La Coupe de l'Immonde N°6
Présentation des ennemis historiques du XV de France....
La Coupe de l'Immonde N°6
Comme une feinte de passe de David Marty ou un cadrage débordement de Yoann Huget sur un contrôleur de l'AFLD, Ovale Masqué vous a bien eu. Aujoud'hui, vous n'aurez pas sa fiche sur l'équipe d'Argentine. En fait il a perdu son brouillon dans le métro, excusez-le.

Mais on se fout pas de votre gueule puisqu'à la place, on vous offre donc celle de l'équipe d'Angleterre. On sait bien que sur le Rugbynistère vous détestez les anglais. On a donc tenu à confier l'écriture de cette fiche à quelqu'un qui les déteste aussi : Poteau Feu. Poteau Feu a en effet une histoire douloureuse avec la Perfide Albion, dont on ne dira rien ici par pudeur. Sachez en tout cas que si vous avez aimé cette présentation, vous pouvez lire le blog de Poteau Feu ou encore le suivre sur Twitter. Il est aussi, évidemment, un collaborateur régulier de la Boucherie Ovalie, dont vous connaissez l'adresse. Comment ça non ?

Présentation : Le XV de la Rose


L’Angleterre est l'une des quatre nations constitutives du Royaume-Uni. Du coup, selon ce qui les arrange, ils représentent tantôt le « Royaume Uni » (athlétisme), tantôt tout simplement l’Angleterre.
Et au rugby, il se trouve qu’ils se débrouillent plutôt bien. C’est peut être en partie dû au fait que ce beau sport ait été inventé sur leur terres. Vous connaissez tous l’histoire, William Webb Ellis, en pleine partie de foot, ramasse le ballon à la main et va l’aplatir derrière la ligne adverse. L’histoire en fera une légende, mais avouez que sur le coup, il a davantage dû passer pour un con. Toujours est-il que le sport s’est développé, a évolué durant les décennies voire les siècles qui suivirent, le XV de la Rose s’affirmant comme une équipe incontournable du circuit mondial. En Angleterre, très longtemps le rugby était un sport réservé aux élites et à la bourgeoisie. On pourrait résumer la situation par la fameuse phrase « Le football est un sport de gentlemen joué par des voyous alors que le rugby est un sport de voyous joué par des gentlemen ». Phrase que 90% des personnes jouant au rugby et qui veulent se la péter réutilisent à toutes les sauces, l’ayant rendue aussi plate qu’une chronique d’Alain Penaud. Alors pour mieux illustrer cette caractéristique du rugby anglais, citons plutôt l’excellent « Petit dictionnaire amoureux du rugby » de Daniel Herrero : « Quand on entend parler les rugbymen puis les footballeurs anglais, on comprend que les deux sports ne jouent pas le même rôle social… Will Carling était l’amant de la princesse Diana alors que David Beckham a épousé une Spice Girl… No comment ! ».

Le rugby est donc un pilier de la culture anglaise, de même que les piliers sont à la base de la culture rugbystique anglais. Classé quatrième meilleure nation au classement IRB, le XV de la Rose est donc la première nation de l’hémisphère nord. Finaliste de la dernière édition, c’est la seule équipe du nord à avoir remporté la Coupe du Monde (en 2003). Le jeu anglais, parlons-en. Très souvent basé sur un buteur performant, et un paquet d’avants invincible, les anglais sont souvent critiqués pour leur jeu fermé mais qui n’est, au final, qu’adapté aux misères des conditions atmosphériques de la région. On constate cependant un changement depuis plusieurs années. Sûrement aidé par l’ouverture du rugby, des championnats et des compétitions, les anglais ont su, par période, proposer un jeu plus ouvert et offensif.
Mais s’il y a bien une chose qui n’a pas changé, c’est le caractère de nos voisins d’outre manche. Prêt à mourir sur le pré pour l’honneur de l’Angleterre, les joueurs de la Rose, portés par les God Save The Queen ou les Swing Low Sweet Chariot de leurs fidèles et avinés supporters, sont réputés pour leur vaillance, leur courage et leur abnégation. Mais pas que. En effet, ennemis jurés des Français depuis la nuit des temps, les anglais trainent avec eux une réputation de tricheurs, de prétentieux et de chambreurs qu’ils assument avec leur arrogance si particulière.

Bref, l’Angleterre est à chaque compétition l’équipe à (a)battre. Et le point positif, c’est qu’on trouve au moins un objectif commun à toutes les équipes du monde, qui s’entre-encouragent avant de les affronter. Malheur aux nombreux qui échoueront encore et qui subiront l’humiliation ultime du « Sorry, good game » qui accompagne le sourire narquois d’un, par exemple, Chris Ashton victorieux.

La star : Jonny Wilkinson


Est-il encore nécessaire de présenter ce joueur ? Homme de tous les records (pénalités, drops, fractures et j’en passe), Jonny Wilkinson avec l’équipe d’Angleterre (81 sélections), c’est 6 essais, 149 transformations, 33 drops et 229 pénalités (1114 points). Oui, oui, vous avez bien lu ! Seulement 6 essais ! C’est autant que notre François le Français national. Sauf que notre frenchie n’a fait que 27 matchs avec les bleus lui ! Et quand on connait l’état de notre attaque depuis trois ans c’est autrement plus la classe.

Enfin toujours est-il que Johnny, dans son pays et dans le monde de l’Ovalie, c’est bien plus qu’une star. Il est connu et reconnu pour sa force mentale et sa précision au pied. Un peu comme Michalak quoi. Travailleur acharné, sportif de haut niveau exemplaire, il a su avec le temps préserver ses points forts et améliorer ses points faibles. C’est d’ailleurs ce même jeu au pied qui va le porter sur le toit du monde en 2003, en passant un drop libérateur dans les ultimes secondes de la finale, et du droit, s’il vous plait. La carrière du jeune Jonny est alors à son apogée. Elu sportif de l’année par l’IRB, il reçoit de la part de la reine l’ordre de l’Empire Britannique. Voilà qui devrait servir d’exemple à François Trinh Duc, qui rêve sans doute lui aussi de recevoir la légion d’honneur des mains de la ministre des sports, la séduisante Chantal Jouannot.
Pour en revenir au sujet (de sa majesté), il va après cette consécration, enchaîner les blessures et les come back. A l’image de son équipe, il cale ses retours en grande forme aux moments les plus importants, et plus particulièrement les matchs contre les français. Et après une année de haut niveau à Toulon, le prince anglais semble renouveler l’histoire et aura la lourde responsabilité de mener son équipe… vers un nouveau sacre.

Nul ne sait encore s'il sera titulaire puisque cette année correspond aussi à l'éclosion de Toby Flood, son élève pendant plusieurs années à Newcastle, et qui s'est imposé durant le dernier tournoi. Wilko devra briller dans son rôle de doublure pour redevenir l'acteur principal de cette nouvelle tragédie shakespearienne qui s'annonce en Nouvelle-Zélande. Mais quelle autre équipe peut prétendre avoir un remplaçant de ce niveau ? (Le premier qui répond David Skrela devra regarder cinq fois de suite la dernière finale du Top 14 sans pleurer).

Voici un beau best of de 9 minutes (soit la durée au lit d'Ovale Masqué) des plus beaux exploits de Jonny.



Le joueur à suivre : Ben Foden


Incontestable révélation du dernier tournoi, l’arrière de Northampton change aussi facilement d’appuis que de coupe de cheveux. Ses prestations lors des derniers mois ont aussi bien convaincu les spécialistes que les supportrices qui l’ont découvert à cette occasion. Imprévisible, vif, ce joueur est plus proche du type d’arrière de Cédric Heymans que de Damien Traille. Ce qui est un beau compliment. Il a amené son équipe de Northampton en finale de la dernière H-Cup où il aura été un des meilleurs joueurs sur le terrain, malgré la défaite anglaise. Sa complicité avec l’ailier Chris Ashton peut de plus s’avérer très intéressante. Mais saura-t-il affirmer son niveau malgré sa faible expérience où va-t-il, à l’image de son principal concurrent au poste Delon Armitage, peiner à confirmer après un début de carrière internationale tonitruant ?

Ici, Ben Foden s'amuse avec le Leinster et Brian O'Driscoll. On évitera de lui rappeler la seconde mi-temps du match, par contre..



Le joueur à suivre, mais pas de trop près : Courtney Lawes


Avec son physique de basketteur (parce qu’il fait plus de 2m et 110 kilos, pas parce qu’il est black hein), Courtney Lawes, du haut de ses 22 ans, est un des grands espoirs du rugby anglais. Oui bon d’accord, un boucher qui s’appelle Courtney, c’est pas super crédible. Mais bon, c’est sûrement encore une vieille ruse des rosbeefs. Ils sont si perfides… Après nous avoir pris Jeanne d’Arc, voilà qu’ils engendrent un monstre qu’ils appellent « Courtney » et, sous leur regard amusé, ce dernier désosse nos joueurs les uns après les autres. La honte ultime. Demandez à Morgan Para. Finale du Challenge Européen 2009. Bourgoin (RIP…) VS Northampton (oui encore eux…). Il reste dix minutes à jouer et Courtney (remplaçant ce soir là) inflige au petit Morgan un tampon (à retardement) qui causera au demi de mêlée une disjonction accromio-claviculaire de l'épaule gauche. Parra a beau taper du poing sur la pelouse, la finale est perdue et il peut faire une croix sur la tournée d’été avec l’équipe de France. Quelles conséquences du côté anglais ? Rien. Pas même une citation. Par contre, Thomas Genevois, le troisième ligne berjallien qui avait eu le malheur de défendre son demi de mêlée a pris deux mois. Alors qu’est ce qu’on dit à un joueur qui en blesse un autre sur une faute et qui ne subit pas la moindre sanction ? Bah on dit respect… (Attention, ça ne marche que si vous avez des bons potes d’apéros à l’IRB… Bref... faut être anglais quoi)

Un bel échantillon de la palette de Courtney Lawes, monstrueux contre Castres en H-Cup cette saison.



Le joueur au nom imprononçable :


On regrettera ici l'absence de Richard Wigglesworth, véritable plaie sur le palais de Fabien Galthié. Pour le remplacer, on peut citer le jeune ailier de Gloucester Charlie Sharples, ce qui est assez dur à prononcer si on le répète dix fois de suite très très vite. Un joueur qui sera aussi à surveiller d'ailleurs, taillé sur le même modèle qu'Ollie Phillips : calvitie précoce et accélérations façon mobylette...

Le joueur qui suivra la Coupe du Monde depuis son canapé : Danny Cipriani :


Et ça l'arrange bien, soyons franc. Avec une bonne bière, quelques filles et deux trois copains... Elle est pas belle la vie ?

Le coach : Martin Johnson :


Lorsqu’il prend la tête de l’équipe en 2008 en remplacement de Ahston (Brian, pas Chris), Martin Johnson arrive avec un capital sympathie à peu près aussi élevé que celui de Chabal chez ceux qui ne connaissent rien au rugby. Capitaine de l’équipe victorieuse de la Coupe du Monde, meneur d’hommes et guerrier émérite, il a tout pour réussir dans ses fonctions. Seulement voilà, pour son premier tournoi, son équipe s’incline contre les Gallois puis les Irlandais. Frustrant. L’humiliation n’a pas été jusqu’au point de s’incliner contre les Français mais quand même… Après la tournée dans l’hémisphère sud, le bilan du néo-coach est de 8 défaites en quatorze rencontres. La colère gronde dans les tabloïds (pourtant si modérés) britanniques.

Et ça ne s’arrange pas l’année suivante : après une belle victoire contre les Gallois et une beaucoup plus laborieuse face aux ritals, les Anglais s’inclinent face aux Irlandais, font un match nul face à de valeureux Ecossais et offrent le grand chelem aux Français lors du dernier match. Ca commence à faire beaucoup pour un seul homme. Critiqué pour son jeu de plus en plus pauvre (après 2003 on ne pensait pas que c’était possible), mais aussi sa capacité à faire jouer ses copains vieillissants, Martin Johnson est plus que sur la sellette.

Mais voilà, 2011 est l’année de la Coupe du Monde. Et comme toutes les années de coupe du monde, on ne sait pas quelle mouche pique les anglais (ou avec quoi ils se piquent) mais ils débutent le tournoi en fanfare. Déployant un jeu séduisant, les anglais battent les Gallois puis écrasent les Italiens (pourtant très bons cette année là non ?). Grand favoris, les Anglais vont pourtant peiner à se débarrasser des Français, vont carrément ramer contre les Ecossais jusqu’à perdre le Grand Chelem face aux Irlandais lors du dernier match. Ils remportent tout de même le Tournoi et les bonnes performances entrevues permettent de regarder la prochaine échéance avec un peu plus d’optimisme que quelques mois plus tôt.

Style de jeu :


2009 : Les copains d’abord. Une pénalité = 3 points. Un drop = 3 points.
2010 : Les femmes et les enfants d’abord. Une pénalité ratée : 0 point.
2011 : Chris Ashton d’abord. Un essai = 5 points ? Bon à savoir.

Le scénario idéal :


Attention, ce scénario idéal est un point de vue très personnel…

Pour leur premier match face aux Argentins, les anglais tombent dans le piège. Wilkinson se fait une rupture des ligaments croisés du genou sur sa première tentative de drop (5ème minute). En face, Felipe Contepomi sort le même match que contre les Français en 2010 et marque les 2 seuls essais de son équipe. Il ajoute trois transformations, un drop et les cinqs pénalités consécutives aux fautes de Mike Tindall. L’argentine l’emporte 37-31, malgré le triplé habituel de Chris Ashton et les cartons jaunes d'Albacete, Roncero et Leguizamon.
Complètement anéantis par cette première défaite, les Anglais peinent à battre les Géorgiens (victoire 54-12) avant de se reprendre légèrement contre la Roumanie (86-3). Vient le match décisif contre les voisins Ecossais. Cela commence très mal pour les Anglais : Chris Ashton se blesse à l’échauffement lors du touché après avoir traditionnellement fait un saut de l’ange pour célébrer son essai. Il se fait une entorse de la clavicule et est remplacé par Matt Banahan qui fait 12 en avant dans le match (record personnel). Toby Flood quant à lui craque complètement sous la pression et rate tout ce qu’il entreprend. De l’autre côté, Andy Murray (très à l’aise sur gazon) enchaîne les aces et les services volées. Les Ecossais l’emportent 6-2 / 6-4 / 7-5. L’Angleterre est éliminée de la compétition dès le premier tour.

Le scénario catastrophe :


Attention, ce scénario catastrophe est un point de vue très personnel…

Pour son premier match piège face aux Argentins, les anglais font jouer d’entrée Toby Flood ce qui leur a plutôt réussi depuis un an. Les Anglais déroulent face à des Argentins vieillissants. Vergallo ne fait pas le poids pour remplacer Pichot à la mêlée et répond inlassablement « Qué ? » à chaque fois qu’on lui dit quelque chose. Comble de la malchance, Hernandez a chaussé les mauvaises béquilles et glisse à chaque appui. Il ne peut pas déborder Tindall et même Contepomi se fout de sa gueule.
L’Angleterre fait ensuite tourner son effectif, et Johnson envisage même d’appeler Sackey, pour rigoler. Mais ce dernier n’est même pas sur la liste et s’est de toute manière fracturé la main après avoir marché sur une de ses dreadlocks. Les Anglais battent les Géorgiens et les Roumains par plus de 60 points d’écarts et peuvent se concentrer pleinement sur le dernier match contre les Ecossais. Flood débute à nouveau le match, Ashton profite des ballades de Foden pour empiler les essais et les photos pour les unes de tabloid. Un juré de spécialistes est même dépêché derrière les poteaux adverses pour donner une note à chacun de ses plongeons victorieux. Les notes techniques sont très élevées mais Ashton est critiqué pour son manque de créativité artistique. Il obtient tout de même trois « Oui » et se qualifié pour la prochaine étape du concours. Le chardon écossais se révèle finalement aussi piquant que le visage imberbe de Morgan Parra et les anglais sortent donc premiers de leur poule après une victoire 35-10.

Ils retrouvent donc leurs meilleurs ennemis frenchies en quart de finale. Le soleil est au rendez-vous et malgré leur défaite face aux Néo-Zélandais, les Français affichent une forme rassurante. Wilkinson est titularisé d’entrée pour assurer les points. Les Anglais ferment le jeu mais les Français débordent d’imagination. Le trio d’attaque toulousain Clerc/Médard/Heymans marque un doublé chacun. Seulement, avec le nouveau règlement de l’IRB adopté la veille, les essais français ne valent plus qu’un point. Wilkinson maintient son équipe dans la course grâce à deux drops. Il reste cinq minutes à jouer. Pour équilibrer la partie, l’arbitre distribue trois cartons jaunes (dont un à Papé qui n’est pas sur la feuille de match mais qui s’est gentiment porté volontaire pour accompagner ses camarades sur le banc des punis). Marc Lièvremont est en transe dans sa tribune et en vient même à se jeter du haut de cette dernière. Le match est arrêté quelques minutes le temps d’évacuer le corps et de ramasser les morceaux. Fabien Galthié a quant à lui sauté de sa place de commentateur pour le remplacer sous l’œil intrigué de Jo Maso qui finit par arrêter d’essayer de comprendre ce qu’il se passe pour se reconcentrer sur son beurrage de toast. Les Français sont complètement perdus sur le terrain et dans les ultimes secondes du match, Damien Traille passe un drop de cinquante mètres… contre son camp. Les Anglais l’emportent 9-6, ce qui fait bien marrer Sébastien Chabal.

Les Anglais retrouvent leurs amis Australiens en demi-finale. Ces mêmes Australiens qui ont perdu Cooper et Genia le match précédent. Grâce au très bon match de Flood, les Anglais prennent le large et malgré un retour timide des Wallabies sur la fin du match, Wilko, tout juste rentré, scelle la victoire anglaise d’un drop de 40 mètre du droit. En finale, les Anglais retrouvent les Néo-Zélandais et… et ils perdent. C’est pas négociable. Non vraiment, désolé, mais même pour rigoler, l’idée d’une nouvelle victoire anglaise à la coupe du monde n'est pas tolérable.

Le pronostic :


Objectivement, tout va se jouer en quart contre les Français. S’ils passent ce tour, il leur faudra réaliser deux exploits consécutifs pour emporter le sacre final. Et vu la forme des Australiens et des Blacks, ça promet d'être très très compliqué...

Crédits :


Poteau Feu avec l'aimable participation de l'équipe de la Boucherie Ovalie. Merci à Capitaine pour le drapeau,
et à Ovale Masqué pour les vidéos .
Si vous aussi vous aussi vous trouvez que la seule bonne meuf qu'il y a en Angleterre c'est Lara Croft, venez nous aimer d'amour sur la page Facebook de l'Immonde du Rugby.


Dans la même série :


Le XV de France par Ovale Masqué
Les Iles Tonga par Ovale Masqué
Le Canada par Fourchette & Desman
Les All Blacks Par Vern Crotteur
Le Japon Par Capitaine

A venir : L'Argentine, lundi. Promis.
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  • chaudle6
  • il y a 12 ans

Le Drop de Traille m'a achevé de rire.
Bon Article !

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