Découvrez la belle initiative du Rugby Slums Club envers les enfants des bidonvilles en Inde
Le Rugby Slums Club aide les enfants des bidonvilles en Inde.
Deux français ont décidé de monter une association, le Rugby Slums Club, avec l'objectif de faire découvrir le rugby aux jeunes enfants des bidonvilles.
Lorsqu'on pense à l'Inde, le rugby ne fait clairement pas partie de l'image que l'on a en tête. Pour beaucoup l'Inde, c'est ce pays avec son milliard d'habitants, le Taj Mahal et le Gange, l'hindouisme avec ses sâdhus, ces hommes qui ont renoncé à tout pour se consacrer uniquement à leur religion. L'Inde, c'est aussi une croissance forte qui laisse cependant beaucoup de gens sur le bas-côté avec un taux de pauvreté qui reste encore assez élevé malgré une baisse conséquente ces dernières années. Aujourd'hui près d'un tiers de la population vit de manière assez modeste. Une situation que l'on peut difficilement faire évoluer, mais que certains tentent d'améliorer, à leur niveau et avec leurs moyens, par le biais du rugby.

Expatriés en Inde, et plus particulièrement dans la ville de Chennai dans le Sud du Pays, Victor Richert, professeur de Français, et Olivier Tremouille directeur général dans un groupe industriel, sont tous deux d'anciens joueurs. Formé à Lille, Victor a joué en Fédérale, en Honneur, mais aussi en Norvège à Bergen ; Quant à Olivier, dont le frère Pierre a été Champion de France avec RC Toulon en 1987 et 1992, il a fait ses armes à Aurillac avec un premier match pro à l'âge de 17 ans avant de partir jouer pour le Racing Club de France dans les années 90. Autant dire qu'ils ont pas mal roulé leurs bosses et que les Valeurs du rugby ©, ils connaissent. C'est d'ailleurs pour cela, et aussi parce que ce sont des chics types comme on disait dans les années 80, qu'ils ont décidé de monter une association, le Rugby Slums Club, avec l'objectif de faire découvrir le sport au ballon ovale aux jeunes enfants des bidonvilles de 8 à 14 ans. « Olivier et moi ne pouvions pas concevoir de vivre en Inde sans nous investir personnellement et de manière utile vis-à-vis des populations locales », note Victor Richert.

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Une initiative noble qui n'a cependant pas été facile à mettre en place. « Les démarches avec l'école américaine ont été longues et très administratives, se souvient-il. Imaginez une vingtaine d'enfants du grand bidonville de la ville (environ 25 000 personnes) pénétrer dans la prestigieuse école américaine de Chennai que les enfants d'expatriés, d'acteurs, de politiques et de grands entrepreneurs fréquentent quotidiennement. » Passer par cette école était indispensable pour avoir accès aux infrastructures nécessaires à la pratique du rugby et mais aussi pour, le temps des entraînements, offrir un tout autre cadre de vie à ces enfants dont le quotidien ne prête pas forcément à la rigolade et à la détente. Le projet a néanmoins séduit. Soutenu par le directeur des Sports et la direction de l'école, le RSC a désormais accès au terrain synthétique chaque semaine pour deux heures, ainsi qu'aux douches et à l'eau potable pour 1000 roupies indiennes (14 euros) par session.

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Il faut savoir que les « problématiques liées à l'alimentation et à l'hygiène » sont importantes dans les bidonvilles, au même titre que la sous/malnutrition. Il y a d'ailleurs eu « quelques malaises lors des entraînements ». Le RSC propose donc à sa charge « un vrai goûter aux enfants » et fournit également les équipements et matériels sportifs, les produits de douche, les serviettes de bain pour que tous puissent « se laver correctement ». Loin d'eux l'idée de se prendre pour des sauveurs même s'ils entendent, à leur niveau, promouvoir le rugby en Inde comme vecteur de partage et de solidarité et transmettre les valeurs chères à ce sport. « Nous ne voulons pas tomber dans du pathos ou du misérabilisme. Ce sont encore des enfants, et à ce titre, malgré leurs conditions de vie misérables, ils peuvent prétendre à s'amuser, jouer, rire. »

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Bien évidemment, les deux français n'ont pas fait tout cela tout seul. Grâce à l'association Speed Trust, chargée de l'éducation des enfants et de l'insertion professionnelle des femmes dans le bidonville, ils ont pu rencontrer les enfants. Lesquels les ont accueillis chez eux. « La visite du bidonville par les enfants, la rencontre avec leurs familles cela a renforcé notre détermination à mener à bien ce projet. » C'est également cette association qui s'occupe du trajet aller-retour slum-école, également à la charge du RSC pour 1500 roupies indiennes (20 Euros par entraînement). Le club reçoit notamment l'aide d'éducateurs, qui servent de traducteurs du Tamil à l'Anglais : « Ils sont nos relais entre le terrain et le bidonville. » Pour le moment pas de réels problèmes rencontrés. Les gens s'investissent et le projet « suscite beaucoup de bienveillance en Inde comme en France. »

De fait, Victor Richert et Olivier Tremouille veulent en faire plus et « proposer une offre sportive et éducative de qualité à un nombre croissant d'enfants. » Cela passe logiquement par la recherche de sponsors (démarchage d'entreprises françaises en Inde) en parallèle de l'apport de « quelques mais précieuses adhésions ». Qui ne tente rien, n'a rien : « Il faut juste tenter les choses, car le projet surprend d'abord, mais rapidement attire la sympathie et l'adhésion. » Aujourd'hui, le Rugby Slums Club donne la possibilité à ceux qui le souhaitent de devenir adhérent à l'association. Il est également possible de devenir parrain d'un enfant une année entière. Pour de plus amples informations sur cette très belle initiative, rendez-vous sur la page Facebook du RSC.

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salut moi sais sidibe francois je suis en cote d ivoire je joue au rugby je voulais bien mes integre dans votre club je joue au 9 12 et 13 je suis polyvalent

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