L'Immonde du rugby N°51
Angleterre - France comme si vous y étiez....
Ovale Masqué est de retour avec sa voiturette de golf à voyager dans le temps ! Direction le futur pour vivre en avant première Angleterre - France...
Samedi prochain à 18h, aura lieu le grand choc du Tournoi des VI Nations, Angleterre – France. Le Crunch. Une rencontre habituellement décisive pour désigner le vainqueur de la compétition. Sauf que cette fois, le XV de France ne peut plus gagner le Tournoi, la faute à deux défaites inaugurales contre l'Italie et le Pays de Galles. Il n'y aura donc qu'un unique enjeu : sauver l'honneur en défonçant les Anglais, ce peuple qu'on déteste tant, même si on ne sait pas vraiment pourquoi d'ailleurs.

Habituellement arrogants, excessivement sûrs d'eux et laids (ça n'a rien à voir mais je tenais à le préciser), cette semaine les Anglais flippent grave. Ils savent bien que le XV de France n'est jamais meilleur que quand il est annoncé au fond du trou. La pression sera sur eux, d'autant plus qu'une victoire pourrait les rapprocher de leur premier Grand Chelem depuis 2003.

Mais une grosse paire sera-t-elle suffisante pour venir à bout d'une belle équipe d'Angleterre, qui semble bien mieux organisée que notre XV de France ? Pour le savoir, nous avons fait appel à Ovale Masqué. Super-héros à la retraite, Ovale a accepté de sortir sa voiturette de golf à voyager dans le temps de son garage une dernière fois. Enfin jusqu'à la prochaine fois où il n'aura plus d'idées pour sa chronique, en fait. Pour vous, il est allé dans le futur et a assisté au match. Il vous raconte ce qui devrait se passer samedi... le tout est évidemment 100% fiable, à deux trois détails près.


16h, cérémonie de la remise des maillots.
A l'occasion de ce Crunch, Philippe Saint-André a demandé à deux anciens grands internationaux qui se sont souvent illustrés lors des rencontres entre la France et l'Angleterre, de venir remettre les maillots aux joueurs. Ce sont donc Dimitri Yachvili et Imanol Harinordoquy qui accompliront cette tâche aujourd'hui.

16h05
Imanol décide de faire simple et conseille tout simplement aux Bleus de jouer « Comme si mon absence ne vous pénalisait pas ». Dimitri Yachvili, lui, conseille à Morgan Parra, de plus prendre son temps pour analyser le jeu avant d'éjecter ses ballons.

16h30
Morgan Parra, qui était en train de lire tranquillement dans son coin (« Programme de musculation Super Biceps », peut-on lire sur la couverture), se lève discrètement et va glisser quelque chose dans la gourde de Maxime Machenaud.

16h40
L'ambiance est lourde dans le vestiaire. On sent que les Bleus sont tendus avant ce grand événement. Wesley Fofana décide alors de détendre l'atmosphère en sortant une blague « Vous vous souvenez de la dernière fois que Maxime Mermoz a pris un intervalle ? Non ? Ben c'est normal » Las, Thierry Dusautoir marmonne « Ce serait drôle si c'était pas la 12ème fois qu'il l'a fait en 3 semaines. »

17h
Mathieu Bastareaud, à l'écart du groupe, décide de prendre une tasse de thé. Il est la cible des discussions de ses coéquipiers, qui le trouvent étrangement silencieux depuis le début de la semaine. Sans parler de son alimentation (il aurait été vu en train de déguster un gigot d'agneau à la menthe en début de semaine).

17h
Yannick Nyanga, qui avait soif, s'empare de la gourde la plus proche (celle de Maxime Machenaud) et boit une grande gorgée.

17h20
Twickenham commence à se remplir lentement mais sûrement. Les supporters anglais sont présents en masse pour assister à ce qu'ils appellent déjà le « Grand slam decider », oubliant sans doute qu'ils perdront contre le Pays de Galles lors de la dernière journée du Tournoi. Mais chut, laissons-leur la surprise. Les Français, eux, sont beaucoup moins nombreux : ils sont à peine 200, soit autant que lors du dernier match France – Samoa au Stade de France. Entre eux, les discussions vont bon train : « Et si, finalement, Lièvremont n'était pas si nul ? », « Pourquoi Maxime Mermoz ? » ou encore « Il fallait sélectionner Brock James, j'ai lu dans la Montagne qu'il était naturalisé français ! ».

17h30
Philippe Saint-André débarque dans le vestiaire français, avec un casque à pointe sur la tête, et armé d'un sabre. Il se lance alors dans un long discours et évoque, entre autres, Jeanne d'Arc, Waterloo, Trafalgar, Lawrence Dallaglio, Margaret Thatcher, les rediffusions de Doctor Who sur France 4, et tous les autres crimes perpétrés par la nation anglaise.

17h35
Emu aux larmes par le speech de PSA, Yannick Nyanga pleure.

17h50
Wesley Fofana, lui, est sous le choc. Il s'adresse à Thierry Dusautoir : « Il est pas un peu taré le coach, quand même ? ». Réponse du capitaine : « Bof, tu sais, par rapport à Laporte et Lièvremont, il est presque normal ».

17h55
Les 30 acteurs entrent sur la pelouse de Twickenham. Wesley Fofana pique une crise, tenant absolument à être placé au centre des Bleus lors des hymnes.

17h56
A noter que les Anglais ont aujourd'hui décidé de porter leur second jeu de maillots, de couleur violette, pour montrer que c'est bien eux et pas le Stade Français qui possèdent le monopole du mauvais goût en Europe. Stuart Lancaster a décidé de titulariser Twelvetrees au centre, en lieu et place de Manu Tuilagi. Devant la perspective de faire des jeux de mots sur sur nom, Mathieu Lartot est excité comme Clément Poitrenaud au vernissage d'une galerie d'art exposant des photos uniquement prises avec Instagram. A l'arrière, on retrouve également Quelque chose-Goode, on ne se souvient plus de son prénom mais on remarque qu'il n'est pas suffisamment laid pour être Andy.

17h57
Du côté du XV de France, PSA a décidé de se la jouer Guy Novès et de faire plusieurs changements juste avant le coup d'envoi : annoncé titulaire, Mathieu Bastareaud sera finalement remplaçant. Jocelino Suta et Dimitri Szarzewski seront également dans le XV de départ, mais ça c'est parce que j'ai vraiment trouvé aucune vanne à faire sur Samson et Kayser.

17h58
Pris par d'atroces maux de ventre, Yannick Nyanga, en larmes, doit déclarer forfait. Il est remplacé dans le XV de départ par Antonie Claassen, qui accueille la nouvelle avec enthousiasme en déclarant « Poutain bordel geunial ! Jou vai les destroncher ». PSA se dit qu'il est quand même vraiment bien intégré.

17h59
Le coup d’envoi va être donné sous les yeux des spectateurs de Twickenham. En signe de l'amitié franco-anglaise, c'est Jonny Wilkinson qui se chargera de donner le coup d'envoi fictif de la rencontre. Toujours aussi classe, Wilko décide de taper son coup d'envoi directement en touche, en signe de soutien à Frédéric Michalak, qui était en train de se morfondre sur le banc en lisant la biographie de son coéquipier toulonnais.

18h
Le vrai coup d'envoi est donné pour de vrai. Il ne fait pas 10 mètres. Il ne s'agissait cette fois pas d'un hommage, mais juste d'un coup de pied de François Trinh-Duc. Première mêlée en faveur des Anglais, au centre du terrain.

3ème minute de jeu.
Première chandelle montée par Owen Farrell, en plein dans les 22 mètres français. Impeccable sous le ballon, Yoann Huget fait l'arrêt de volée. Il décide de relancer immédiatement le ballon et échappe au plaquage d'un adversaire. Puis d'un deuxième. Puis d'un troisième. L'ailier toulousain perce sur plus de 60 mètres et se retrouve nez à nez avec son vis à vis, Pas-Andy Goode. Il décide de taper par dessus ce dernier et le distance à la course. Malheureusement, il fait un en-avant au moment d'aplatir dans l'en-but. Les commentateurs de la BBC saluent cette action qui « à elle seule, résume toute l'histoire du rugby français ».

8ème minute de jeu.
Grosse domination française en ce début de match. Les Bleus squattent les 22 mètres et enchaînent sur du jeu au ras. Pour la première fois depuis la retraite de William Servat, Dimitri Szarzewski réussit à avancer sur une charge en Equipe de France. Morgan Parra sort le ballon pour François Trinh-Duc, mais son drop touche les trois poteaux avant de sortir en touche.

13ème minute de jeu.
Nouvelle action française de qualité avec Wesley Fofana qui déchire le premier rideau anglais et perce sur 50 mètres. Quand il réalise que son soutien le plus proche, Benjamin Fall, est environ à 1km de lui, il décide de s'asseoir sur la pelouse et d'attendre. Manque de bol, Pas-Andy Goode vient lui mettre un gros carton et provoque un en-avant.

16ème minute de jeu.
Dimitri Szarzewski rate son 3ème lancer de l'après-midi.

19ème minute de jeu.
Les Anglais sont au plus mal. Tom Youngs rate complètement son lancer en fond d'alignement. Le ballon est récupéré par Claassen, qui raffute Robshaw et file vers l'en-but. Malheureusement, il lâche le ballon juste devant la ligne. Tous ses partenaires viennent le congratuler, « Ca y est, il est définitivement français ! ». Dans les tribunes, Yannick Nyanga pleure.

23ème minute de jeu.
Morgan Parra récompense enfin la domination française en passant une pénalité. 0-3.

27ème minute de jeu.
Coup du sort pour les Français ! Morgan Parra tente un coup de pied dans la boîte parfaitement inutile, pour prouver qu'il peut faire comme Maxime Machenaud. Il est contré au ras d'un ruck par Parling. Twelvetrees récupère le ballon et joue parfaitement le deux contre un pour Ashton qui plonge dans l'en-but. Fabien Gathié sort son premier cliché du match en parlant du « réalisme anglais ». 7-3.

29ème minute de jeu.
Le XV de France est sonné. Suta, qualifié de « trop gentil » par Philippe Saint-André cette semaine, décide d'envoyer un coup de boule à Ben Youngs à la sortie d'un ruck. Il prend un jaune. Fabien Galthié sort son deuxième cliché du match « Les joueurs du Pacifique, ils ont le sang chaud, c'est dans leurs gènes. » Owen Farrell marque la pénalité, 10-3.

34ème minute de jeu.
Les Anglais se lancent à l'attaque. Mike Brown slalome dans la défense et échappe à plusieurs plaquages. Le ballon ressort vite pour Farrell qui tape le drop. 13-3. Fabien Galthié sort son troisième cliché du match en parlant du « digne successeur de Jonny Wilkinson ».

36ème minute de jeu.
Fabien Galthié essaye tant bien que mal de défendre François Trinh-Duc après son 4ème coup de pied direct en touche de l'après-midi.

38ème minute de jeu.
Vincent Clerc récupère un ballon dans ses 22 mètres et part sur une relance en traversant le terrain de travers, comme à son habitude. Il s'isole et se fait plaquer par 4 Anglais. Pénalité. Farrell transforme, 16-3.

Mi-temps.
Philippe-Saint André est interviewé au micro de France 2. Et là, toute la France devant sa télé se pose cette question « Mais il est en train de pleurer ? ». Non non, il est comme d'habitude.

Mi-temps.
Vincent Clerc marque un essai. Malheureusement c'est lors de la pub Gedimat.

Reprise.
Owen Farrell donne le coup d'envoi de la seconde période.

42ème minute.
Dimitri Szarzewski rate un lancer.

45ème minute.
Sûrs de leur victoire, les Anglais décident de faire du coaching. Manu Tuilagi, Danny Care et Courtney Lawes rentrent simultanément, dans une scène qui n'est pas sans rappeler celle de l'évasion des méchants de l'asile d'Arkham dans Batman. Florian Fritz, les yeux injectés de sang, se rue vers eux et se met à les renifler frénétiquement. Depuis les tribunes de Twickenham, Philippe-Saint André actionne le collier électrique qu'il porte autour du cou et lui envoie une décharge pour le calmer.

49ème minute.
Courtney Lawes déclenche les hostilités et envoie un coup de genou en plein visage de Morgan Parra au ras d'un ruck, avant de lui enfoncer son pouce en plein dans l'oeil. Craig Joubert avertit Parra pour « provocation manifeste ».

51ème minute.
Morgan Parra est soigné au bord de la touche. Il lui manque un œil et 7 dents, et il saigne abondamment du nez. PSA songe à faire entrer Maxime Machenaud. « NON !!! JE VAIS BIEN ! » hurle le demi de mêlée clermontois, qui reste finalement sur le terrain.

55ème minute.
Danny Care se fait la malle au ras d'un regroupement et perce sur plusieurs mètres. Il part pour marquer l'essai, quand Yannick Nyanga – qui va mieux - fait son entrée sur le terrain et réalise un superbe plaquage dans l'en-but, en retournant le demi de mêlée anglais pour l'empêcher d'aplatir. L'arbitre signale à Nyanga qu'il n'était pas autorisé à entrer, et de plus, qu'il n'est même pas sur la feuille de match. Il prend un rouge. Yannick Nyanga quitte le terrain en pleurant.

56ème minute.
Craig Joubert demande au staff français de faire sortir un joueur en compensation de l'incident précédent. PSA choisit de faire jouer Maxime Mermoz, avant de se rendre compte qu'il n'était pas sur la pelouse. « Désolé, ça m'arrive tout le temps ». Finalement c'est Claassen qui sort du terrain. Sortie qu'il accompagne de quelques jurons comme « POUTAIN MERDE FAIS CHIER AUX CHIOTTES L'ARBITRE !! ». Il est vraiment bien intégré.

60ème minute.
A 14 contre 15, les Français sont au plus mal. Morgan Parra est désormais complètement aveugle et passe le ballon n'importe comment, à tel point qu'on croirait voir Luke Burgess sur le terrain.

62ème minute.
Touche à 5 mètres de l'en-but français. Le lancer de Szarzewski lobe tout l'alignement. Son obus parcourt au moins 50 mètres et atterrit sur la barre tranversale. Fofana profite de la stupéfaction générale pour s'emparer du ballon et filer sous les poteaux pour l'essai après un formidable sprint. Patrick Montel, qui se trouvait là par hasard, nous signale qu'il vient de parcourir 100 mètres en moins de 10 secondes 09 et se met à hurler « C'EST EXTRAORDINAIRE ! ON AVAIT PLUS VU CA DEPUIS ANTOINE RICHARD AU MEETING D'AIX LES BAINS EN 1986 ! ». Fabien Galthié décide de le faire taire avec une manchette à la carotide.

63ème minute.
Toujours aveugle, Morgan Parra réussit malgré tout à passer la transformation, avant d'adresser un doigt d'honneur à Maxime Machenaud, dont il se souvenait de l'emplacement exact au bord du terrain. 16-10 en faveur de l'Angleterre.

66ème minute.
La France est désormais bien revenue dans le match. François Trinh-Duc ouvre vers Florian Fritz. Il y a un 6 contre 1 sur l'aile ! Mais Fritz préfère tenter le drop, de plus de 50 mètres. Ca passe ! 16-13.

67ème minute.
Courtney Lawes vient mettre une énorme charge à l'épaule, à retardement, sur Fritz (oui, une minute après son drop, fallait lui laisser le temps que ça remonte au cerveau). PSA martyrise la touche du collier électrique... mais Fritz le brise avec la seule force de ses mains, avant de se jeter à la gorge de Lawes et de lui mordre la carotide. Les stadiers sont obligés d'intervenir alors que le trois quart centre toulousain est encore en train de mastiquer la chair du joueur de Northampton. Une fois maîtrisé, Craig Joubert lui met un carton rouge. Florian Fritz le fixe droit les yeux. Craig Joubert change d'avis et lui donne un carton jaune. Florian Fritz le fixe droit dans les yeux. Craig Joubert change d'avis et lui donne un simple avertissement.

68ème minute.
PSA décide tout de même de faire sortir Fritz par précaution, tandis que Courtney Lawes est transféré à la clinique vétérinaire la plus proche. Mathieu Bastareaud fait donc son entrée sur le terrain. Il est accompagné par Frédéric Michalak, qui remplace François Trinh-Duc. Les 16 supporters toulousains présents en tribunes décident de le siffler.

70ème minute.
Nouveau gros temps fort français avec Picamoles qui avance sur plus de 20 mètres avec 6 joueurs accrochés sur lui. Impuissants, les Anglais décident d'appliquer la technique dite de « Gillian Galan » et de lui tirer son slip. L'effet est immédiat, Picamoles s'arrête sur place. Morgan Parra ressort le ballon pour Michalak. La passe est affreuse et fait trois rebonds sur la pelouse. Michalak réussit néanmoins à s'en emparer et à éviter la montée d'Owen Farrell d'un crochet, avant de tenter le drop dans la foulée. CA PASSE ! 16-16.

72ème minute.
Les Anglais commencent à perdre pied. Manu Tuilagi enchaîne tellement les en-avant qu'on croirait voir son frère Henry sur le terrain. Danny Care se fait harceler par la troisième ligne française et tombe en dépression. Il sort une flasque de whisky (ne me demandez pas comment il a pu la cacher jusque-là, après tout c'est un Anglais) et retombe dans l'alcoolisme. Ivre, il se met à courir nu sur le terrain et hurle « VIENS ME PLAQUER ZAC GUILDFORD ». La sécurité du stade décide de l'évacuer.

75ème minute.
Nouvelle charge de Picamoles qui renverse 5 anglais comme des quilles de bowling. Il y a un surnombre sur l'aile, mais Morgan Parra envoie sa passe directement en touche. Un peu de répit pour les Anglais.

77ème minute.
Owen Farrell monte une chandelle. Elle est bien réceptionnée par Huget qui relance et trouve Michalak. D'un crochet, l'ouvreur du RCT élimine un adversaire... mais il se retrouve isolé. Quand d'un coup, surgit Mathieu Bastareaud à une vitesse impressionnante. Michalak lui passe le ballon et le trois quart centre français passe toute la défense anglaise en revue grâce à sa pointe de vitesse, avant d'aplatir dans l'en-but !

78ème minute.
Les caméras de France 2 zooment sur le visage de Bastareaud. On découvre alors qu'il s'agissait en fait de Steffon Armitage !

79ème minute.
Parra passe le ballon entre les poteaux du Twickenham Stoop, le stade des Harlequins situé dans la rue d'en face. Mais c'est pas grave, la France mène malgré tout, 16-21.

80ème minute.
Parra tente un drop qui va directement en touche, manquant de tuer un ramasseur de balle. C'est terminé ! La France réussit l'exploit et s'impose à Twickenham ! Les Bleus exultent et courent partout sur le terrain, oubliant manifestement qu'ils sont toujours 4èmes du Tournoi. Extatique, Antonie Claassen déclare « POUTAIN GENIAL ON A NIQUE LES ROSBIFFS ! ». Dans les tribunes, Yannick Nyanga pleure. Mathieu Lartot et Fabien Galthié, commencent à rêver d'une victoire en finale de Coupe du monde 2015. Le Midol prépare déjà son titre « Michalak superstar ! », tandis que l'Equipe préfère faire sa une sur une photo de David Beckham, très élégant en tribunes lors du match de Coupe de France entre le PSG et Bretigny-sur-Orge. Richard Escot, lui, commence la rédaction de sa chronique intitulée « L'héritage de l'incompétent Marc Lièvremont a enfin été enterré sous la pelouse de Twickenham ».

Après match.
Aux micros de la BBC, Philippe-Saint André nous rappelle qu'il a vécu 9 ans en Angleterre en nous sortant son plus bel anglais.
« Ite ize a grite victory, wi are very proude, ite waz a very physicole batteule, wi are very happy ». Devant leur télé, les spectateurs anglais se posent tous cette question : « Mais pourquoi il pleure ? Il a gagné pourtant ».

20h, Conférence de presse.
Steffon Armitage se félicite d'avoir enfin rejoué avec le XV de la Rose, puisque, comme à son habitude, il a passé tout le match dans le camp adverse.

21h
Yannick Nyanga pleure. Mais cette fois c'est parce qu'il se prépare une fondue d'oignons.

2h du matin.
Mike Phillipps tente d'entrer dans un McDonald. Ca n'a rien à voir avec le reste du récit, mais c'est arrivé.

9h32, le lendemain.
Incroyable coup de tonnerre à Dublin. Au siège de l'IRB, on vient juste de terminer l'apéro. Le commissaire Fergus O'Flaherty, pris d'un éclair soudain de lucidité, fait remarquer à ses collègues que la sélection de Steffon Armitage, international à 5 reprises avec le XV de la Rose, est illicite. Le joueur du RCT écope de 2 ans et 2 semaines de suspension (2 semaines en plus pour avoir pris du doliprane avant le match), Philippe Saint-André de 10 ans, et la France est reléguée dans le Tournoi des VI Nations B. Seul entraîneur disponible sur le marché, Jacques Delmas prend la tête du XV de France en vue de la préparation du match Géorgie – France à Tbilissi. Yannick Nyanga pleure.
Vous devez être connecté pour pouvoir participer aux commentaires
  • Yannick Nyanga
  • il y a 11 ans

Ah j'ai pleuré du début à la fin.

Derniers articles

News
News
News
News
News
News
News
News
News
News
Ecrit par vous !
News