, la vérité est là. Dans l’homme à homme autour d’un verre de Saint Emilion 89. Bon, je tiens à vous préciser que l’histoire n’est pas ouf. Enfin, si je devais la comparer à ma carrière, ça ne serait qu’un grain de sable dans le désert du Sahara. Parce que je suis assez pudique, mais j’en ai fait des trucs dans ma carrière moi. Qu’est-ce qu’on a pu rigoler putain avec Bernard et Vincent. Bon, j’vous raconte ma version dans cette affaire pas si sordide.

Pour commencer, on va dédramatiser cet évènement. Comme l’a dit Bernard, ce n’est pas méchant. Tout a commencé après le coup de sifflet. Les joueurs étaient dépités, la tête fourrée dans leur smartphone à grands coups de hashtags #KeepWorking. C’est mon idée ça, j’connais pas mal le mec de chez Adidas, ça fait vendre pour pouvoir acheter des abonnements Canal au rugby amateur. C’est important le rugby amateur. Et là j’ai eu l’idée de ouf ! Vu que je suis reconnu dans le monde du rugby grâce à ma longue carrière en équipe de France, j’ai décidé de privatiser une boîte d’Edimbourg, histoire de souder le groupe comme on faisait à Bègles. Vous verrez écrit qu’ils ont eu l’accord de "Jack", mais oui, le moustachu au bord du terrain, mais en fait, c’est mon accord qu’ils ont eu. Mais comme je vous ai dit, je suis pudique, je n’ose pas me montrer. Hop, le costard cravate floqué du coq, les jolis souliers cirés et nous voilà tipar pour le centre-ville de la cité du kilt, prêts à tout retourner. La cohésion, c’est très valeurs du rugby vous savez.

Du coup, on arrive devant la boîte tous bien sapés, même les Castrais avaient mis leur tenue de mariage. Je pense que la rumeur a dû vite circuler dans la ville, quant à une sortie du grand Serge Simon ex-rugbyman, vice-président de la Fédération et médecin de surcroît, il y avait une queue de dingue ! On est entrés en VIP, en faisant entrer aussi quelques Ecossaises au passage. C’est con d’ailleurs qu’il n’y avait pas d’hommes, sinon, vraiment, on les aurait aussi choisis, ça me fait penser qu’il faudrait lutter pour la parité devant les discothèques. J'en causerai deux mots au Préz' Manu. Une fois dedans, nous voici en train d’enchaîner magnum sur magnum, Teddy Thomas était en mode rappeur US, sans les dents en or, en train de régaler la foule de ce délicieux nectar. Guilhem Guirado, Lionel Beauxis et Louis Picamoles se croyaient dans une fête de village, en mode piliers de comptoirs à boire des pintes. Vous m’direz Lionel il a l’habitude, il est bigourdan d’origine, la picole c’est le sport local là-bas. Pendant ce temps, les jeunes loups de la bande Baptiste Serin, Anthony Belleau et Arthur Iturria balançait quatre pas de danses sur la piste pour impressioner la gente féminine. Enfin, des pas de danse. J’ai quand même dû leur montrer ma chorée fétiche, quand à l’époque je dansais le Mia avec mes Stan Smith au pied et le regard droit. Les joueurs étaient dingues, ils passaient la soirée la plus folle de leur vie, il y a quand même des joueurs qui m’ont demandé de les entraîner. Je n’ai rien dit à Jack, pour pas nuire à son travail. Pourtant j’pourrai le faire, j’ai le bagage pour, forcément.

Après avoir ingurgité une trentaine de shooters (oui parce que je suis inébriétable, je ne peux pas être bourré, au mieux j’ai chaud à la tête mais c’est tout quoi), je remarque un gars qui nous téma, genre avec un regard un peu chelou. On aurait dit qu’il était là pour un duel à l’épée, mais à l’époque contemporaine. J’étais le vieux loup de la bande, alors j’ai pris les devants pour protéger le groupe parce que c’est ça mon rôle aussi, je suis un peu un père pour ces gars. Je m’approche du type et là je me rends compte en fait que c’était Dwayne « The Rock » Johnson. Vous savez le mec un peu baraque avec autant de cheveux que Bernard. Ouais, c’est Bernard sous amphétamines et métissé. En fait on n’avait pas fait gaffe, mais le mec était jaloux de Teddy ! Pas pour ces veuchs hein. C’est-à-dire que mon sex appeal avait tellement bien fonctionné que les femmes avaient été comme aimantées dans notre cercle de stars du sport ovale. Et Teddy, en bon gentleman, il s’était occupé de déshydrater ces demoiselles. Normal tu vois, on est des rugbymans mais on n’est pas des bêtes, on sait se tenir !

Bon maintenant que vous connaissez l’embrouille, je vais vous donner le vrai dénouement. Teddy c’est un enfant quand même, et voir un mec aussi baraque pour faire la bagarre ça l’a apeuré un peu. C’était un peu comme la parade nuptiale des cerfs, qui se battent pour conquérir une belle. Il aurait aimé se cacher derrière les gaillards de l’équipe mais je vous rappelle qu’ils ont fait un concours de pintes et ils roulaient sous la table à ce moment-là. Tant pis, j’étais le seul pour garder le troupeau, j’ai accepté sa demande en duel. Ce n’était pas un duel de danse, parce qu’il m’avait vu sur la piste juste avant. Ce n’est pas la bagarre qu’il voulait non plus, j’ai pas besoin de vous expliquer pourquoi. Alors je lui ai dit : « Oh ! T’as cru qu’avec une carrière faite en slip à sauter partout tu allais nous impressionner ? J’ai connu un mec comme ça mais lui il était gaillard en mêlée. » Je parlais de Christian Califano qui a fait Splash. Mais j’ai senti qu’il n’avait pas la référence. Il m’a répondu : « Wow wow ! Pas de violences Serge, je tiens à mon intégrité physique j’ai le tournage de Fast and Furious 12 bientôt. On pourrait régler ça au… au chifoumi. »

J’ai éclaté de rire intérieurement parce que je suis champion du monde en fait. Bref, je vous passe la branlée que je lui ai mis, il était en larmes le gars. Sa meuf était à mon bras, il sentait qu’il avait tout perdu dans l’histoire, dignité et amour propre envolés. En même temps, faut pas s’attaquer au grand Serge, c’est risqué. Et c’est là que tout a dérapé. Il a commencé à agripper la demoiselle avec une certaine violence, Geoffrey Palis et Arthur Iturria, se sentant en confiance derrière un mec comme moi, ont essayé de profiter d’un moment de faiblesse et se sont jetés sur lui. Aucun coup n’est parti, ils se sont juste heurtés au deltoïde du molosse. Par la suite, tout est rentré dans l’ordre quand j’ai fait mon fameux regard de ma grande époque de joueur. J’ai fait mes yeux vitreux du mec qui va tout casser. Il s’est littéralement fait dessus le petit bonhomme. Il m'a dit: "Oui euuuuh, non je ne veux pas d'embrouilles, t'es trop stock pour oim". Et il s'est barré. Ensuite j’ai ramassé tous les gars et c’est rentré dans l’ordre.

Par la suite on a été interpellés sur le tarmac, mais c’est parce qu’ils voulaient me rencontrer pour prendre des photos et tout. Enfn voilà, je vous avais dit que l’histoire n’était pas ouf.


Pour l'anecdote: retrouvez les histoires de son cousin, qui s'appelle aussi Serge. Mais j'crois que lui, il raconte des bobards.

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Par contre il a disparu Sigmund !

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